
Mgr Tissier de Mallerais à Écône : une déclaration incendiaire tous les 5 ans…
Cave Ne Cadas
Publié le 4 juillet 2016
Nous revenons, comme promis, sur le sermon de Mgr Tissier de Mallerais à Écône, le 29 juin 2016. Il y a quelques jours, nous posions la question :
« Mgr Tissier mourra-t-il en menteur ou en combattant de la Foi ? »…
Or il semble bien que Monseigneur de Mallerais soit plutôt dans le « mensonge » que dans le « Combat de la vrai Foi » !
En effet, Monseigneur trompe ses fidèles en n’allant pas au bout de ses bonnes “questions ; réflexions ; démonstrations”… car — comme vous le verrez ci-dessous — attirer à nouveau l’attention sur les problèmes posés par le nouveau ‘rite d’ordination’ de Paul VI, en ce qui concerne non seulement l’ordination des prêtres, mais surtout – et c’est beaucoup plus important – la consécration des évêques sans donner la conclusion qui s’impose…c’est TROMPER ses fidèles !
Mensonge : Le mensonge est l’énoncé délibéré d’un fait contraire à la vérité, ou encore la dissimulation de la vérité. Parler avec l’intention de tromper.
Car si la secte marrane Conciliaire n’a pas d’évêques valides, il devient inutile de s’interroger sur la validité de son rite d’ordination des prêtres, car il faut impérativement un évêque valide pour conférer validement les saints ordres.
Car si la secte marrane Conciliaire n’a pas d’évêques valides, les « prêtres » des instituts « Ecclesia Dei » sont, tout comme les « prêtres » de la secte… des laïcs déguisés en prêtres…
- Administration apostolique personnelle Saint-Jean-Marie-Vianney, diocèse de Campos (Brésil) ;
- Fraternité sacerdotale Saint-Pierre ;
- Institut du Christ-Roi Souverain Prêtre ;
- Institut du Bon-Pasteur ;
- Institut Saint-Philippe-Néri, en Allemagne ;
- Abbaye Sainte-Madeleine du Barroux ;
- Monastère Sainte-Marie de la Garde ;
- Abbaye Notre-Dame de Fontgombault ;
- Abbaye Notre-Dame de Randol ;
- Abbaye Notre-Dame de Triors ;
- Abbaye Notre-Dame de Gaussan ;
- Institut de la Sainte-Croix de Riaumont ;
- Abbaye Notre-Dame de l’Annonciation de Clear Creek, aux États-Unis ;
- Abbaye Notre-Dame-de-l’Annonciation du Barroux ;
- Abbaye Notre-Dame-de-Fidélité de Jouques ;
- Abbaye Notre-Dame-de-Miséricorde de Rosans ;
- Fraternité Saint-Vincent-Ferrier ;
- Dominicaines du Saint-Esprit ;
- Sœurs du Précieux-Sang, en Suisse ;
- Chanoines réguliers de la Mère de Dieu ;
- Chanoines réguliers de la Nouvelle Jérusalem, aux États-Unis ;
- Chanoines réguliers de Saint-Jean-de-Kenty, aux États-Unis.
…ça fait beaucoup de “clowns” tout cela ! …en plus des Conciliaires !
Mais le drame, c’est que pour ces faux-tradis… leurs « fidèles » n’adorent que DU PAIN !
Je vous recommande aussi chers lecteurs, de lire avec attention le commentaire de notre cher « Nordland » au sujet de Mgr Tissier :
Du Mgr Tissier de Mallerais pur jus : une déclaration incendiaire tous les 5 ans…
Rappelez-vous le sermon sur la gnose ou bien le fameux tabula rasa…
NOVUS ORDO WATCH
Au cours du Sermon du 29 Juin
F$$PX :
Mgr Tissier relance le débat sur la validité
des ordinations de l’église [secte] Conciliaire
Le 29 juin de chaque année, en la fête des saints Pierre et Paul, la Fraternité Sacerdotale Saint-Pie X confère des ordinations sacerdotales et diaconales dans son séminaire principal d’Écône, en Suisse. Cette année, Mgr Tissier de Mallerais était le principal célébrant lors de l’ordination de dix nouveaux prêtres et douze nouveaux diacres ; il était assisté en cela par Mgr Bernard Fellay et Mgr Alfonso de Galarreta.
