
Un grand résistant au conciliabule qui a mené le bon combat : LE R.P. SÁENZ Y ARRIAGA
Cave Ne Cadas
Publié le 21 mai 2017
Bonum certamen certavi cursum consummavi fidem servavi
J’ai combattu le bon combat, j’ai achevé ma course, j’ai gardé la foi
2 Timothée 4:7
LE R.P. SÁENZ Y ARRIAGA
Il est urgent de faire connaître en France la doctrine d’un théologien remarquablement clairvoyant et lucide, le Révérend Père Sáenz y Arriaga. Quand le R.P. Guérard des Lauriers était encore avec Mgr Lefebvre sans se poser de questions sur le “Saint-Père”, au début des années 70, le R.P. Sáenz résistait en face dès les années 60 à ce qu’il appelait « la nouvelle église montinienne », et non pas conciliaire ! Pour le R.P. Sáenz, la question de la légitimité de Montini s’est posée très tôt, car il avait compris, bien avant le conciliabule de «Vatican d’Eux», la tentative de subversion puis de prise de pouvoir par le marrane Pietro Pierleoni qui se fit appeler « pape Anaclet » au temps de saint Bernard.

Disponible aux Éditions ACRF,
50 AVE DES CAILLOLS – 13012 MARSEILLE ; 58 € franco.
Nous reproduisons donc ci-dessous un article de Monsieur l’Abbé Zins paru dans Sub Tuum Præsidium n°74 d’avril 2003 :
« Joaquín Sáenz y Arriaga est né à Morelia, au Mexique, le 12 octobre 1899, 10e d’une famille de 13 enfants. Sa double parenté, paternelle et maternelle, a compté des dizaines de religieux et prêtres, dont plusieurs Évêques. Il fit ses études primaires à l’Institut du Sacré-Cœur de Jésus, des Frères des Écoles Chrétiennes. Adolescent, attiré par le silence, la contemplation et le désir de s’offrir totalement à Dieu, il songe à entrer chez les Chartreux. Sur les conseils de Mgr Leopold Ruis y Flores, il rejoint les Jésuites, n’ayant pas encore atteint ses 17 ans. Envoyé en Espagne pour ses études, il y apprendra le décès de son frère Prêtre, Luis, emporté par le typhus en 1917. C’est aussi de là qu’il suivra de loin la Croisade des Cristeros, et le Martyre de son confrère, le R.P. Pro (cf. STP n° 50). Après la fin de ses études secondaires, puis de son scolasticat, qui chez les Jésuites dure dix ans et comprend le cursus de philosophie et théologie, une période de professorat puis un second cursus, il est ordonné Prêtre le 30 avril 1930, en l’église San Felipe de Guadalajara. En raison de la profondeur de son intelligence, ses supérieurs lui demandent de poursuivre ses études supérieures pendant deux ans, après son ordination. II atteint ainsi le 4e degré des grades en théologie, avec le titre de Maître lauréat très rarement attribué, alors que la plupart des théologiens de haut niveau s’arrêtent au 3e, à celui de Docteur. Ce qui le conduira à s’occuper tout au long de sa vie de centaines d’étudiants et étudiantes, soit comme professeur, soit comme recteur d’œuvre, soit comme aumônier ou directeur et conseiller spirituel. Il est d’abord nommé auxiliaire d’un Père jésuite plus âgé, à l’Université Autonome Catholique de Guadalajara, où son souvenir est resté présent dans les mémoires jusqu’à aujourd’hui, puisque ceux que l’on nomme à présent les “sédévacantistes” y sont nombreux. Très marial, il suggère l’unification des diverses fédérations mariales du Mexique par la fondation d’une Confédération Nationale des Congrégations Mariales du Mexique, afin d’en améliorer la coordination et d’en augmenter l’influence bienfaisante.
« Ce projet aboutira en 1939, et il sera choisi pour en être le premier Directeur. Il occupera ce poste, en lequel ses grandes capacités pourront produire le meilleur de leur efficacité, de 1939 à 1947. Il fonde et rédige une revue mensuelle de liaison et d’instruction de ces œuvres mariales, écrit livres et brochures, organise de nombreux Congrès Mariaux locaux. Des pèlerinages, des conférences, réunions, etc., s’occupant surtout des étudiants et étudiantes. Ce sera la période la plus heureuse, humainement parlant, et extérieurement la plus fructueuse de sa vie. »

Photo après l’ordination sacerdotale du Père Joaquín Sáenz y Arriaga. De gauche à droite : Mgr. Joaquín Saénz Arciga, Doyen de la Cathédrale de Morelia, oncle du père Joaquín Sáenz Mons. Francisco Orozco y Jiménez, archevêque de Guadalajara. Père Joaquín Saénz Arriaga. Mons. Leopoldo Lara Torres, évêque de Tacámbaro.
Effroyable avant-coureur de la subversion des structures ecclésiastiques
Un événement, d’autant plus dangereux que non perçu sur le moment, va en effet commencer à briser en apparence la courbe jusque là ascendante de la fécondité de son apostolat. Car la nomination d’un autre jésuite, de tendance et de style opposés au sien, comme Directeur des Œuvres Mariales, ne sera point le fait du hasard. Elle ne sera qu’un des nombreux changements effectués dans la ligne collective de conduite, d’apostolat et d’enseignement des Jésuites, dus à l’élection d’un nouveau Général, le P. Janssens. (Élu le 15/9/1946, après quatre ans de vacance suite à la mort du R.P. Ledoschwsky, Général de 1915 à 1942, et en raison de la seconde guerre mondiale.)
