REPRISE EN MAINS DE L’ ‘ÉGLISE’ ???…

Le Diable, de plus en plus pressé, fait feu de tout bois…..comme vous allez le voir !

 

De partout les signes inquiétants d’une reprise en mains universelle nous parviennent de la fausse église et des dis-sociétés (politiques) ce qui en clair signifie que l’éclipse totale de la véritable Église du Christ permet à tous ces démons et à tous ceux qui le servent, consciemment ou inconsciemment, de tirer avantage de cette situation inouïe afin de mettre en place le leurre parfait, le leurre puissant, le leurre idéal pour reconstituer l’église traditionnelle, capable d’introniser définitivement le règne de Lucifer en chape et en bannière, comme le prophétisait le tristement fameux chanoine Roca (1) au siècle dernier.(XIXème !!!)

 

Pour ne pas lasser mes lecteurs ou leur donner à penser que je fais/ferais dans un nouveau genre littéraire, à savoir le roman de fiction religieuse, je me contenterai de deux exemples récents, qui, malgré qu’ils n’aient l’air de rien, sont emblématiques de ce grand œuvre alchimique qui est en train de s’initier sous nos yeux.

 

La philosophie hermétique étant à la base de l’alchimie, sa doctrine secrète n’est rien d’autre qu’une gnose qui se prétend mère de toutes les sciences. Les postulats gnostiques sont à l’origine de toutes les applications qu’il convient de désigner par le terme d’alchimie pratique.

 

Transmutation des métaux et médecine universelle sont les deux grands axes de la pratique alchimique.

Laissons pour le moment de côté les prétentions transmutatoires de l’alchimie pratique…

Et voyons plutôt en quelques raccourcis ce qu’il convient d’appeler l’alchimie mystique, qui vise à l’épuration de l’âme et les métamorphoses progressives de l’esprit.

 

L’Ars Magna, cher aux penseurs de la Franc-Maçonnerie, consiste à reconstituer le processus par lequel la vie d’ici-bas, a perdu (à cause de la chute adamique) sa pureté, sa splendeur , sa plénitude…en un mot sa rédemption ou plutôt sa « régénération ».

Les forces occultes qui occupent le sein même de l’Église sont bien conscientes que ce travail doit commencer sans tarder. Car après un demi-siècle de destructions et d’accommodements divers, les forces infernales veulent récupérer toute la gloire, toute la puissance et toute la force de séduction mystique de l’ancienne Église éclipsée. Il faut, pour ce faire, récupérer de chaque « corps purifié » (lire : de chaque rite épuré et mis en adéquation avec la mentalité dite moderne) les propriétés les plus actives afin de les mettre à profit pour vivifier le nouveau pouvoir et insuffler dans l’âme des fidèles une régénération purificatrice.

 

Les princes de la secte ont bien vu le parti qu’ils pouvaient tirer des anciennes structures ecclésiales. Après la longue phase du solve qui répondait à plusieurs exigences, il semble bien que celle du coagula commence réellement, sous les auspices du Clown Blanc dont la personnalité se prête, consciemment ou non, à cette manipulation royale, à cette rédemption sans le Christ…

L’homme d’Église qui s’écarte de la doctrine catholique rejoint immanquablement le camp de tous ceux qui s’adonnent à l’ésotérisme mystique, ses aspirations faisant alors office d’ersatz à l’appréhension mystique de la divinité. Les sciences occultes, condamnées de tous temps par l’Église et ses théologiens, deviennent alors le refuge obligé de tous ceux qui ont une haute idée des rapports que l’être humain régénéré doit entretenir avec les systèmes philosophico-religieux.

 

Source d’une morale élevée, l’Ars Magna offre à nos contemporains initiés, avec l’antique désir de puissance, une conception plus traditionnelle du Surhomme qui peut séduire maints ecclésiastiques égarés dans les méandres d’une époque de fin des temps ! Le divorce moderne de la pratique, de la technique même d’avec la mystique est propice à une refondation quasi-primordiale des concepts fondateurs de notre civilisation.

Il n’aura donc pas échappé à nos hommes d’« église » que cette refondation devenait plus que nécessaire pour restaurer ce qu’ils pensent être l’Église dans ses voies opératives et spéculatives tout à la fois ! Car en très haut lieu, on connait parfaitement l’enjeu de toute « révolution », on sait que tout « grand œuvre » nécessite de vider de leur substance les anciennes fondations.

