
C’est la guerre à Vatican City… le site pro-benoît-1er de vaticand’eux se fait un plaisir de rapporter la bagarre contre le Clown Blanc François :
(La langue de buis — le langage truqué de la secte marrane conciliaire — est bien sûr utilisé par tout ce petit monde…)
Quatre pseudo-cardinaux rendent publique une lettre à propos des ambiguïtés d’Amoris Laetitia, qu’ils ont écrite à l’antipape… lequel ne leur a pas répondu. Antonio Socci : « on ne peut pas continuer à faire comme si c’était le ‘cardinal’ Kasper qui était en cause. Il y a un seul responsable ».
Le 14 novembre, La Nuova Bussola écrivait sous le titre « QUATRE ‘CARDINAUX’ ÉCRIVENT AU ‘PAPE’ : FAITES LA CLARTÉ » :
(..) Quatre ‘cardinaux’ — Raymond L. Burke, Walter Brandmuller, Carlo Caffara et Joachim Meisner — ont formellement exprimé au ‘pape’ François cinq « Dubia » (doutes), concernant à la fois la question très débattue de la communion pour les divorcés remariés, et surtout la valeur des normes morales qui concerne précisément la conception de la vie chrétienne. Les « Dubia » ont été envoyés au ‘pape’ il y a deux mois, mais comme il n’y a pas de réponse, ce document exceptionnel est rendu public afin que la réflexion sur les questions soulevées puisse se poursuivre. L’enjeu, c’est tout l’édifice de la morale ‘catholique’.
Ce document, publié simultanément sur des journaux du monde entier (pour l’Italie en exclusivité sur la Nuova Bussola et sur le site www.chiesa du vaticaniste Sandro Magister), se compose de quatre parties : une explication adressée au lecteur du sens de cette initiative ; la lettre adressée à François, qui accompagnait les « Dubia » ; les « Dubia » ; le commentaire sur chacun des « Dubia ».
On trouvera l’ensemble de ces documents en français sur le site de Sandro Magister.
Le simple fait que les courageux prélats aient jugé bon de les rendre publics, joint au silence du ‘Pape’, prouve qu’il y a un grave problème au sommet de l’ ‘Église’.
Aujourd’hui, Riccardo Cascioli consacre son éditorial à l’évènement — puisqu’il est le directeur d’un des détenteurs de l’exclusivité (cf. Mise à jour):
Sur sa page Facebook, Antonio Socci commente l’article, ou plutôt une phrase: «on peut dire qu’assumer une interprétation kasperienne d’Amoris Laetitia (remplaçant l’objectivité de la situation par la subjectivité de l’individu) signifie s’engager sur la route de la protestantisation».
Son propos s’applique plus largement à de nombreux analyses qui prétendent mettre le ‘Pape’ à l’abri en l’exonérant des fautes et en imputant tout à ses proches conseillers (qu’il a lui-même choisis !). Une hypothèse qui, comme j’ai déjà eu l’occasion de le dire, est de plus en plus indéfendable au fil des jours (cf. Scalfari : le ‘Pape’ récidive).
Un peu plus de courage pour éviter l’hypocrisie : le problème, c’est le ‘pape’ Bergoglio
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Je partage les considérations que mon ami Richard Cascioli fait dans cet éditorial. Mais on ne peut pas continuer à faire comme si c’étaient les idées du ‘cardinal’ Kasper qui sont en discussion.
Comme on ne peut pas faire semblant de croire qu’il y a encore un conflit entre les différentes interprétations d‘Amoris Laetitia. On ne peut pas faire semblant d’ignorer que le ‘pape’ Bergoglio a déjà donné-même, — bien que d’une manière étrange, par le biais d’une lettre aux ‘évêques’ argentins — son interprétation, déclarant qu’il s’agit de l’interprétation officielle (celle qui porte à la rupture de la tradition de la doctrine catholique).
C’est si vrai que déjà plusieurs diocèses commencent à s’engager dans cette direction traumatique.
Du reste, il est très grave que Bergoglio ait décidé de ne pas répondre aux « Dubia » présentés — selon les normes canoniques — par les ‘cardinaux’. Parce qu’ainsi vient à manquer le sens profond du ministère pétrinien, dont la mission est précisément celle d’être le roc, la certitude de la doctrine.
Bergoglio non seulement se refuse de clarifier, mais – au contraire – il est précisément celui qui alimente la confusion : Amoris Laetitia est un monument à la confusion et à l’ambiguïté.
La question centrale, le vrai problème, qui émerge en lisant le document des ‘cardinaux’ et en considérant le refus de répondre de la part de l’ ‘évêque’ de Rome, est unique : le ‘Pape’ Bergoglio.