À considérer attentivement ces transformations internes et externes des Jésuites à cette époque, dans un sens très progressiste préparant la révolution de Vatican II (d’Eux), on est porté à déduire que ce nouveau chef était un infiltré. Dès lors, les postes-clés seront confiés à des progressistes, tous les Pères formés traditionnellement, à l’ancienne, commenceront à être traités comme des attardés, voire des anormaux. La plupart, comme le R.P. Sáenz, commenceront humblement à obéir, puis beaucoup seront conduits à résister aussi discrètement qu’énergiquement, en particulier quand, en avance même sur les athées ou laïcs acharnés, il leur sera demandé d’enseigner ce que l’on a tristement appelé depuis l’éducation sexuelle dans leurs collèges, écoles ou universités. Nombreux seront les vénérables Pères à être envoyés par leurs supérieurs locaux chez des psychiatres, à devoir y subir des « examens » et même des traitements, avec piqûres à l’insuline et électrochocs.
Comme si de telles inimaginables horreurs ne suffisaient pas, certains d’entre eux seront même internés en psychiatrie ! C’est ce qui arriva au pauvre R.P. Sáenz dès 1948. Hospitalisé, suite à un accident de voiture, il fut endormi par une piqûre administrée à son insu sur la demande de son supérieur local et transféré dans une clinique psychiatrique. Combien douloureux fut pour lui le réveil en un tel contexte. Encore ne réussit-il à en être délivré que grâce au dévouement d’une de ses sœurs, Guadalupe, à l’intervention d’un de ses cousins médecin psychologue, et surtout à celle de l’Archevêque, Mgr Luis Maria Martinez, alerté par sa sœur. Alors nommé comme auxiliaire d’un supérieur et de deux autres confrères, soumis à la nouvelle tendance, à l’Université Autonome de Puebla, il y verra impuissant les infiltrations d’étudiants et de professeurs marxistes favorisées par les nouveaux Jésuites, avant que les communistes s’emparent ouvertement de la direction de l’Université. En 1952, lors d’une seconde hospitalisation après un autre accident, craignant la récidive de ce qu’il avait subi 4 ans plus tôt, il refusera tout contact avec un psychiatre, ainsi que de monter dans une ambulance devant le conduire à Mexico. Il écrira par la suite à ce sujet :
« Je revivais le redoutable traumatisme psychique que j’avais souffert 4 ans auparavant quand, en des circonstances identiques, le P. Socio vint avec une ambulance pour me transférer du Sanatorium Espagnol, après m’avoir fait une injection [pour l’endormir] et me conduire à l’asile du Docteur Falcon, en lequel j’ai souffert les moments les plus durs et angoissants de ma vie… Personne ne peut comprendre ce que signifie l’indescriptible tragédie d’un Prêtre, conscient de ses actes, qui est interné dans une clinique psychiatrique parmi les déments. C’est l’écroulement de son Sacerdoce, de son apostolat, de son prestige, de sa famille, de sa dignité humaine même. »
Si l’on reconnaît en cela des méthodes à la bolchevique, elles sont plutôt ahurissantes de la part d’ecclésiastiques ! Pourtant, le R.P. allait devoir subir à la fin de sa vie une épreuve en un sens plus dure encore. En attendant, ses supérieurs, local et provincial, profitèrent de cette hospitalisation et de ce refus de transfert, pour lui enlever toute fonction et l’expédièrent dans une maison jésuite isolée pour finir de le mettre sous le boisseau. Après un rapport fait au Supérieur Général à Rome des graves faits dont il avait été témoin à l’Université de Puebla, une réponse lui ayant fait comprendre la complicité de ces instances supérieures, il demanda à être relevé de ses vœux de religion, comme d’autres Jésuites furent réduits à le faire.
Le voilà donc repoussé par les siens, écarté de sa famille religieuse. Heureusement, il lui reste à l’appui de sa famille naturelle, d’Évêques, de Prêtres et de baptisés encore demeurés fidèles à l’esprit catholique et à la charité chrétienne. Cette phase si éprouvante de son transit ici-bas, non moins que cette expérience d’infiltrations et de révolutions internes avec complicité de la plus haute autorité des Jésuites, allaient être déterminantes pour le préparer psychologiquement à des combats plus terribles et à découvrir des infiltrations d’une envergure beaucoup plus redoutable encore. En outre, si sa nouvelle situation s’avère plus aléatoire et moins stable, elle lui laissera une relative indépendance qui lui fournira plus de temps pour étudier, plus de recul en sa solitude pour réfléchir et plus de liberté pour parler publiquement.
