ON NE SE MOQUE PAS DE DIEU ! Gal. vi, 7
La justice de Dieu est juste et terrible !
Nous recevons ce message terrible des éditions Saint-Remi. Il mérite quelques commentaires.
Expéditeur : editions@saint-remi.fr
Envoyé : 2017-06-27 23:09
A :
Sujet : Communiqué important
A tous nos correspondants,
Pour des raisons très graves et circonstanciées nous sommes obligés de demander à M. l’abbé Jean-Luc Lafitte de quitter les lieux de la Maison Saint-Ignace à Sainte-Croix-du-Mont. La Maison Saint-Ignace est donc désormais fermée jusqu’à nouvel ordre.
Nous présentons nos sincères excuses à toutes les personnes qui nous ont fait confiance et qui ont été abusées comme nous par ce prêtre, ainsi qu’à toutes les personnes qui nous avaient mis en garde.
Le démon se déguise en ange de lumière. Du bien se fait mais il espère faire plus de mal par les scandales.
Tout le bien qui malgré tout s’est fait, les nombreuses conversions, les baptêmes, les mariages, etc., n’appartiennent pas à l’abbé Lafitte mais à Dieu. C’est Dieu qui convertit par la vérité qui touche les cœurs, pas les hommes qui ne sont que des instruments. C’est cela qu’il faut absolument comprendre pour ne pas vous scandaliser et perdre la Foi.
Bruno Saglio
Directeur des éditions Saint-Remi
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PARTIE A
Juillet 2017
Louis-Hubert REMY
Quel drame ! Et quel scandale ! surtout pour les petits ! Il est impossible qu’il n’arrive pas de scandale (Luc xvii, 1), mais malheur à l’homme par qui le scandale arrive (Matth. xviii, 7) ! Et notre doux Sauveur continue par ce jugement terrible :
« Mais celui qui scandalisera un de ces petits qui croient en moi, il vaudrait mieux pour lui qu’on lui attachât au cou la meule qu’un âne tourne, et qu’on le précipitât au fond de la mer ».
Cet événement crie à Dieu ! un de ses prêtres, passant pour le plus savant, le plus remarquable, le plus saint, Le trahir ainsi ! Quel abominable péché !
Un prêtre qui ose dire sa messe après un tel acte, qui ose tenir en ses mains, qui viennent de pécher, le corps du Christ, est un pervers ; il recommencera. Et ceux qui le reçoivent sont complices des péchés de ce pécheur public.
Dans l’Église en ordre il était excommunié ipso facto et la levée d’excommunication était réservée au Pape régnant. L’Église connaissait la gravité de ce péché et le remède pour en sortir.
Mais ne nous y trompons pas : c’est la justice de Dieu qui passe ! Et ne croyons pas qu’elle s’arrêtera. Tous nous serons passés au crible, particulièrement les prêtres. De Dieu on ne se moque pas !
Bruno Saglio a choisi la bonne solution. Elle fait fi du « camp dira-t-on » ne s’attachant qu’au « camp dira Dieu », c’est-à-dire à la vérité. On a trop vu, surtout chez les clercs, la solution qui arrange tout : ne rien dire, cacher la vérité, et faire comme avant. Les deux ou trois personnes au courant s’entendant pour cacher le scandale, renvoyer la victime (parfois avec menaces !), se moquer de la justice élémentaire, et vogue la galère. Mais malheureusement la justice de Dieu n’y trouve pas son compte et notre Dieu, infiniment juste, se réserve un jour ou l’autre de châtier les vrais coupables. On le découvre chaque jour !
Il a bien fait de rendre publics les agissements de ce prêtre pour enfin protéger les fidèles !
Il a choisi la solution courageuse, car il va découvrir qu’on ne s’en prend pas à celui qui fait le scandale, mais à celui qui le dénonce. On va l’attaquer de partout, sur le passé, sur le présent et sur l’avenir, alors c’est lui qui en paiera les frais. Finie la théorie du « manteau de Noë » (1), inventée par les clercs libéraux. L’attaqueront surtout ceux qui n’ont jamais fait aucune œuvre, enfouissant les talents que Dieu leur avait donnés, et passant leur temps sur Internet à faire la leçon à tout le monde.
