Répertoire 2019 des centres de Messes « Non Una-Cum »

 

Voici la version mise à jour du répertoire des Messes Non Una-Cum (2019), réalisé par l’abbé Héctor Lázaro Romero :
https://catholicapedia.net/messe/2019_Centres-de-Messe.pdf

 

 

Note de l’Abbé Héctor Lázaro Romero :

Voici une liste des chapelles et des centres de Messe appartenant à différents groupes et communautés professant intégralement la foi catholique, apostolique, romaine, et qui en conséquence soutiennent publiquement la vacance actuelle du Siège Apostolique. Pour ce motif, ne figurent pas ici ceux qui professent des hérésies ou des erreurs contraires à l’enseignement de la Sainte Église Catholique Romaine, à sa doctrine, à sa discipline ou à sa théologie : comme c’est le cas pour ceux qui sont en rapport avec les “orthodoxes” ou les “vieux catholiques” ; ou aussi avec les “conclavistes” ou avec ceux qui nient le baptême de désir ou nient la validité des ordinations de Mgr Ngo-dinh-Thuc ou de Mgr Lefebvre ; ou ceux qui ont reçu les Ordres de manière douteuse ou contraire à l’esprit et à la pratique de l’Église (comme c’est le cas pour les “lignées épiscopales” qui descendent des “évêques mariés”) ; ou ceux qui collaborent avec la Fraternité Saint Pie X ou avec les communautés “Ecclesia Dei” ou “Motu proprio”. Les centres de Messe de cette liste n’appartiennent à personne qui, d’après nos connaissances, soit inclus dans les catégories que nous venons de mentionner. Toute aide pour améliorer, compléter ou corriger cette liste — compte tenu des critères exposés — est bienvenue.

Abbé Héctor Lázaro Romero

 

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Selon le principe catholique du Nullam Partem (nulle part avec des compromis, des irénistes, des hérétiques, des suspects d’hérésie, etc. : contre l’indifférentisme, le libéralisme et l’américanisme) — cher à notre ami Pierre Legrand —, il est illicite pour un Fidèle (i. e. “vrai catholique” semper idem) de recevoir les Sacrements des vivants (Eucharistie) de la part de Prêtres ou Évêques qui ne sont pas Orthodoxes dans la Doctrine. En revanche, dans sa Miséricorde, l’Église nous autorise à pouvoir recevoir les Sacrements des Morts (Baptême et Pénitence). La privation de Messes fait partie du Châtiment, et il ne faut pas oublier que le but premier de la Messe n’est pas de « nous faire plaisir » ni d’entretenir notre dévotion ou bien nos relations de sympathies humaines mais bien de rendre un culte qui soit agréable à Dieu et qui soit rendu dans l’intimation de l’Église.

 

Cela ne doit pas nous dispenser de lire notre Messe – quotidiennement si possible – et de sanctifier le Dimanche, la Communion Spirituelle peut être aussi puissante que la Communion Sacramentelle, nous devons en être certains. Aussi, le Chapelet quotidien est le minimum vital, l’idéal étant le Rosaire chaque jour – mais ça n’est pas donné à tout le monde.

 

Quant à ceux qui accuseraient certains de ne pas se rendre à tel ou tel lieu de messe, et que ce serait là un « schisme pratique » ou une « hérésie », qu’ils méditent et la profondeur et l’étendue de la crise actuelle qui a commencé depuis des décennies, et pensent aux autres périodes très troublés de l’histoire de l’Église (crise arienne, pornocratie pontificale (1), Grand schisme de l’Occident, la Réforme protestante, la crise au Japon également, et dans d’autres lieux géographiques où il y eut des problèmes « endémiques » : absence de hiérarchie, etc.) avant de condamner ou même juger hâtivement…

 

 

 

 

 

 


 

[1] La “pornocratie pontificale”, parfois abrégée en pornocratie, est une expression qui désigne, dans l’historiographie traditionnelle, une période particulière de la papauté de 904 à 963. Cette période est qualifiée ainsi par le cardinal Baronius au XVIe siècle puis par les historiens allemands du XVIIIe siècle qui utilisent l’expression « Römisches Hurenregiment » signifiant littéralement « gouvernement romain des putains ».