Intermède fructueux avant la dévastation conciliaire
Avant d’obtenir son incardination dans l’Archevêché de Mexico, le R.P. Sáenz propose ses services à des curés, comme à celui de la paroisse de la Divine Providence à Mexico, voyage à travers son pays, se rend notamment là où il se sait apprécié et soutenu. Instruit par sa triste expérience du mal interne qui ronge l’institut d’élites qu’il a dû quitter, constatant un peu partout le travail encore souterrain du progressisme et du communisme, il prêche la bonne et vraie doctrine catholique. Il donne conférences, exercices spirituels de Saint Ignace, sermons, aide des curés dans l’administration des Sacrements, s’attachant surtout à former, conseiller, guider et soutenir dans la vertu la jeunesse, spécialement estudiantine.
II ouvre à Mexico une maison pour servir de centre d’appui aux étudiants, les aidant dans leurs études, les orientant dans le choix de leur état de vie ou de leur carrière, célébrant pour eux la Sainte Messe, les entraînant à réciter avec lui le Saint Rosaire. Puis, tout en continuant ce genre d’activité et ses déplacements à travers le pays, connu pour son zèle, sa bonne doctrine, sa piété, sur la demande de la Mère Supérieure de la Congrégation des Adoratrices Perpétuelles du Saint Sacrement, il est nommé par l’Archevêque de Mexico confesseur ordinaire de cette communauté. Comme la Mère Maria Rosa Guadalupe de la Santa Cruz, réitère deux fois sa demande à la fin de chaque triennat, il exerce cette fonction de 1961 à 1970. Par ailleurs, le R.P. étudie sans cesse, lit et écrit beaucoup, se tient au courant des événements, surtout ecclésiastiques, et voyage à nouveau en Europe, principalement au centre de la Catholicité, à Rome. En 1950 déjà, à la tête d’un pèlerinage estudiantin, il voit cinq fois le Pape Pie XII, et une photographie le montre aux côtés du Souverain Pontife, entouré de tous côtés par les étudiants. En 1958, il a de nouveau la consolation de voir plusieurs fois le Pape, et lors d’une audience, d’être encore photographié, avec sa sœur Guadalupe, aux côtés de Pie XII. Ce qui est une marque supplémentaire de son dévouement à la Papauté, déjà clairement manifesté en 1947 dans son livre : « Donde esta Pedro, esta la Iglesia ». Comme il le souligne à diverses reprises dans ses deux livres majeurs de 1971 et 1973, c’est d’ailleurs cette Foi dans le caractère de Rocher inébranlable de la Papauté qui le conduira à comprendre que là où la Foi et les Mœurs sont mis en branle, là n’est pas le Rocher inébranlable.
Premières investigations sur les origines et causes de la révolution conciliaire
Après le trépas de Pie XII, le 9/10/1958, et la pseudo-élection de l’infiltré rosicrucien Roncalli, reprenant le nom d’un antipape, “Jean XXIII”, tout va très vite. Dès l’annonce de l’ouverture d’un “Concile” [conciliabule…], le R.P. Sáenz, conscient du danger et averti lors de ses voyages en Europe par quelques Évêques et Prêtres avisés du projet révolutionnaire des progressistes, repart pour Rome. Il sera mêlé à l’équipe de théologiens qui rédigera une brochure : « Complot contre l’Église », signé du pseudonyme collectif Maurice Pinay, qui circulera parmi les Pères du “Concile” [conciliabule…]. Lui-même s’en fera l’écho dans un feuillet intitulé : « Carta de infomacion a los obispos de Espana, Portugal y America », en lequel il rapporte ce qu’il a lui-même appris en Europe. Il signale notamment que Roncalli a eu comme amis de hauts dignitaires maçons quand il fut Nonce à Paris, et a remis de fausses attestations de Baptême à des Juifs durant la guerre, quand il fut Nonce en Turquie et Bulgarie. Il ne savait donc pas encore un fait plus grave : celui de l’initiation maçonnique de Roncalli et de sa participation à des travaux de loges à Paris et en Turquie. Toutefois, avec ce feuillet, qui est son premier écrit sur la crise, il est déjà sur la bonne voie pour comprendre la nature du mystère d’iniquité commençant à triompher dans le Lieu Saint. Suite à la mort de Roncalli le 3/6/1963 et à la pseudo-élection de l’infiltré Montini, le R.P. Sáenz, mis en alerte par ses informateurs européens, va rencontrer à Paris Mgr Roche, un des secrétaires du Cardinal Tisserant, chargé en son temps par Pie XII de surveiller Mgr Montini, en raison de ses relations avec des personnages de douteuses provenances. Enquête et investigations dont les éléments lui serviront lors de la composition de la « Nueva Iglesia Montiniana ».