 

Un prêtre, bien connu de nos milieux, et bien « positionné » dans des cercles d’influence où l’on côtoie sans vergogne la notion de Surhomme, nous envoie non plus des appels subliminaux mais carrément des messages en clair, afin de nous faire comprendre l’avancement du travail.

 

Voici ce qu’il nous dit au sujet du « rapprochement  » de la FSSPX avec Rome :

« Tôt ou tard la FSSPX sera réintégrée. Dans les faits c’est déjà le cas, le pape François ayant donné ce qui lui manquait encore : juridiction pour les confessions, et pour les mariages, la licéité de ses ordinations, et le pouvoir de juger ses prêtres en 1ère instance.

Reste un dernier « coup de tampon » que la Fraternité acceptera parce que Rome accorde tout et ne demande rien en échange. La FSSPX insiste depuis toujours qu’elle est une œuvre d’Église, et voilà que le pape partage cette conviction — que demander de plus ?

Je m’en réjouis pour la FSSPX, qui est le navire amiral du traditionalisme. JE M’EN RÉJOUIS SURTOUT ET ENCORE PLUS POUR L’ÉGLISE (sic!!!), qui depuis quelques années se réapproprie sa Tradition, par des petits pas parfois décisifs. »

 

Alors je n’irai pas jusqu’à vous dire que cet Abbé est aux ordres des forces occultes qui gouvernent l’« église », mais c’est tout comme ! Il est trop fin et intelligent pour faire ce genre de déclaration au pifomètre. Il sait ! Il connait la force irrésistible de la logique qui règne dans ce genre de milieu… Ce programme il se l’est d’abord appliqué à lui-même, en quittant le navire-amiral ! Ce qui est, à première vue, étrange, étant donné que sa réjouissance sans retenue ne colle apparemment pas avec sa décision passée… Sans doute est-il adepte du fameux précepte : “il ne faut pas mettre tous ses œufs dans le même panier” et puis le bonhomme aime se créer ses propres « happenings » sans qu’il ait besoin de l’accord de qui que ce soit ! Patron de presse et clerc à l’abri du besoin, il n’aime trop que le pouvoir qu’il sait mettre au service de ce qu’il pense être le bien pour le laisser à quelqu’un d’autre…

 

Le vocabulaire de ce clerc d’extrême droite, reflète d’ailleurs la singularité inquiétante de sa pensée. Le terme « réintégrée » en dit long sur la portée réelle du concept que recouvre ce mot !

 

Quant au « que demander de plus » il en appelle à tous ceux qui, au sein de « l’église » seraient tenté d’être plus royalistes que le roi …ou plus papistes que le « pape »……

 

Qu’est-ce qu’un navire amiral ? C’est celui qui commande toute la flotte et a à son bord le commandement suprême. On ne quitte pas un tel navire sans d’impérieuses et sérieuses raisons… C’est pourtant ce qu’a fait notre clerc avisé……

 

Quant à l’« église », M. de Tanoüarn nous dit qu’elle se réapproprie sa Tradition, ce qui en clair veut dire qu’elle l’avait perdue et c’est sans doute pour ce motif, entre autres, que M. l’Abbé l’a rejoint ! Nous sommes donc bien dans le coagula ! Merci M. l’Abbé, le message est clair !

 

Mais ce n’est pas tout ! Il y a cette relation assez désopilante de l’Abbé Nély, second assistant de Mgr Fellay, avec un personnage que je n’ose qualifier d’évêque, et pour cause ! Mais lisez plutôt :

« Il y a, certes, des rencontres étonnantes dans les avions ou les aéroports. Le costume ecclésiastique que je porte permet à ceux que je croise de savoir à qui ils s’adressent. Il m’est arrivé quelquefois — je me souviens précisément de l’aéroport de Tokyo ou de celui de Zurich — de rencontrer des évêques, qui réagissent plus ou moins bien, ou des prêtres qui viennent me voir, ont envie de discuter, veulent connaître la Fraternité. Mais nous passons de l’aéroport au prieuré et du prieuré à l’aéroport dans des délais courts, qui ne laissent pas beaucoup de place aux entrevues inopinées.