Très mêlé à cette affaire dès le début, j’ai mis dès le départ tous mes amis en garde par le document ci-dessous (Partie B), confidentiel alors. La plupart m’ont suivi, mais quelques-uns m’ont alors attaqué et un en particulier (O. S.), avec une violence qui a fait dire au prêtre de ma paroisse qu’il n’avait jamais vu tant de haine chez un homme. Ils ont suivi l’abbé Lafitte dans ses jugements téméraires, dans ses calomnies, dans ses attaques contre moi, faisant le vide autour de moi. Merci aux amis qui sont restés fidèles.
Je mets aujourd’hui ce document sur Internet, sans rien y changer car il permettra à plusieurs de comprendre ce qui était en jeu, qui avait raison, quels étaient ses arguments, et quelles leçons en tirer ! Mes ennemis diront : il règle ses comptes ! Petits esprits ! Il ne s’agit pas de régler ses comptes, il s’agit de rétablir certaines vérités.
Dès son arrivée à Nantes, cet abbé répéta dans de multiples sermons qu’un mariage consommé ne peut être annulé. Pourquoi parler de ce sujet ? Personne ne lui demandait rien ; je l’ai invité à en parler, refus catégorique ; et il y a si peu de mariages annulés qu’il n’y avait qu’une seule explication : il était envoyé par Mgr Williamson pour abattre LHR.
Je fus très ami de Mgr Williamson, mais le combat se précisant nous avons divergé sur la situation de l’Église, sur le problème du nouveau rituel du sacre des évêques et bien sûr sur les “papes” conciliaires. Je vous renvoie aux combats de Virgo-Maria et de Rore-Sanctifica (2), toujours irréfutés car irréfutables.
Le seul souci de M. l’abbé Lafitte fut alors de me faire excommunier par M. l’abbé Guépin, ce qui fut fait ; mais, j’ai osé me défendre : http://www.a-c-r-f.com/documents/LHR_lib-antil_LHR-Guepin_excommunication.pdf.
Je fus alors dénoncé comme pécheur public. Alors que mon affaire avait été jugée par la Tradition (Mgr Guérard, Mgr Lefebvre, l’abbé des Graviers, l’abbé Coache qui nous mariera après enquête) (3), on répéta partout que j’étais un pécheur public. Je ne vous dis pas ce qu’il nous en a coûté à mon épouse et à moi-même.
OUI, il est FAUX de dire qu’un mariage consommé ne peut être annulé. Jamais dans un procès de nullité il n’est fait état de la consommation du mariage. On ne juge que la validité des consentements de chaque époux le jour du mariage. L’abbé Lafitte montrait ainsi qu’il ne connaissait rien au sujet, et bien qu’il se soit repris, le mal fait n’a pas été réparé.
Je lui reproche aussi son apostolat après sa conversion à la situation de l’église. Après avoir prêché pendant 35 ans, hors la FSSPX pas de salut, après avoir célébré « una cum » Paul VI, J-P I, J-P II, Benoit XVI, il aurait dû redire sans honoraires (comme l’a fait l’abbé Vérité) toutes les messes entachées d’hérésies (4) ; il aurait dû s’occuper des milliers de retraitants trompés ; il aurait dû remercier ceux qui avaient vu clair, les remercier d’avoir tenu bon alors qu’ils étaient injuriés de partout. Eh bien non ! il abandonna tous ses anciens fidèles à leurs erreurs, et même il attaqua et injuria LHR. Même plus, il détourna de vieux amis, qui n’avaient rien à me reprocher, de fréquenter LHR.
Enfin pour mieux m’abattre, il fit les éloges de l’œuvre des éditions Saint-Remi, sans une fois reconnaître le travail de celui qui a passé des milliers d’heures, bénévoles, à découvrir les ouvrages des auteurs antilibéraux, à les acheter, lire, sélectionner, souvent mis en Word (cf. bibliothèque des ACRF), et faire éditer ; le tout (sauf l’édition) à ses frais.
Et on le présente comme exemple de prêtre vrai, de bon conseil, de jugement droit, d’exemplaire vous dis-je. Comment me défendre ?