Dans son sermon, Mgr Tissier a abordé la question épineuse de la validité du rite postconciliaire d’ordination sacerdotale, promulgué en 1968 par le « Pape » Paul VI. Nous proposons ci-dessous quelques parties du sermon relatives à cette question ; elle s’appuie sur le texte original, qui figure intégralement sur le site Internet du District de France de la FSSPX, La Porte Latine. [Voir l’article d’hier, ndlr]
Bref rappel (en anglais) de la réalité :
- Unholy Orders: The Modernist Ordination Rite of Paul VI (1968)
- Why the Novus Ordo Rite of Episcopal Consecration is invalid
- Michael Davies: An Evaluation by John Daly – voir Chapitre IX, sections B et C
On trouvera ci-après la partie du sermon de Mgr Tissier traitant du problème. Bien que l’évêque de la Fraternité Saint-Pie X parle des sections du rite postconciliaire d’ordination des prêtres qui, à strictement parler, n’ont aucun rapport avec la validité — puisque, comme il le reconnaît lui-même, elles figurent dans le rite après que le sacrement a été (prétendument) conféré —, l’important n’est pas de savoir si ses arguments sont valables ou non, mais tient simplement au fait curieux que l’évêque français aborde à nouveau ce sujet extrêmement épineux qui pourrait opposer un obstacle insurmontable aux efforts de réconciliation actuels entre la direction de la Fraternité et le Vatican :
« [Il est urgent]… que la Fraternité Sacerdotale Saint-Pie X, qui a eu cet héritage de l’Église, par notre vénéré fondateur, communique cet idéal et même cette réalité catholique du sacerdoce médiateur et sanctificateur des âmes, du prêtre homme de la prière et de la grâce. Et que la Fraternité prenne tous les moyens opportuns aujourd’hui, vu la situation de l’Église, pour transmettre à tous les prêtres de l’Église, cette vérité du sacerdoce de Notre-Seigneur Jésus-Christ, la réalité du Christ Prêtre et Roi, la communiquer à toute l’Église.
« Cette nature du prêtre comme médiateur me semble très simplement illustrée dans la cérémonie d’ordination sacerdotale.
« Par l’onction des mains du prêtre, par la tradition du calice et de la patène, et par la deuxième imposition des mains accompagnée du pouvoir d’absoudre les péchés. Or ces trois rites sont accomplis à la fin de l’ordination, quand les ordinands sont déjà prêtres par l’imposition silencieuse des mains de l’évêque et la préface consécratoire. Ils sont déjà prêtres. Néanmoins l’Église insiste, par ces trois rites secondaires, pour préciser quelle est la nature du pouvoir du prêtre.
« Et tout d’abord l’onction des mains, si belle, si significatrice. Le prêtre n’est plus un homme comme les autres, il est un consacré puisqu’il reçoit l’onction de ses mains. En oignant les deux mains de l’ordinand et de l’ordonné, le prêtre prononce ces paroles : « Consacrez et sanctifiez, Seigneur, par cette onction et notre bénédiction ces mains afin que tout ce qu’elles béniront et consacreront soit consacré et sanctifié au nom du Seigneur ». Désormais par vos mains, chers candidats au sacerdoce, vous accomplirez des merveilles, vous allez consacrer et sanctifier. Consacrer à la messe, bien entendu, en tenant le calice qui va devenir le calice du Précieux Sang, en tenant la patène qui va devenir la patène qui soutient Notre-Seigneur Jésus-Christ, son corps immolé. Vous allez donc consacrer la sainte Eucharistie, renouveler sacramentellement le sacrifice de la croix. Et vous allez sanctifier les âmes par vos mains, par toutes les bénédictions de l’Église, par le baptême, par la sainte communion que vous allez donner.
« Or, bien chers fidèles, cette merveilleuse onction des mains du prêtre a été truquée par l’Église conciliaire depuis 46 ans. Paul VI a institué d’autres paroles, qui ne parlent ni de consécration, ni de sanctification. C’est pourquoi nous gardons précieusement ce trésor de ces prières de l’ordination.
« Deuxième rite, c’est le rite de la présentation au jeune prêtre du calice et de la patène, avec des paroles très claires : « Recevez le pouvoir d’offrir le sacrifice à Dieu ». Ces paroles vous ne les trouvez pas dans les autres parties de l’ordination. Nulle part. C’est dans ce rite secondaire que vous trouverez la précision ultime de ce qu’est le sacerdoce que vous allez recevoir. Recevez le pouvoir d’offrir à Dieu le sacrifice, et il continue, « et de célébrer des messes tant pour les vivants que pour les morts au nom du Seigneur ». De célébrer des messes, c’est bien clair, tant pour les vivants que pour les morts.
« Non pas seulement un sacrifice de louange pour les vivants mais aussi le sacrifice d’expiation et de propitiation pour les âmes du purgatoire dont on ne parle plus dans l’Église aujourd’hui. Votre sacerdoce est un sacerdoce qui a des effets dans l’éternité, non seulement sur la terre mais au ciel pour faire entrer des âmes au ciel et au purgatoire pour délivrer les âmes.
« Monseigneur Lefebvre nous disait : « Le prêtre est un homme d’éternité, qui ne vit pas seulement dans le temps mais dont le sacerdoce a des effets éternels ».