Une rencontre faite au cours de mon dernier voyage au Vanuatu, au mois de février, me revient à l’esprit. Nous venons d’ouvrir là-bas une mission dans un village et je voulais rencontrer l’évêque du lieu pour faire sa connaissance. J’arrive donc dans la cour de l’évêché avec l’abbé Bochkoltz, qui s’occupe du Vanuatu, de la Nouvelle-Calédonie et de la Nouvelle Zélande. J’aperçois un monsieur corpulent en maillot bleu, pieds nus dans des sandalettes. Je lui dis que je suis de la Fraternité Saint-Pie X et que j’aimerais rencontrer l’évêque. « Ah non ! Il n’a rien à faire avec vous, me répond-il, vous êtes hors de l’Église… » ; « Mais qui êtes-vous ? » lui dis-je alors. « Je suis l’évêque… » ; « Monseigneur, je suis désolé, je suis l’abbé Nély, deuxième Assistant, etc. » ; « Mais vous venez dans mon diocèse mettre la pagaille », me répond-il. « J’ai rencontré le SaintPère il y a quelques jours, il a été beaucoup plus agréable que vous ! » lui ai-je rétorqué. Je lui montre une photo sur laquelle je suis avec le pape François. Changeant alors complètement d’attitude, il m’a dit à ce moment-là qu’il nous tolérait, et nous nous sommes quittés là-dessus. Je lui ai promis de lui envoyer un petit mot de Rome lors de mon prochain séjour… » (Abbé Alain-Marc Nély)

 

Nous sommes encore là, j’en conviens, à mi-chemin entre le solve et le coagula !… Et notre pauvre Abbé tradi est le dindon de la farce puisqu’il se laisse avoir par la première « tolérance » venue ! Pitoyable !

 

Plus inquiétant encore, cet « évêque » de Madison aux États-Unis d’Amérique. Obéissant aux injonctions du « Cardinal » Sarah, il a demandé à tous les fidèles de son diocèse de recevoir la « sainte communion » à genoux et sur la langue !!!! Nous sommes là dans le plus pur traditionalisme bon teint ! À faire pâlir d’envie tous nos bons fraterneux et assimilés !

 

« La foi et la prière ne peuvent jamais être séparées. Et quelle est la prière la plus importante ? La Messe ! » nous déclare cet ordinaire de Madison…

 

Alors quand on sait ce qu’est « leur » messe…on se dit que les démons ont retrouvé le sens de l’humour !

« Il a demandé aux prêtres de son diocèse d’encourager les gens à recevoir la communion sur la langue et à genoux. » Pour le moment nous en sommes au stade de l’encouragement… Passerons-nous un jour à un stade plus persuasif ? C’est probable……

 

Un peu malicieux, notre « évêque » ajoute :

« Je vais demander, qu’à partir de l’automne, nos élèves apprennent à recevoir la communion sur la langue. »

 

Ça pour sûr ! Tirer la langue à leurs « prêtres » va demander à tous ces enfants ou ados une bonne dose et de concentration et d’apprentissage… Ce n’est pas comme le vélo ! ça s’oublie…la preuve !!!

Mais le ‘Mgr’ en question en rajoute une couche car, toujours en se fondant sur les déclarations de son « cardinal » préféré, il a réorienté ses tables synaxiales et même, ô scandale , a demandé à ce qu’on remette les tabernacles (qui ne contiennent que du pain azyme) sur les autels principaux des églises du diocèse. Que voilà du bel ouvrage, digne d’un coagula mûrement développé et accompli (même si cet épiscope n’est qu’un idiot utile…) !!!

 

Malheureusement pour lui, il n’a pu cacher le petit bout de queue que le diable a pris soin de nous montrer afin d’authentifier sa présence : ‘Mgr’ a interdit à ses ouailles d’assister aux messes (una cum !) de la Fraternité Saint Pie X !!!! À cause de la mentalité « schismatique » que cela générerait chez les fidèles … Et le pire c’est que notre bonhomme ‘mitré’ a raison sur ce point !

 

L’Esprit angélique veille au grain ! Il veut des vrais « catholiques » pour SON ÉGLISE, avec une bonne mentalité… À mon avis c’est bien parti !!!