Oui ce prêtre a fait beaucoup de mal, pire que violenter une novice et puisqu’il ne réparera en rien, je me permets de rétablir ces vérités.
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Ceux qui s’engagent dans des voies tortueuses,
le Seigneur les joindra aux hommes d’iniquité. Ps. 124
Bruno Saglio présente ses excuses. C’est insuffisant ! Il doit demander pardon et réparer le mal fait, cf. catéchisme. Qu’avait-il à me reprocher avant que l’abbé Lafitte m’attaque ? Y a-t-il une seule personne qui l’ait aidé, lui et ses éditions, autant que LHR ? Son ingratitude (le grand péché de l’Adversaire), est inadmissible. Certes je ne suis pas facile à supporter, et par la lettre (Partie B ci-dessous) je le mettais devant un choix pénible, mais j’avais avec moi les arguments de l’Église en ordre, les seuls arguments pour un chrétien dans cette période troublée où il est difficile de choisir.
Le mal est fait. Puisse-t-il servir de leçon à tous, surtout à ceux qui sont le sel de la terre et qui doivent nous guider. Comprendront-ils que le bon Dieu en a assez de tout bidouillage, qu’il veut de grands chrétiens pour le Règne du Sacré-Cœur ? Encore une fois, qu’ils relisent et méditent le message de La Salette (5) ; qu’ils relisent et méditent Le dénouement de la persécution, d’Augustin Lémann (6). Ils doivent donner l’exemple sans aucune compromission d’aucune sorte avec l’ennemi.
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Partie B
Louis-Hubert REMY
PLUS QUE JAMAIS, LES FIDÈLES ONT BESOIN DE CLERCS IRRÉPROCHABLES !
Le 11 novembre 2013, en la fête de saint Martin
Depuis 50 ans, les catholiques qui entendent rester fidèles aux promesses de leur baptême, ont été constamment trahis par les clercs de tout rang, car « si la charité de plusieurs s’est refroidie », c’est principalement la conséquence d’un oubli des vertus et des devoirs du Sacerdoce par ceux-là même qui sont revêtus de cette éminente dignité, laquelle en fait des hommes « retranchés du monde ».
La Très Sainte Vierge Marie, par le message de La Salette, nous en a avertis (7). Il est donc indispensable – parce que le Sacerdoce est le canal des grâces par lesquelles nous pouvons nous sauver – d’être aussi prudents qu’exigeants avec eux, comme de mettre en garde – avec la prudence qui convient – contre des dérives réellement constatées. On lira, en annexe, comment il faut comprendre ce ʺcloaque d’impuretéʺ dont parlait la Vierge à Mélanie de La Salette.
Depuis 50 ans, il a fallu, sans trêve ni répit, mettre en garde contre les mauvais clercs, les clercs libéraux, à la fois pour les inciter à une vraie conversion et pour protéger les fidèles de leurs erreurs. Et heureusement que des anciens ont vu clair sur ces clercs pas clairs et ont dénoncé leurs erreurs. S’ils ne l’avaient pas fait, où serions-nous aujourd’hui ?
Nous vivons des temps d’apostasie terrible où il est évident que 1° depuis le conciliabule Vatican d’Eux, Dieu vomit les tièdes par pans entiers, et 2° Dieu va, comme le vénérable Holzhauser l’a prophétisé dans son Interprétation de l’Apocalypse, et comme l’abbé Augustin Lémann l’a précisé dans sa brochure Le dénouement de la persécution, sélectionner un tout petit nombre pour le Règne du Sacré-Cœur.
En France, il y a environ une vingtaine de clercs dits non una cum, desservant une vingtaine de lieux de culte, à célébrer l’oblation pure pour un millier de fidèles à peu près (seule la moitié de ces mille ne va qu’aux messes non una cum, les autres, à l’occasion, vont à d’autres messes). Ce nombre ira sans doute encore en diminuant, tant la Foi catholique est exigeante en ces temps d’effondrement…
Ce n’est donc pas de gaieté de cœur ou pour ʺrégler des comptesʺ que nous avons écrit ces lignes, lesquelles vont évidemment nous valoir plus d’injures que de compliments. Mais après avoir réfléchi, prié, demandé conseil, il nous est apparu indispensable d’avertir ceux qui ont besoin de l’être. On a l’impression que les passions l’emportent et l’on oublie que dans de tels cas, la sainte Église, pleine de sagesse, a prévu des dispositions nécessaires au bien des âmes : silence et prière pour les fidèles, sanctions pour les coupables. Reportons-nous donc fidèlement à son enseignement.