En 1964, ayant appris le projet d’une déclaration visant à “laver” les Juifs perfides de la responsabilité du déicide, le R.P. Sáenz y Arriaga rédige une très ferme brochure, dont le titre est : « El Antisemitismo y el Concilio Ecuménico » et le sous-titre : « Que es el progresismo ? », pour démontrer que cela est impossible au regard de la Révélation. Pourtant, deux ans plus tard, quand le texte changé et rempli d’ambiguïtés aura été joint à une « constitution conciliaire », le R.P. s’opposera à un numéro du 25/1/1966 de la revue protestante américaine Look, clamant à grand tirage comment les Juifs ont changé la pensée catholique à ce sujet. Publiant ce texte de Joseph Roddy en la première partie de sa brochure intitulée : « Con Cristo o contra Cristo », et le commentant dans la 2e partie, le R.P. écrit en son introduction :
« En rédigeant ce commentaire, nous n’avons en vue que le service de Dieu. Il nous paraît irritant que nos ennemis attaquent l’indéfectibilité de l’Église et s’appliquent à faire penser au monde que ceux-ci, avec leur argent et leurs intrigues, aient pu changer la doctrine catholique. Moi je crois en l’Église des Papes et des Conciles, non en l’Église d’un Pape ou d’un Concile. Il est absurde de chercher à détacher les enseignements dogmatiques, disciplinaires ou pastoraux du Concile Vatican II du contexte vingt fois séculaire de la doctrine apostolique, de la doctrine des Saints Pères et Docteurs de l’Église, de la doctrine des Papes et des Conciles précédents, de la doctrine séculaire de toute la théologie catholique…»
Doctrine que notre Maître lauréat en théologie rappelle en la seconde partie de sa brochure. Ce texte de la revue protestante, cette introduction du R.P., le contexte et le moment de sa rédaction, juillet 1966, sept mois après la fin du conciliabule, sont singulièrement caractéristiques et valent la peine de s’y attarder quelque peu.
Nous avons constaté plus haut les soupçons du R.P. à l’encontre tant de Roncalli que de Montini. Ceux-ci ont mis son esprit en éveil et son attention en état d’alerte. Pourtant, il ne s’agit encore que de soupçons, et de soupçons imprécis, non suffisants et déterminants. Deux ans avant, informé d’un projet de texte qui irait à l’encontre de la Révélation, il a rédigé une brochure rappelant très fermement la doctrine catholique en la matière. Sentant des résistances de toutes parts, les progressistes ont fini par sortir un texte rempli d’ambiguïtés mais sans contredire ouvertement la Révélation. Des protestants, bien informés des manœuvres des talmudistes B’nith B’rith (maçonnerie supérieure réservée aux juifs) et de leurs entrevues avec le Cardinal Béa, d’origine juive, ainsi que des entrevues du juif Jules Isaac avec Montini-Paul VI à ce sujet, tirent les ambiguïtés du texte dans un sens contraire à la Révélation et à l’enseignement de l’Église Catholique.
Comment réagit l’ardent catholique qu’est le R.P. Sáenz ? Mieux informé que l’ensemble des catholiques pris au dépourvu, plus perspicace que tous comme vont le montrer ses prochains écrits, il n’est pourtant ni «devin», ni Prophète. Il est clair que les agents de la subversion de l’assemblée de la Contre-Église Satanique réunis dans les loges maçonniques, qu’ils soient talmudistes, protestants ou progressistes, en savent plus que lui sur la manœuvre qu’ils ont opérée. Il n’est donc point étonnant qu’une fois celle-ci opérée avec succès, ils s’appliquent à déstabiliser les catholiques et à faire passer la doctrine novatrice des textes publiés en leurs esprits encore inchangés. Le R.P. Sáenz n’est pas sans percevoir les ambiguïtés, mais il connaît bien l’enseignement catholique non seulement sur les Juifs devenus perfides mais aussi notamment sur l’indéfectibilité de l’Église. Cette indéfectibilité étant telle surtout quant à la Foi, comprend entre autres la propriété de l’infaillibilité en matière de Révélation, de Foi et de Mœurs, des Constitutions d’un Concile Œcuménique approuvées par un Pape légitime.
Devant l’attaque frontale des ennemis de l’Église contre la doctrine catholique, son premier but est de défendre publiquement celle-ci. Aussi, commence-t-il par déclarer qu’il serait absurde de vouloir opposer l’enseignement d’un Concile authentique à celui des Conciles antérieurs, tous étant de soi infaillibles, et que s’il s’élève un doute sur l’interprétation d’un passage, on ne saurait tenir un sens opposé à l’enseignement séculaire. Ce qui montre que, à ce moment précis, malgré des soupçons, des doutes et hésitations, un sentiment de malaise devant les imprécisions apparentes et les ambiguïtés latentes en un tel enseignement, le R.P. lui accorde a priori le préjugé favorable et l’interprétation dans un sens catholique. Il défend, en digne fils de Saint Ignace, l’indéfectibilité de l’Église dans la Foi, l’infaillibilité en soi de l’enseignement d’un Concile Œcuménique authentique. Comme il l’expliquera cinq ans plus tard, c’est précisément cette même Foi en l’indéfectibilité de l’Église qui le conduira à en déduire, avec une force d’âme héroïque et une confiance absolue en la Vérité révélée, que celui qui aura défailli et fait défaillir les autres ne pouvait pas être, malgré les apparences contraires, le Rocher inébranlable sur lequel est bâtie et fermement établie la Sainte Église. Mais cette conclusion, pourtant toute proche d’aboutir en lui, ne lui vient pas encore à l’esprit, tellement elle semble a priori psychologiquement impossible à admettre à tout catholique ayant foi en l’indéfectibilité de l’Église.