Le Diable n’est certes pas un âne, mais il sait en donner les coups de pieds…si j’en juge par cette conclusion qui ne sert que de faux-nez aux raisons véritables, cachées au plus grand nombre, de l’abolition quasi générale de la communion selon l’antique pratique catholique :

 

« Les règles établies par Paul VI comme conditions pour jouir de l’indult ont surtout été ignorées. La pratique abusive a entraîné les manques de respect et les blasphèmes habituels, et donc la diminution (si ce n’est la perte) de la foi en l’Eucharistie en raison de la corrélation entre action et pensée : lex orandi, lex credendi.

Pour la gloire de Dieu et le salut des âmes (sic!!!), il est temps que les évêques prennent des mesures pour supprimer cette pratique offensante et abusive, qui est devenue la norme à la faveur d’un indult accordé par faiblesse et sans contrôle. »

 

Il y a deux manières de lire cette scandaleuse conclusion dans la bouche de conciliaires modernistes qui ont tout détruit :

1/ à la manière du tradi moyen, naïf et en passe d’être rallié : on lui fait tout gober, y compris les bonnes intentions supposées (dans un sens catholique) de ceux d’en face… Tout concourt à le faire tomber dans le piège d’une « église » renouvelée par ceux-là mêmes qui l’ont détruite !!!

2/ à la manière d’un semper idem…je n’en dirai pas plus car j’espère que l’immense majorité de mes lecteurs se reconnaîtront dans cette catégorie…

 

Merci de votre généreuse attention.

 

Pierre Legrand.

 

 

 

 

 

 

[1] Paul Roca (1830-1893), prêtre du diocèse de Perpignan en 1858, chanoine honoraire en 1869. Ensuite excommunié, il prêcha la révolution, annonça l’avènement de la synarchie. Dans ses écrits il parle souvent d’une « Église nouvellement illuminée », qui serait, annonce-t-il, influencée par le socialisme de Jésus et de ses Apôtres. « La nouvelle Église, prédit-il, qui probablement ne pourra plus rien garder de l’enseignement et de la forme primitive de l’ancienne Église, recevra néanmoins la bénédiction et la juridiction canonique de Rome ». Roca annonce aussi la réforme liturgique : « Le culte divin tel que la liturgie, le cérémonial, le rituel, tels que les prescriptions de l’Église romaine les règlent, subira une transformation à la suite d’un concile œcuménique (…) qui lui rendra la simplicité respectable de l’âge d’or apostolique, en accord avec l’état nouveau de la conscience et de la civilisation moderne ».

Roca précise les fruits de ce concile : « Il en ressortira une chose qui fera la stupéfaction du monde et qui jettera le monde à genoux devant son Rédempteur. Cette chose sera la démonstration de l’accord parfait entre l’idéalité de la civilisation moderne et l’idéalité du Christ et de son Évangile. Ce sera la consécration du Nouvel Ordre Social et le baptême solennel de la civilisation moderne ».

Autrement dit toutes les valeurs de la soi-disant culture libérale seront reconnues et canonisées à la suite du ‘concile’ [conciliabule] en question.

Puis voici ce que Roca écrit sur le pape : « Un sacrifice se prépare, qui présentera une pénitence solennelle (…). La papauté tombera, elle mourra sous le couteau sacré que les Pères du dernier concile forgeront. Le César pontifical est l’hostie consommée pour le sacrifice ». — Il faut avouer que tout cela est en passe d’arriver comme le dit Roca, à moins que Notre Seigneur ne l’empêche ! — Enfin Roca désigne les nouveaux prêtres qui paraîtront, du nom de « progressistes » ; il parle de la suppression de la soutane, du mariage des prêtres… autant de prophéties !

 

Voyez comment Roca a bien vu le rôle déterminant d’un dernier ‘concile’ [conciliabule] œcuménique, dans la subversion de l’Église !

 

Chanoine Paul Roca, Paul Antoine Étienne. Antoine Roca, son père était un fermier. Sa mère était Élisabeth Surjus.

L’hebdomadaire espagnol ¿Qué pasa?, nº 488, dit que l’ancien chanoine Roca, était Initié du 33ème degré des franc-maçonneries Britanniques et françaises. (ndlr CatholicaPedia)

V² ESCROQUERIE