Chacun, ensuite, prendra ses responsabilités en toute connaissance de cause.
Prions pour nos clercs et exigeons d’eux, de plus en plus, une sainte vie exemplaire !
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À PROPOS DE LA MISE AU POINT DE MONSIEUR L’ABBÉ LAFITTE
M. l’Abbé Jean-Luc LAFITTE, le 4 novembre 2013 a publié la mise au point suivante :
Le Dimanche 13 octobre 2013, en sa chapelle du Christ-Roi à Nantes, monsieur l’abbé Guépin annonçait le renvoi de son confrère monsieur l’abbé Lafitte, après deux ans et demi de collaboration. Devant le Très Saint Sacrement et en présence de nombreux enfants, en un mélange ingénieux de vrai, de faux et de sous-entendus, avant le sermon dominical, monsieur l’abbé Guépin descendait en flamme son confrère, détruisant publiquement sa réputation. Le scandale fut tel que plusieurs l’ont interrompu et qu’une bonne vingtaine de paroissiens quittait la chapelle avant le sermon en entendant ses propos. Par ailleurs, plusieurs rumeurs ont été diffusées ici ou là à mon sujet.
Il est vrai que j’ai commis dans le passé comme Prêtre de graves erreurs d’ordre moral répétées plusieurs fois. Pour ces errements, j’ai accompli une pénitence d’un an ordonnée par mon supérieur de l’époque, je continue tous les jours à faire pénitence et pour cela j’ai grand besoin de vos prières.
Cependant, je me dois de préciser les points suivants :
— Je ne suis ni un gourou, ni un séducteur.
— Je n’ai commis aucune faute contre les mœurs pendant le temps passé chez monsieur l’abbé Guépin.
— Je n’ai jamais dit quoi que ce soit de répréhensible au confessionnal à une jeune fille ou à n’importe quel autre pénitent.
— Je n’ai jamais été marié, je n’ai jamais été divorcé, je n’ai jamais vendu un calice pour payer des frais de divorce et je n’ai pas d’enfants.
Précisons de plus que c’est monsieur l’abbé Guépin qui est venu me chercher pour me proposer de travailler avec lui à Nantes, que je lui ai tout de suite parlé de mon passé, et qu’il m’a donc accepté en toute connaissance de cause.
Cet éclaircissement est rendu nécessaire par l’attitude de monsieur l’abbé Guépin.
Je sollicite l’aide de vos prières pour que je sois toujours un instrument entre les mains du Bon Dieu.
Qu’Il me garde et vous en Sa charité.
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Il est important de réfléchir sur cette déclaration. Une lecture hâtive des quatre points réfutés mènera à la conclusion que cet abbé a été calomnié. Mais monsieur l’abbé Lafitte fait, lui aussi, un mélange ingénieux de vrai, de faux et de sous-entendus.
Il dit vrai quand il écrit qu’il ʺn’a pas vendu de calice pour payer des frais de divorceʺ. Mais… s’il n’a pas vendu un calice pour cette raison, néanmoins il a vendu un calice en conséquence de sa chute, acte sacrilège pour un laïc, acte encore plus inadmissible pour un prêtre !
Monsieur l’abbé Lafitte écrit qu’il a fait une ʺpénitence d’un anʺ. C’est faux. Il parle avec l’intention de tromper. En fait, en l’état actuel de nos informations, il a fait deux pénitences d’un an, une à Courtalain, une à Avrillé. Le fait des rechutes (car il y en a eu plusieurs, trois connues à ce jour…) prouve que les pénitences furent insuffisantes et donc sans effet. Deux vieux prêtres avec qui il avait pris contact pour une éventuelle collaboration l’ont prudemment refusé.