« Or, cette belle prière a été truquée, encore une fois, par l’Église conciliaire, le nouveau rite d’ordination où l’évêque présente le calice et la patène, avec le vin et l’hostie oui, en disant simplement : « Recevez les dons des fidèles pour les offrir à Dieu ». Alors qu’est-ce que c’est ? Vous recevez les dons des fidèles pour les offrir à Dieu ? C’est tout ? Nous ne recevons pas le don des fidèles, nous recevons le don de Dieu qui est Notre-Seigneur Jésus-Christ immolé sur la croix, pour l’offrir à nouveau à Dieu son Père. Voilà la vérité ! Nous ne pouvons pas, évidemment, accepter ce nouveau rite d’ordination truqué qui fait peser des doutes sur la validité de nombreuses ordinations selon le nouveau rite.
« Et enfin le troisième beau rite, secondaire il est vrai et pourtant si important, le pouvoir d’absoudre les péchés. Le prêtre dit ceci à l’ordinand, en déployant sa chasuble pour signifier que désormais il va pouvoir exercer son sacerdoce et toutes ses fonctions de prêtre, il lui dit : « Recevez le Saint-Esprit. Les péchés seront remis à ceux à qui vous les remettrez, ils seront retenus à ceux à qui vous les retiendrez ». Les belles paroles de Notre-Seigneur aux apôtres le jour de Pâques, le soir du jour de Pâques, quoi de plus beau ? D’exprimer ce pouvoir, que les jeunes prêtres ont déjà reçus par l’imposition des mains silencieuse et la préface c’est vrai, mais l’exprimer de façon explicite que le prêtre a le pouvoir de remettre les péchés. Vous me direz, mais Dieu seul peut remettre les péchés. Précisément le prêtre est l’instrument de Dieu, Notre-Seigneur Jésus-Christ, pour remettre les péchés.
« Or bien chers fidèles cette prière, ce rite de transmettre le pouvoir de remettre le péché, a été simplement supprimé du nouveau rite de l’ordination. Il n’en est plus question. Donc ce nouveau rite d’ordination n’est pas catholique. Et donc nous continuerons bien sûr fidèlement à transmettre le sacerdoce réel et valide, et valide, par le rite traditionnel de l’ordination sacerdotale. »
(Source : Sermon de Mgr Tissier de Mallerais le 29 juin 2016 à Écône : qu’en est-il de la validité du nouveau rite d’ordination ? » (La Porte Latine)
Une « Église » capable de promulguer, pour tout le rite romain, un rituel d’ordination d’une validité douteuse ou, comme c’est le cas de la consécration des “évêques”, d’une invalidité certaine, n’est assurément pas l’Église catholique romaine, car en la matière, l’Église est infaillible par l’assistance spéciale du Saint-Esprit :
On trouvera ci-dessous la traduction en français de ce que Gerard van Noort a écrit à ce sujet dans Dogmatic Theology II: Christ’s Church [Westminster, MD: The Newman Press, 1957], n° 91 et 92 ; les italiques sont de l’auteur, et le soulignement est de nous.)
« Assertion 3 : L’infaillibilité de l’Église s’étend à la discipline générale de l’Église. Cette proposition est théologiquement certaine.
« Par l’expression “discipline générale de l’Église”, il faut entendre les lois ecclésiales adoptées pour l’Église universelle en vue de la direction du culte chrétien et de la vie chrétienne. On relèvera les mots indiqués en italiques : “lois ecclésiales, adoptées pour l’Église universelle”.
« Émettre des commandements, cela relève non pas directement de l’office enseignant, mais de l’office dirigeant. Les lois disciplinaires ne sont qu’indirectement un objet d’infaillibilité ; autrement dit, elles le sont uniquement du fait de la décision implicite qu’elles recèlent. Quand les dirigeants de l’Église adoptent une loi, ils émettent un jugement en deux parties ; 1 : “Cette loi cadre avec la doctrine de l’Église en matière de foi et de morale”, c’est-à-dire qu’elle n’impose rien qui soit contraire à la vraie foi et à la morale. Il s’agit là d’un décret doctrinal ; 2 : “Cette loi est des plus opportune eu égard à toutes les circonstances”. Il s’agit là d’un décret de jugement pratique.
« Il serait certes téméraire de dénigrer l’intemporalité d’une loi, surtout au moment même où l’Église impose ou réaffirme expressément celle-ci ; pourtant, l’Église ne prétend pas être infaillible lorsqu’elle elle émet un décret de jugement pratique. Car ses dirigeants n’ont jamais revendiqué le plus haut degré de prudence dans leur conduite des affaires. Il reste que l’Église est infaillible quand elle émet un décret doctrinal, comme on l’a laissé entendre ci-dessus – et dans une mesure telle qu’elle ne peut jamais adopter une loi universelle qui serait contraire à la vraie foi ou à la morale ou qui, de par sa nature même, risquerait de blesser les âmes.