Tension et pseudo-sanction
Le rappel de la doctrine catholique sur les Juifs devenus perfides en s’étant écartés du Messie envoyé à eux les premiers, valut au R.P. Sáenz une admonestation du futur “Cardinal” (“nommé” par Montini en 1969) Miranda, alors « Archevêque » de Mexico, malgré l’autorisation de publication accordée par Mgr Juan Navarrete, Archevêque de Hermosillo, dans le diocèse duquel il fut publié. La tension avec l’« Archevêque » Miranda s’accentua, heureusement juste après le renouvellement de son 3e triennat comme confesseur des Adoratrices du Saint Sacrement demandé par la R.M. Supérieure, suite à la publication, à l’automne de 1967, d’un nouvel ouvrage du R.P. Sáenz : « Cuernavaca y el progresismo religioso en Mexico ». Convoqué par deux fois à l’« Évêché », le R.P. s’abstint de s’y rendre et laissa passer l’orage, tout en sachant suspendue sur sa tête l’épée de Damoclès. Danger qui ne l’empêcha de continuer à proclamer la vérité. En 1971, parut le livre hérétique et subversif du P. José Porfirio, intitulé : « Marx y la Biblia, critica a la filosofia de la opresion », établissant de pseudos rapports et correspondances entre le communisme et l’Évangile. Il obtint non seulement l’imprimi potest du Provincial jésuite, mais encore l’imprimatur du « Cardinal » Miranda. Celui-ci s’était lavé les mains à la manière de Pilate, en précisant par écrit que son approbation ne signifiait pas nécessairement que les affirmations de l’auteur étaient les siennes mais prouvait seulement qu’il permettait en son diocèse la saine liberté d’expression et considérait que cette publication ne contredisait pas le dogme catholique et ne s’opposait en rien à la foi catholique. Fort de cette permission d’une saine liberté d’expression, le R.P. Sáenz répondit à son ancien confrère par un nouveau livre intitulé : « Apostata ! », signé à Rome en juin 1971, fini d’imprimé à Mexico le 16 juillet. Ce qui lui attira d’autant plus l’hostilité de son « Archevêque » qui, en l’occurrence, n’osa cependant rien faire à son encontre.

Mais deux mois plus tard, en septembre 1971, parut aux États-Unis (où le R.P. avait fait plusieurs séjours durant ses études supérieures) la première édition (en langue anglaise) de son premier ouvrage magistral : « La Nueva Iglesia Montiana ». Ce livre eut une rapide diffusion et circula bientôt de tous côtés à Mexico. Aussi, ledit « Archevêque » bondit sur l’occasion et alla jusqu’à “fulminer” une pseudo-excommunication contre le R.P. Sáenz. Dans un article publié le 21/12/1971 par le quotidien : El Sol de Mexico, on put lire : « Por injurias al papa, excomulga la Mitra a un cura antiprogresista ». C’est dire quel courage il fallait au R.P. Sáenz pour continuer sa proclamation publique de la vérité ! Du courage, il n’en manquait pas ! Aussi, répliqua-t-il aussitôt par un nouvel ouvrage, publié à Mexico en janvier 1972, avec le titre : « Cisma o Fe ? »
Les deux grands déclics l’ayant fait aboutir à la
juste analyse de la cause principale de la révolution moderniste
Entre-temps, deux très graves événements avaient en effet provoqué un double déclic en son esprit et y avaient établi définitivement la compréhension du bouleversement, jusque là inexplicable, qui se déroulait sous ses yeux dans le monde entier. Si grave qu’ait été le premier de ces événements, il est demeuré relativement méconnu en Europe, tandis qu’il a provoqué un effroyable raz-de-marée révolutionnaire dans les esprits et les comportements en Amérique du Sud. C’est pourquoi le R.P. Sáenz a consacré les deux tiers de son livre : « La nueva Iglesia montiana » (de 648 pages) au Congrès Eucharistique de Bogota, qui s’est déroulé du 18 au 28 août 1968, avec la présence de Montini.
Entre autres, trois faits marquants furent pour le R.P. une démonstration de l’hétérodoxie et de l’illégitimité de Montini-Paul VI : le port public par Montini de l’éphod de grand-prêtre juif ou maçon, la communion accordée lors de ce Congrès à des orthodoxes, protestants, dont un pseudo-évêque anglican et un « pasteur » de Taizé. Et le discours aux insinuations révolutionnaires tenu par Montini aux Campesinos. Le second événement qui a contribué à l’arrivée du R.P. Sáenz à une telle remontée aux causes, gravissime au point d’avoir provoqué un tremblement universel sur tout le globe terrestre, a été la pseudo promulgation du « nouveau rite liturgique » en 1969, suivi peu après d’habiles transformations invalidantes dans le rite de l’Ordination (1972) et en diverses formules douteuses de cérémonies baptismales ou pénitencières collectives. Le R.P. Sáenz y Arriaga, là encore précurseur, a consacré à cette si importante question un petit livre, paru vers la fin de 1969 sous le titre on ne peut plus explicite : « La misa impuestapara el 30 de noviembre, no es ya una misa catôlica ». Il y revient en quelques pages dans son livre de 1973, dans un sous-chapitre intitulé : « La prueba de la ilegimidad de Paulo VI ».