Mais le passage important de sa déclaration est : ʺJ’ai commis dans le passé comme Prêtre de graves erreurs d’ordre moral répétées plusieurs foisʺ. C’est sur quoi il faut réfléchir.
Ce prêtre n’a pas failli par faiblesse ou pour suivre une femme, ce prêtre est tombé plusieurs fois en cherchant peccamineusement une jouissance infâme. Il n’a pas suivi une femme par amour, il a suivi ou séduit des femmes par débauche, ce qui est bien différent.
Il faut savoir qu’un prêtre en péchant ainsi non seulement fait faire un adultère lorsque la femme est mariée, mais encore la fait participer à un sacrilège, ce qui est excessivement grave !
Dans le texte en annexe I, que le lecteur lira maintenant, l’Église fait état des péchés graves appelés ʺcas réservésʺ. Il est précisé que ce sont des adultères et des séductions de pénitentes, car le prêtre habitudinaire, au confessionnal, connaît laquelle de ses pénitentes est faible et trouve ainsi une proie pour satisfaire ses penchants déréglés.
D’autre part, dans cette annexe on peut lire : ʺCependant il est bon d’observer que la plupart de ces mauvais prêtres ont conservé la foi et ce ne sont pas toujours les moins zélés à l’exercice de leurs fonctionsʺ. C’est le cas de M. l’abbé Lafitte.
Un esprit léger parlera de miséricorde et de pardon pour louer son zèle réel, mais un esprit prudent, face à un récidiviste, réfléchira sur le comportement de ce prêtre et sur ce qu’il faut faire. Le plus sûr est de suivre ce que l’Église en ordre décidait.
1° Tout d’abord que dit le droit canon dans de telles situations ? Il n’est pas tendre :
Canon 2359 – §. 2 : S’ils [des prêtres] ont commis un délit contre le sixième commandement avec des mineurs de moins de seize ans, ou pratiqué adultère, viol, bestialité, sodomie, excitation à la prostitution ou inceste avec ses consanguins ou alliés au premier degré, ils DOIVENT être suspendus, déclarés INFÂMES, privés de tout office, bénéfice, dignité ou charge qu’ils pourraient avoir, et dans les cas les plus graves ils DOIVENT être déposés.
La Sainte Église, connaissant pertinemment le comportement des pécheurs, sait que le seul remède pour un tel récidiviste est de l’isoler de toute occasion de péché et de lui faire faire une pénitence à la mesure de ce péché. Il en va de l’honneur de la Sainte Église et des prêtres fidèles, il en va de la sécurité des fidèles. L’Église sait que son scandale retombe toujours sur ses confrères et les fidèles. On le voit aujourd’hui.
Et pourquoi ? Parce que le prêtre est un homme sacré et consacré.
Lors du sous-diaconat il s’engage devant Dieu : Monition de l’évêque sur l’engagement décisif :
« Mes fils bien-aimés, au moment d’être promus à l’ordre sacré du Sous-Diaconat, vous devez à maintes reprises considérer mûrement quel fardeau vous désirez prendre aujourd’hui. Jusqu’ici vous êtes libres et vous pouvez à votre gré choisir une situation dans le monde. Mais si vous recevez cet Ordre, vous ne pourrez plus rompre vos engagements et vous serez voués à jamais au service de Dieu, — Le servir, il est vrai, c’est régner — ; il vous faudra, avec Son aide, garder la chasteté et demeurer irrévocablement engagés au service de l’Église. Donc, tandis qu’il est encore temps, songez-y. Et, s’il vous plaît de persister dans votre saint propos, au Nom de Dieu, avancez ici ».
En tombant il devient parjure à cet engagement si lourd de conséquence. Et s’il tombe plusieurs fois il DOIT être interdit.