« L’infaillibilité de l’Église dans les matières disciplinaires, vues sous cet angle, s’harmonise magnifiquement avec la mutabilité de lois même universelles. Car même parfaitement conforme à la vérité révélée, une loi peut – en raison d’un changement de circonstances – devenir moins opportune, voire inutile, de sorte que la prudence peut en dicter l’abrogation ou la modification.
« Preuve :« 1. Tirée du but de l’infaillibilité.- L’Église a reçu le don d’infaillibilité afin de pouvoir sauvegarder la totalité de la doctrine catholique et d’être pour tous les hommes l’enseignant digne de foi du mode de vie chrétien. Mais si elle pouvait errer de la manière dont on l’a prétendu lorsqu’elle légiférait au sujet de la discipline générale, elle ne serait plus ni un loyal gardien de la doctrine révélée, ni un enseignant digne de foi du mode de vie chrétien. Elle ne serait pas un gardien de la doctrine révélée, parce que l’adoption d’une mauvaise loi équivaudrait pratiquement à une définition doctrinale erronée ; chacun penserait naturellement que ce que l’Église a commandé est conforme à la vraie doctrine. L’Église ne serait pas un enseignant du mode de vie chrétien, parce que ses lois introduiraient de la corruption dans la pratique de la vie religieuse.
« 2. Tirée de la déclaration officielle de l’Église, qui a stigmatisé comme étant “au moins erronée” l’hypothèse selon laquelle « l’Église, dirigée par l’Esprit de Dieu, [pourrait] établir une discipline non seulement inutile et trop onéreuse pour la liberté chrétienne, mais encore dangereuse, nuisible et conduisant à la superstition et au matérialisme” (Pape Pie VI, Bulle Auctorem Fidei, erreur n° 78 ; Denz. 1578).
« Corollaire :« L’axiome bien connu Lex orandi est lex credenti (la loi de la prière est la loi de la foi) représente une application spéciale de la doctrine de l’infaillibilité de l’Église dans les matières disciplinaires. Ce qu’il veut dire, en effet, c’est que les formules de prière approuvées pour un usage public au sein de l’Église universelle ne peuvent contenir d’erreur contre la foi ou la morale. Mais on aurait grand tort d’en conclure que tous les faits historiques consignés ici et là dans les leçons du Bréviaire romain, ou toutes les explications des passages scripturaires utilisés dans les homélies du Bréviaire, doivent être considérés comme infailliblement vrais. En ce qui concerne les premiers, ces faits particuliers ne constituent pas un objet d’infaillibilité, car ils n’ont pas forcément de rapport avec la révélation. Quant aux seconds, l’Église en ordonne la récitation non parce qu’ils sont assurément vrais, mais parce qu’ils sont édifiants. »
Par ailleurs, le Concile de Trente a fulminé l’anathème suivant :
« Si quelqu’un dit que les cérémonies, les ornements et les signes extérieurs dont use l’Église catholique dans la célébration de la Messe sont plutôt des choses qui portent à l’impiété que des devoirs de piété et de dévotion : qu’il soit anathème » (Concile de Trente, Session 22, Canon VII).
La théologie de la Fraternité Saint-Pie X, par contre, est un fouillis aussi confus que semeur de confusion. Nous l’avons démontré bien des fois auparavant, mais peut-être jamais aussi succinctement que par ce défi :
► « — Douze questions inconvenantes posées à la FSSPX »
Puissent tous les clercs et fidèles de la Fraternité Saint-Pie X se rendre compte enfin que leur « Pape » n’est manifestement pas catholique et, partant, qu’il ne peut être le chef de l’Église catholique davantage qu’on ne peut être célibataire quand on est marié.
Eh oui, c’est ainsi ! (désolé, Michael Matt…)
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Source : Novus Ordo Watch : http://www.novusordowatch.org/wire/tissier-validity-ordination.htm
Traduction : le CatholicaPedia.net
(Que notre traducteur soit encore une fois et toujours remercié pour son travail professionnel)
ÉtiquetéBernard Tissier de Mallerais, Combat de la vrai Foi, combattant de la foi, Conciliaires, consécration des évêques, Ecclesia Dei, église Conciliaire, évêques valides, faux-tradis, Fraternité Sacerdotale Saint-Pie X, FSSPX, Gerard van Noort, invalidité, invalidité nouveaux sacrements, laïcs déguisés en prêtres, mensonge, menteur, Mgr Alfonso de Galarreta, Mgr Bernard Fellay, Mgr Tissier, nouveau rite, Novus Ordo Watch, ordination des prêtres, pas catholique, Paul VI, R & R, Reconnaître & Résister, rite d’ordination, semeur de confusion, trompe ses fidèles, tromper