La nueva « iglesia » montiniana
Après avoir cité et mentionné sur des pages et des pages les actes et les paroles hétérodoxes de Montini et des siens, le R.P. Sáenz cite également toute une série d’auteurs défendant la Tradition bimillénaire. Puis, entre un chapitre au titre révélateur : « Es J.B. Montini un verdadero Papa ? » et un autre sur le complot contre l’Église, le R.P. exprime ce qu’il n’appelle encore que : « Mi opinion sobre el papa Montini ». Quand on songe que ces pages ont été rédigées en 1971, il est difficile de retenir un sentiment d’admiration pour son étonnante clairvoyance. En voici quelques extraits significatifs :
« Le problème placé devant la conscience catholique, en ces circonstances affligeantes, est d’une telle amplitude, que je pense que jamais, dans le cours de l’Histoire, les catholiques ne se sont vus en une situation aussi difficile et angoissante… Devant l’évidente contradiction entre l’Église préconciliaire et celle que l’on nomme aujourd’hui « l’Église postconciliaire », devant ce que ceux-ci nomment un changement de mentalité, que moi, en conscience, je vois être un changement de Foi, devant le silence déconcertant de la hiérarchie et devant l’attitude inexplicable de Paul VI, nous tenons qu’il faut nécessairement concentrer notre attention sur la personne même du Pape Montini, sur le montinianisme avec sa dialectique, sur l’Église montinienne, totalement distincte de l’Église du Concile de Trente et de l’Église de Vatican I, qui ont fidèlement conservé la Tradition Apostolique… Devant la divergence (discrepancia) surgit le doute, précisément parce que l’on a la Foi. Il faut donc voir à présent laquelle des deux tendances d’opinion est la correcte, en ce qui concerne la personne de Paul VI : Le Pape Montini est-il un Pape légitime ou ne l’est-il pas ? La première hypothèse nous apparaît comme insoutenable et insatisfaisante, elle qui cherche à expliquer les anomalies de l’actuel Pontife en établissant en lui un dualisme d’action et de jugement, ou en prétendant que du fait qu’il est prisonnier, il est conduit à agir contre sa conscience pour sauver sa vie ; ou qu’il est drogué par intermittence, ou que bien que tombé personnellement dans l’hérésie il conserve toute son autorité suprême. En tous ces cas, la pierre de fondement de l’Église manquerait de la stabilité inébranlable qui garantit la permanence même de l’Église.
« En la seconde hypothèse, il y a aussi, une subdivision dans les opinions. Les uns pensent que J.B. Montini fut élu validement Pape, mais que depuis son élection il est tombé personnellement dans l’hérésie, et par le fait même a cessé automatiquement d’être Pape et a perdu toutes ses prérogatives et pouvoirs… D’autres soutiennent que l’élection de J.B. Montini fut invalide, parce que cette élection fut viciée à la racine, soit parce qu’il était hors de l’Église ou pour d’autres motifs l’ayant rendu non seulement indigne mais incapable d’être validement élu. Le cas que nous étudions est tellement grave que, de même qu’il serait téméraire et scandaleux de porter un jugement affirmatif sans solide fondement, de même le nier à-priori, surtout en tenant compte de la situation actuelle du monde et de l’Église, serait fermer une porte de grande importance à l’investigation de la vérité. La manière dialectique d’agir de Paul VI est trop connue pour ne pas exiger une investigation exhaustive sur sa doctrine, avant et après son élection, sur sa personne, sa vie, ses relations, son activité réformiste, avant et après le Concile… Si nous cherchons à devancer le jugement de l’Histoire, c’est parce que nous nous trouvons en une crise dont l’urgente et impérieuse solution implique et exige de décrypter l’énigme inquiétante du Pape Montini, pour sauver notre Foi Catholique. Aussi, est-il probable que les photographies de Paul VI avec le pectoral juif et l’éphod du grand prêtre Lévitique du judaïsme nous aient fourni la clé de l’énigme : en voyant ce signe rituel impropre sur la poitrine du Pape et en tenant compte de la subversion présente de l’Église, les infiltrations reconnues de juifs, maçons et communistes dans le Clergé ; en ayant connaissance, même si ce n’est que partiellement et non en toute leur amplitude et réalité, des relations secrètes et publiques du Pape Montini avec les plus grands ennemis de l’Église ; en étudiant les avancées “montiniennes” pour réformer l’Église, pour détruire ses Structures, pour arriver peu à peu à éliminer ce qui est Catholique, pour nous assimiler aux autres religions ; en se souvenant de ses visites et de ses discours à l’ONU et à Genève, au Conseil Mondial des Églises ; son œcuménisme répété, son dialogue humaniste, la carence de spiritualité surnaturelle, je crois que nous avons le droit et même le devoir de poser cette question : « J.B. Montini est-il un vrai Catholique ou est-il un infiltré, un juif téléguidé par la mafia ? »
La lucide remontée aux causes cachées
« Devant un tel degré de suspicion, il y a déjà une quasi évidence que Paul VI n’est pas un Pape légitime mais un antipape, un juif préparé par la mafia pour monter au sommet par des moyens inavouables, employés en y mettant le temps, avec de l’argent, avec une indiscutable habileté, par ceux qui ont toujours cherché à dominer le monde… préparation indispensable à l’établissement de la domination mondiale du judaïsme… Le judaïsme a clamé par son messianisme matérialiste, qui n’est autre que l’implantation d’un gouvernement mondial, qu’ils dirigeront et nous serons leurs esclaves. Leur expérience savait que le mur infranchissable pour la réalisation de cette suprême conquête de leur programme était le mur religieux et, en particulier, le rempart de l’Église Catholique. Par ailleurs, la calomnie, les emprisonnements, la mort même, n’ont point suffi à ébranler la Foi mais ont, au contraire, servi à la vivifier. Il ne leur restait plus, dès lors, que le moyen de l’INFILTRATION, si bien connu par eux, pour détruire l’Église du Christ de l’intérieur. Le cas d’Anaclet II [antipape d’origine juive] s’est renouvelé : les infiltrations dénoncées par saint Pie X ont envahi la hiérarchie et ont pénétré jusqu’au Siège de Pierre. Pour un gouvernement mondial, il était impérieux d’établir une religion également mondiale ; la religion de la fraternité universelle, de “l’œcuménisme”, du “dialogue” ; une espèce de syncrétisme religieux, en lequel les dogmes sont passés sous silence et éliminés, les rites transformés, les coutumes corrompues et la discipline supprimée — en exceptant les insultes contre les seuls “réactionnaires” — en sorte que toutes les religions fusionnent en une seule Religion, base et complément du Gouvernement Mondial.