Au lavabo de l’offertoire, ne dit-il pas chaque jour : je lave mes mains dans l’innocence… pour moi je marche en mon intégrité… mon pied s’est tenu dans le droit chemin…
2° Demandons à saint Alphonse de Liguori, le docteur de la théologie morale, c’est-à-dire la grande référence, son avis. Lors d’un événement dramatique, voici son enseignement :
« À Torchiato, dans une retraite donnée au clergé, la justice de Dieu éclata d’une manière terrible. Alphonse, après avoir insisté sur la gravité du péché commis par le prêtre, qui, disait-il, agissant avec plus de lumière et plus d’ingratitude, ne mérite ni miséricorde, ni pitié, terminait son discours par ces paroles de saint Jean Chrysostome : IN SACERDOTIO PECCASTI, PERIISTI (qui a péché dans le sacerdoce est perdu) lorsqu’un des auditeurs s’écria assez haut pour être entendu de tous : Nego consequentiam, je nie la conséquence. Le silence seul répondit à ce cri d’orgueil ; mais le lendemain matin, au moment où le malheureux prêtre commençait le psaume Judica me Deus (Mon Dieu, jugez-moi), il tombait mort au pied de l’autel. » (Histoire de saint Alphonse de Liguori, Poussielgue, 1879, page 101).
Ainsi parlent saint Alphonse de Liguori et saint Jean Chrysostome. Terrible ! TERRIBLE !
Voilà le sens du péché du prêtre, de la gravité du péché du prêtre. Ne parler que de faute de faiblesse n’est pas la réalité. Ne penser que miséricorde prouve une conscience erronée. Dire : il a fait assez pénitence, n’est permis qu’à ses supérieurs.
Seule une profonde humilité, un sincère repentir et un ferme propos peuvent mériter la miséricorde divine !
« Par l’éclat de sa chasteté, le prêtre devient semblable aux anges,
et apparaît ainsi plus digne de la vénération du peuple chrétien. »
(Saint Pie X – Exhortation Haerent animo du 4 août 1908 au clergé)
Nous disions le prêtre est SACRÉ. Il a des mains sacrées. Réfléchissons.
Sans les mains consacrées et sacrées du prêtre, il ne peut y avoir ni consécration, ni élévation, ni communion, ni bénédiction. Pour toucher le corps divin du Christ il faut des mains sacrées, consacrées.
— Pour la consécration et pour prononcer les paroles miraculeuses de la consécration, le prêtre doit tenir en ses mains l’hostie et le calice.
— Pour les deux élévations, le prêtre a besoin de ses deux mains pour nous présenter le corps divin de Jésus-Christ à adorer.
— Pour nous donner la communion, le prêtre a besoin de ses mains consacrées.
— Pour bénir, au nom de Dieu, il faut les mains du prêtre.
Jamais le fidèle ne touchera dans sa vie avec ses mains le corps divin de notre Dieu. Il faut toujours l’intermédiaire du prêtre pour cela (8). Ainsi l’ont voulu Dieu et Sa Sainte Église.
Les mains du prêtre ! Quel instrument de pureté ! Pensons à l’indult que le pape Urbain VIII accorda au bienheureux Isaac Jogues, qui avait eu le pouce et l’index de la main gauche broyés par les Iroquois — ce qui lui interdisait canoniquement de célébrer la messe — pour qu’il puisse néanmoins consacrer le corps du Seigneur…
L’éminent Père de Condren dans L’idée du sacerdoce et du sacrifice de Jésus-Christ, livre qui devrait être dans toute bibliothèque ecclésiastique, a tout un paragraphe (édition 1702, p. 189-195) pour expliquer combien un prêtre doit être saint pour offrir le sacrifice de Jésus-Christ en la personne de Jésus-Christ même. Voir en annexe III.
Aurait-on oublié qu’à la consécration le prêtre dit : Hoc est enim corpus MEUM ! qu’à l’absolution il dit : EGO te absolvo… ? On banalise tout et, mal formé, on oublie les grandes vérités.
Alors, quand ces mains consacrées ont fait des touchers impurs, comment après de tels actes, oser reprendre dans ses mains le corps du Christ, comment présenter aux fidèles ces mains pécheresses ? Comment le fidèle en voyant ces mains peut-il ne pas être dégoûté, scandalisé ! (9)
Quelle horreur ! Quelle infamie !
On comprend pourquoi la Sainte Église tient tant au célibat des clercs !
Quand ses lèvres ont été souillées par des baisers impurs, comment un tel prêtre peut-il parler, prêcher sur la chasteté, ce qui est le propre de l’Église catholique, ce qui est le plus proche de la divinité ?