Le “cardinal” Burke sur Amoris Laetitia
Dubia : Une « terrible division » justifie l’action
Interview par Edward Pentin
15 novembre 2016
www.ncregister.com
La traduction de « Benoit-et-moi »
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— Votre Éminence, quel est le but que vous poursuivez avec cette initiative ?
« L’initiative vise à une seule chose, à savoir le bien de ‘l’Église’, qui, en ce moment, souffre d’une terrible confusion au moins sur ces cinq points. Il y a un certain nombre d’autres questions aussi, mais ces cinq points critiques ont à voir avec les principes moraux irréformables. Donc nous, en tant que ‘cardinaux’, jugeons de notre responsabilité de demander des éclaircissements au sujet de ces questions, afin de mettre un terme à cette propagation de la confusion qui conduit réellement le peuple dans l’erreur.
— Entendez-vous beaucoup cette préoccupation au sujet de la confusion ?
« Partout où je vais, je l’entends. Les ‘prêtres’ sont divisés entre eux, les ‘prêtres’ avec des ‘évêques’, les ‘évêques’ entre eux. Il y a une énorme division qui s’est installée dans ‘l’Église’, et ceci n’est pas le chemin de ‘l’Église’. Voilà pourquoi nous nous décidons à aborder ces questions morales fondamentales qui nous unissent.
— En quoi le chapitre 8 d’Amoris Laetitia suscite-t-il cette inquiétude particulière ?
« Parce qu’il a été la source de toutes ces discussions confuses. Même les directives ‘diocésaines’ sont confuses et erronées. Nous avons un ensemble de directives dans un ‘diocèse’ ; par exemple, disant que les ‘prêtres’ sont libres dans le confessionnal, s’ils le jugent nécessaire, de permettre à une personne qui vit dans une union adultère et continue de le faire, d’avoir accès aux sacrements — alors que, dans un autre ‘diocèse’, en accord avec ce que la pratique de l’Église a toujours été, un ‘prêtre’ est en mesure d’accorder une telle autorisation uniquement à ceux qui ont la ferme intention de vivre chastement dans le mariage, à savoir comme frère et sœur, et de recevoir uniquement les sacrements dans un endroit où il y n’y aurait pas de scandale. Cela doit vraiment être pris en compte. Mais il y a les autres questions dans les dubia en dehors de cette question particulière des divorcés remariés, qui traitent de l’expression «mal intrinsèque», de l’état de péché et de la notion correcte de conscience.
— Sans la clarification que vous cherchez, vous dites donc que cela et d’autres enseignement d’Amoris Laetitia vont à l’encontre de la loi de non-contradiction (qui indique que quelque chose ne peut pas être à la fois vrai et faux en même temps , s’il s’agit du même contexte ) ?
« Bien sûr, parce que, par exemple, si vous prenez la question du mariage, l’Église enseigne que le mariage est indissoluble, en accord avec la parole du Christ : « Celui qui répudie sa femme et en épouse une autre, commet un adultère ». Par conséquent, si vous êtes divorcé, vous ne pouvez pas entrer dans une relation conjugale avec une autre personne à moins que le lien indissoluble auquel vous êtes lié soit déclaré nul, être inexistant. Mais si nous disons, eh bien, dans certains cas, une personne vivant dans une union matrimoniale irrégulière peut recevoir la « sainte » communion, alors l’une de ces deux choses doit être vraie : ou bien le mariage, en réalité, n’est pas indissoluble — comme, par exemple, dans le genre de « théorie éclairée » (“enlightenment theory”) du ‘cardinal’ [Walter] Kasper, qui soutient que le mariage est un idéal auquel, en tout réalisme, nous ne pouvons pas obliger les gens — dans un tel cas, nous avons perdu le sens de la grâce du sacrement, qui permet aux mariés de vivre la vérité de leur engagement de mariage — ; ou bien la Communion n’est pas la communion avec le Corps et le Sang du Christ. Bien sûr, aucune de ces deux alternatives n’est possible. Elles contredisent les enseignements constants de l’Église depuis le début et, par conséquent, elles ne peuvent pas être vraies.
— Certains verront cette initiative à travers une lentille politique et la critiqueront comme un mouvement « conservateurs VS libéraux », chose que vous et les autres signataires rejetez. Quelle est votre réponse à une telle accusation ?
« Notre réponse est simple : Nous ne prenons pas une forme de position au sein de ‘l’Église’, comme une décision politique, par exemple. Les Pharisiens ont accusé Jésus de s’en prendre à l’un des partis dans un débat entre des experts de la loi juive, mais Jésus n’a absolument pas fait cela. Il a fait appel à l’ordre que Dieu a placé dans la nature à partir du moment de la création. Il a dit « Moïse vous laisse divorcer à cause de la dureté de votre cœur, mais il n’en a pas été ainsi dès le début ». Ainsi, nous énonçons simplement ce que l’Église a toujours enseigné et pratiqué en posant ces cinq questions qui traitent de l’enseignement et de la pratique constante de l’Église. Les réponses à ces questions constituent un outil d’interprétation essentiel pour Amoris Laetitia. Elles doivent être données publiquement parce que beaucoup de gens disent : « Nous sommes dans la confusion, et nous ne comprenons pas pourquoi les ‘cardinaux’ ou une personne en position d’autorité n’élève pas la voix et ne nous aide pas.