[Remarquons l’étonnante lucidité du R.P. Sáenz qui n’a pas vu le Panthéon d’Assise et, par contraste, le surprenant aveuglement de ceux qui l’ont vu et n’ont toujours pas compris ou voulu réfléchir et comprendre !]
« Et quelle manière plus intelligente, pour accomplir ce programme, que de rassembler un Concile en lequel les prélats, habilement guidés par le Pape Montini, ont décrété l’« œcuménisme », l’« aggiomamento », la « liberté religieuse », la « réforme » totale de la liturgie, de la morale, de la discipline, du droit et des dogmes mêmes ? Mais tout cela devait se faire avec habileté, avec dialectique, avec une adroite duplicité… D’où en cet ébranlement des masses., les lavages de cerveau, la multiplication des organismes…, les constantes réunions de clercs et de laïcs pour endoctriner ces néophytes de la nouvelle religion…, la terminologie postconciliaire…, moyens très aptes à engendrer la confusion nécessaire, l’élimination des antiques préjugés et croyances, des scrupules de conscience qui ne pouvaient que surgir avec l’implantation de la nouvelle religion, la religion de la fraternité universelle. Tout cela ne pouvait être possible qu’en plaçant le pouvoir de l’Église en des mains absolument sûres pour la « mafia ».
« Le judaïsme a ainsi joué sa carte décisive et, pour réaliser son ambition, a mis toutes ses ressources en jeu. Il était nécessaire d’infiltrer le Vatican. Beaucoup pensent que le Pape Montini, avec toutes ses faiblesses, ses oscillations, sa manière équivoque de contredire par ses actes ce qu’il a affirmé en paroles, avec son constant double jeu, avec ses amitiés et relations avec les ennemis de l’Église, est malgré tout un pape légitime, et que, néanmoins, en raison de ses hérésies et de ses manquements à ses devoirs les plus graves, il sera nécessaire de le déposer. Même si tous ceux-ci tiennent — avec raison — que le futur pape pourra être un faux pape, un antipape, pourtant, ceux qui pensent ainsi insistent pour maintenir la légitimité de l’actuel Pontife. Ils sont effrayés à la pensée que nous ayons un antipape dans l’Église, contrairement à ce que l’histoire et la théologie la plus solide nous enseignent. Toutefois, avec la dénonciation de l’usage de l’«ÉPHOD», que nous voyons quasi habituellement sur les photos de Paul VI, nous en venons à tenir comme possible la suspicion, que plusieurs ont déjà, que J.B. Montini a été hissé invalidement au Pontificat et que, par le fait même, il n’a jamais été un vrai Pape. Avec cet insigne rituel, judaïque et maçonnique, on peut supposer que Paul VI est non seulement un instrument très efficace de la “mafia judaïque” mais de plus un membre de cette “mafia” ; et que, pour cette raison, il porte sur sa poitrine, jointe à la Croix pectorale et à l’anneau du pêcheur, le « Pectoral juif et l’Éphod » du Grand-Prêtre Lévitique, descendant de Caïphe. »
Fin de citation.