Comment avec l’exemple de sa vie peut-il exiger de ses dirigés, de ses fidèles obéissance et respect ?
Comment peut-il parler sur la fidélité dans le mariage et la grandeur de la virginité rappelées par Pie XII ?
Oui, la Sainte Église a raison de demander à un tel prêtre de s’enfermer à vie pour racheter ses péchés, pour racheter les péchés de ses complices, pour racheter le scandale de sa vie.
Il y a quelques années, une jeune fille fréquentant une chapelle de la Tradition, ayant été abusée par un prêtre — marié depuis et toujours en vie —, s’est suicidée, tellement elle avait été scandalisée ! Ses parents pleuraient chaque jour et, ayant rencontré le supérieur de ce prêtre pour demander qu’il soit interdit, ils en reçurent cette réponse : ʺQue voulez-vous, les prêtres sont des hommes comme les autres !ʺ Non, Monseigneur, les prêtres ne sont pas des hommes comme les autres !
Enfin, monsieur l’abbé Lafitte nous dit ne pas avoir eu d’enfants, mais avoir vécu en ménage pendant deux ans. Comment a-t-il fait ? Étreinte réservée ? Contraception ? Avortement ? Lui seul le sait !
Qui pourrait le suivre sans être lui-même éclaboussé ! Qui oserait confier son épouse, sa fille, son fils à un tel prêtre ?
Qui dit qu’il ne retombera pas ? Ce prêtre est très fragile, il l’a prouvé. Quel séminariste acceptera un tel guide ? Quel confrère l’aidera ? S’il retombait qui l’aiderait à se relever maintenant qu’il est coupé de tout ?
On ne peut, au terme de cet examen des faits, que considérer qu’un tel prêtre est TOTALEMENT DISQUALIFIÉ pour assurer la direction de conscience, la prédication d’Exercices spirituels ou le tribunal de la pénitence ; parler de miséricorde et de pardon sans placer son comportement sous l’examen de la théologie morale de la Sainte Église est ne pas avoir compris la gravité de son péché et de ses scandales DEVANT DIEU. Son apostolat ne peut être béni.
Il peut sauver les âmes d’une autre manière.
La seule miséricorde qui lui est utile pour sauver son âme et celle de ses complices, lui qui a tant prêché la première semaine des Exercices de saint Ignace, est de suivre les règles si sages de la Sainte Église en ordre. En lisant la Très Sainte Vierge Marie dans son message de La Salette, en lisant saint Jean Chrysostome, en lisant saint Alphonse de Liguori, en lisant le canon 2359, § 2, comment ne pas comprendre ?
Prions pour lui Marie, Reine du clergé, afin que Dieu lui fasse miséricorde !
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Suit les Annexes, à lire dans le PDF :
ANNEXE I
ʺUN CLOAQUE D’IMPURETÉʺ
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ANNEXE II
Le Dialogue de sainte Catherine de Sienne
Téqui 1913, p. 80-82 ; 106-110
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ANNEXE III
L’IDÉE DU SACERDOCE ET DU SACRIFICE DE JÉSUS-CHRIST
par le R.P. de Condren
Édition 1702, p. 189 à 195
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QUELLES SONT LES PEINES IPSO FACTO ENCOURUES PAR UN PRÊTRE QUI FAIT UNE TENTATIVE DE MARIAGE
OU QUI PRÉTEND CONTACTER UN MARIAGE CIVIL ?
TROIS PEINES ENCOURUES PAR UN TEL DÉLINQUANT
* * *
LETTRE ENVOYÉE À UN AMI QUI L’A SUIVI UN CERTAIN TEMPS PUIS ABANDONNÉ
* * *

[1] http://www.a-c-r-f.com/documents/VM_Le-Manteau-de-Noe.pdf. Relisez ces quatre pages avec attention et essayez de les réfuter. Assez de mensonges et d’hypocrisie ! Notre sainte religion mérite le meilleur !
