Lundi dernier, l’Église nous donnait à contempler un martyr du cycle pascal puisqu’il fut massacré dans sa prison par ordre de son père, pour avoir refusé de recevoir des mains d’un évêque arien la sainte Communion à l’occasion de la solennité de Pâques. Tandis qu’il était apocrisiaire à Constantinople, saint Grégoire le Grand apprit du saint évêque Léandre de Séville les détails de ce martyre et, devenu Pontife, il les consigna au troisième livre de ses Dialogues. L’insertion du nom de saint Herménégilde dans le Missel Romain ne date cependant que du temps d’Urbain VIII.
Vous m’avez protégé, ô Dieu, contre l’assemblée des méchants, contre la multitude de ceux qui commettent l’iniquité, alléluia, alléluia.
Ps. Ibid., 2.Exaucez, ô Dieu, ma prière lorsque je vous implore ; délivrez mon âme de la crainte de l’ennemi.
En 2020 qui sont les hérétiques avec qui il n’est pas même permis de prier ?
— Rome et la secte conciliaire : ses faux-papes, ses faux-cardinaux, ses faux-évêques, ses faux-prêtres, ses fidèles apostats ;
— mais aussi ceux qui veulent être catholiques en reconnaissant la secte conciliaire : de Blignières, l’Institut du Christ-Roi, la Fraternité Saint Pierre, la Fraternité saint Pie X, faisant de chaque fidèle un Maranne (un être double), les gens des demi-vérités, que dom Guéranger redoutait le plus ;
— et même enfin, les clercs pas clairs sur certains points gravissimes, comme sur le secret de La Salette.
Nous vivons des évènements graves, dont seul Dieu, le grand oublié, connait l’issue.
Il ne veut que des EST, EST ; NON, NON.
DOM GUÉRANGER
L’ANNÉE LITURGIQUE
LE XIII AVRIL, SAINT HERMÉNÉGILDE, MARTYR.