Le R.P. Sáenz y Arriaga expose ensuite la signification du symbole judaïque et maçonnique du Pectoral juif et de l’Éphod, adopté aussi par les Francs-Maçons (1), en citant l’Encyclopédie de la Franc-Maçonnerie, publiée à Saint Antoine, Texas, par Albert Gallatin Mackey, MD 33°, auteur du Lexique de la Franc-Maçonnerie. Après cette assez longue citation explicative, voici, pour en finir actuellement avec « nueva iglesia montiniana », quelques extraits du commentaire que le R.P. en fait :
« À voir donc cette étrange “amulette” sur la poitrine de l’actuel Pontife, je crois que nous pouvons supposer sans témérité l’influence judaïque, l’influence maçonnique ou les deux influences combinées et jointes dans le Pape Montini, du fait que cet insigne a été utilisé seulement soit par le Souverain Prêtre Lévitique soit par le Souverain Prêtre maçonnique. Notre suspicion s’accroît d’autant plus en nous rendant compte que jamais aucun Pape avant n’a porté ce joyau sur sa poitrine. Paul VI sait très bien ce que signifient ce « Pectoral juif et cet Éphod » ; il sait quelle est son origine…, il n’ignore pas que les maçons aussi l’utilisent comme une distinction propre à celui qu’ils nomment Souverain Prêtre. Celui qui a abandonné la tiare pontificale, pour la faire vendre aux enchères à New-York… n’a maintenant aucun scrupule à porter une telle “amulette” de grande valeur marchande et à se présenter ainsi, devant les initiés, non comme successeur de Pierre et Vicaire du Christ, mais comme Souverain Prêtre Lévitique, successeur et représentant de Caïphe… La Croix pectorale du Pape est incompatible avec l’étrange port de l’«amulette» de l’Ancienne Alliance. Paul VI, en usant de l’insigne rituel du Souverain Prêtre Lévitique cherche à nous signifier qu’il n’accepte pas que la réalité s’est substituée à l’image, à la figure, à la promesse faite par Dieu (2). Avec le pectoral juif avec l’éphod, unis à la Croix du Christ, le Pape Montini nous donne l’impression qu’il cherche à joindre le Christ et l’Antéchrist. « C’est le propre de l’Ange malin — dit saint Ignace (après saint Paul) — de prendre l’apparence d’un Ange de lumière. »

Par ailleurs, il convient de noter que la citation que nous avons faite de l’Encyclopédie de la Franc-Maçonnerie nous a démontré les liens qui existent entre la mafia judaïque et les loges maçonniques. Le judaïsme a engendré la maçonnerie pour se servir d’elle comme d’un instrument très puissant en son œuvre satanique de détruire le Christ et son Église. Le Pape Montini, en usant du Pectoral juif et de l’Éphod nous donne à entendre qu’il est un docile instrument, sympathisant et ami en même temps du judaïsme et de la maçonnerie. Ces coïncidences peuvent ainsi nous démontrer que J.B. Montini, juif par ascendance familiale, a été l’instrument préparé par la « mafia » pour infiltrer l’Église et la dominer. Le Saint Curé d’Ars écrivait : « Nous ne pouvons pas considérer la conduite des juifs sans en être tout affligé », peuple autrefois prédestiné par Dieu mais qui, en raison de ses iniquités, s’est transformé en ennemi permanent de Dieu et du Christ.
Quels sont les antécédents de la famille Montini ? Dans le « Livre d’or » de la Noblesse Italienne, en son édition de 1962-1964, à la page 994 on trouve pour la première fois : « Montini : Rameau de la famille de Brescia qui reconnaît comme son fondateur Bartolomé de Benedictis, d’origine hébraïque ». À cela s’ajoute qu’il y a environ 3 ans un Prêtre italien (Don Luigi Villa) a publié un livre sur toutes sortes de scandales conciliaires, avec notamment des photos du caveau en lequel est enterrée entre autres la mère de Montini née Alghiesi où se trouvent gravés de multiples signes maçonniques. Ce qui a entraîné un véritable défilé de curieux, de journalistes et de photographes au cimetière de Brescia, jusqu’à ce que la famille ait fait entourer ce caveau de murs avec une porte d’entrée.
Symboles maçonniques sculptés sur la tombe de la mère de Montini, Giuditta
Alghisi, située au cimetière de Verolavecchia – Brescia – (voir cette page).
La page en image

[1] L’Ephod était un costume égyptien. C’était une ceinture richement brodée, partant du col, descendant vers la poitrine, et retournant après par-derrière ; elle servait à ceindre la robe. L’Ephod se rapprochait sur le devant par deux agrafes, dans lesquelles était montée une pierre fine ; sur chacune étaient gravés les noms des six tribus ; par-dessus l’Ephod se trouvait placé le Pectoral, qui était aussi brodé et enrichi de douze pierres fines, sur chacune desquelles le nom d’une tribu se trouvait gravé ; une petite lame en or couronnait les pierreries avec la devise Doctrine et Vérité. L’Ephod se fermait par quatre chaînettes en or, dont deux passaient autour du col, et deux serraient la poitrine. Le Pectoral renfermait les signes symboliques et hiéroglyphiques de l’Urim et du Thumin, Vérité et Justice.
[2] C’est le premier antipape noachide au sens que lui donne Elie Benamozegh.
Étiqueté2000 ans de complot contre l’Église, abbé Zins, amulette, antichrists, Cardinal Tisserant, cimetière de Brescia, conciliabule, dévastation conciliaire, Don Luigi VILLA, Éphod, étonnante clairvoyance, franc-maçonnerie, Giuditta Alghisi, infiltré rosicrucien, initiation maçonnique, Joaquín Saénz Arriaga, légitimité, légitimité de Montini, Maurice Pinay, mère de Montini, Mère Maria Rosa Guadalupe de la Santa Cruz, Mgr Lefebvre, Mgr Roche, Montini, Mystère d’iniquité, née Alghiesi, nouvelle église montinienne, pape Pie XII, pectoral juif, Père Sáenz, R. P. Guérard des Lauriers, Roncalli, Saenz y Arriaga, Sédévacantistes, signes maçonniques, subversion, Vatican d'Eux, Vatican II