— C’est un devoir pastoral ?
« C’est exact, et je peux vous assurer que je connais tous les ‘cardinaux’ impliqués, et c’est quelque chose que nous avons entrepris avec le plus grand sens de notre responsabilité comme ‘évêques’ et ‘cardinaux’. Mais cela a également été entrepris avec le plus grand respect pour l’Office pétrinien, parce que si l’Office pétrinien ne respecte pas ces principes fondamentaux de la doctrine et de la discipline, alors, dans la pratique, la division est entrée dans ‘l’Église’, ce qui est contraire à sa nature même.
— Et aussi le ministère pétrinien, dont l’objectif principal est l’unité ?
« Oui, comme le dit le ‘Concile’ Vatican II, le ‘Pape’ est le fondement de l’unité des ‘évêques’ et de tous les fidèles. Cette idée, par exemple, que le ‘pape’ devrait être une sorte d’innovateur, qui mène une révolution dans ‘l’Église’ ou quelque chose de similaire, est complètement étrangère à l’Office de Pierre. Le ‘Pape’ est un grand serviteur des vérités de la foi, comme elles ont été prononcées dans une ligne ininterrompue depuis le temps des apôtres.
— Est-ce pour cela que vous insistez sur le fait que ce que vous faites est un acte de charité et de justice ?
« Absolument. Nous avons cette responsabilité devant le peuple, pour qui nous sommes ‘évêques’, et une responsabilité encore plus grande comme ‘cardinaux’, qui sont les principaux conseillers du ‘pape’. Pour nous, rester silencieux sur ces doutes fondamentaux, qui ont surgi à la suite du texte d’Amoris Laetitia, serait, de notre part, une grave manquement à la charité envers le ‘pape’ et un grave manquement dans l’ accomplissement des devoirs de notre propre Office dans ‘l’Église’.
— Certains diront que vous êtes seulement quatre ‘cardinaux’, parmi lesquels vous êtes le seul qui ne soit pas à la retraite, et ce n’est pas très représentatif de toute ‘l’Église’. Dans ce cas, ils pourraient demander : Pourquoi le ‘pape’ devrait-il vous écouter et vous répondre ?
« Eh bien, ce n’est pas une question de chiffres. C’est une question de vérité. Dans le procès de saint Thomas More, quelqu’un lui a dit que la plupart des évêques anglais avaient accepté l’ordre du roi, mais il a dit que c’était peut-être vrai, mais les saints du ciel ne l’avaient pas accepté. Voilà l’important ici. Je pense que même si d’autres ‘cardinaux’ n’ont pas signé cela, ils partagent la même préoccupation. Mais cela ne me dérange pas. Même si nous étions un, deux ou trois, s’il est question d’une chose qui est vraie et qui est essentielle pour le salut des âmes, alors elle doit être dite.
— Que se passe-t-il si le ‘Saint-Père’ ne répond pas à votre acte de justice et de charité et ne donne pas la clarification de l’enseignement de l’ ‘Église’ que vous espérez ?
« Alors il faudra faire face à cette situation. Il y a, dans la tradition de l’Église, la pratique de la correction du Pontife romain. C’est quelque chose qui est évidemment assez rare. Mais s’il n’y a pas de réponse à ces questions, alors je dirais que ce serait une circonstance pour poser un acte formel de correction d’une erreur grave.
— Dans un conflit entre l’autorité ecclésiale et la Tradition Sacrée de l’Église, qui lie le croyant, et qui a l’autorité de déterminer cela ?
« Ce qui est contraignant (ce qui lie) est la Tradition. L’autorité ecclésiale existe seulement dans le service de la Tradition. Je pense à ce passage de saint Paul dans la [Lettre aux] Galates (1: 8). « Pourtant, si nous-mêmes, ou si un ange du ciel vous annonçait un Évangile différent de celui que nous vous avons annoncé, qu’il soit anathème ! »
— Si le ‘pape’ était devait enseigner l’erreur grave ou l’hérésie, quelle autorité légale peut le déclarer et quelles seraient les conséquences ?
« Il est du devoir en pareil cas, et historiquement, c’est arrivé, des cardinaux et des évêques de préciser que le Pape enseigne l’erreur et de lui demander de la corriger.
Nota CatholicaPedia : Nous ne somme pas convaincu au vu des propos qu’il y aura schisme…
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