[2] Virgo Maria : http://www.virgo-maria.org/ ; Rore Sanctifica : http://www.rore-sanctifica.org/
[3] http://www.a-c-r-f.com/documents/REMY_blog-LHR.pdf
[4] Lisez : http://www.a-c-r-f.com/documents/LHR-Messe_agreable.pdf
[5] http://www.a-c-r-f.com/documents/Le-secret-de-melanie.pdf
[6] http://www.a-c-r-f.com/documents/Abbe_Augustin_LEMANN-Denouement_persecution.pdf
[7] Les prêtres, ministres de mon Fils, les prêtres, 1. par leur mauvaise vie, 2. par leur irrévérence et 3. leur impiété à célébrer les saints mystères, par 4. l’amour de l’argent, 5. l’amour de l’honneur et 6. des plaisirs, les prêtres sont devenus des cloaques d’impureté. Oui, les prêtres demandent vengeance, et la vengeance est suspendue sur leurs têtes. Malheur aux prêtres, et aux personnes consacrées à Dieu, lesquelles, par leurs 7. infidélités et leur 8. mauvaise vie, crucifient de nouveau mon Fils ! Les péchés des personnes consacrées à Dieu crient vers le Ciel et appellent la vengeance, et voilà que la vengeance est à leurs portes, car il ne se trouve plus personne pour implorer miséricorde et pardon pour le peuple ; il n’y a plus d’âmes généreuses, il n’y a plus personne digne d’offrir la Victime sans tache à l’Éternel en faveur du monde. Dieu va frapper d’une manière sans exemple. Malheur aux habitants de la terre ! Dieu va épuiser Sa colère, et personne ne pourra se soustraire à tant de maux réunis.
On comprend que certains prêtres aient si peur de ce message ! Si la Très Sainte Vierge Marie parle 4 fois de vengeance (venger : effacer, réparer une offense en châtiant son auteur), c’est que a) l’offensé est Dieu, son divin Fils, b) l’offense est grave, très grave (8 détails précis) et c) l’auteur de l’offense, le prêtre, devrait être irréprochable. Si depuis 1846, les prêtres (et surtout les évêques !) avaient médité devant le tabernacle au moins deux fois par an ce message de la Très Sainte Vierge, et fait leur examen de conscience sur ces huit points, nous n’en serions pas là aujourd’hui ! La vengeance a déjà été terrible : ils ont tous apostasié. Elle n’est pas finie !
[8] Même le sacristain ne doit pas toucher les vases sacrés ! Même le sacristain ne peut laver les linges qui ont touché le corps du Christ sans que le prêtre ne les ait d’abord purifiés !
[9] Alors, quand ces mains consacrées et sacrées font des péchés « qu’on ne devrait pas nommer parmi nous » (Éph., V, 3) ? Ces péchés revêtent un caractère spécial de profanation. Par le baptême, les chrétiens sont devenus les temples du Saint-Esprit et les membres du Christ, (I Cor., VI, 13-15), rachetés par Son sang (I Petr., I, 19). En souillant leur corps par l’impureté, ils se rendent coupables d’une profanation, d’autant plus exécrable qu’ils ont été élevés à une dignité plus haute et une union plus étroite avec la Sainte Trinité (I Cor., VI, 15 et Thess., IV, 7).
ÉtiquetéAbbé Coache, abbé des Graviers, Abbé Guépin, Abbé Joseph Vérité, abbé Lafitte, abominable péché, acte sacrilège, adultères, ange de lumière, attaques, Augustin Lémann, aveuglement spirituel, bidouillage, Bienheureux Isaac Jogues, Bruno Saglio, calomnies, cas réservés, châtiments divins, clercs dits non una cum, clercs irréprochables, clercs libéraux, cloaque d’impureté, De Dieu on ne se moque pas !, demander pardon, démon, Éditions Saint-Remi, excommunié ipso facto, Exhortation Haerent animo, fidélité dans le mariage, Foi catholique, grandeur de la virginité, graves erreurs d'ordre moral, ingratitude, Jean-Luc Lafitte, jugements téméraires, justice de Dieu, La justice de Dieu est juste et terrible, La Salette, le prêtre est SACRÉ, leçons en tirer, LHR, Louis-Hubert Remy, mains sacrées, Maison Saint-Ignace, Manteau de Noé, Marie, Mélanie de La Salette, messes entachées d’hérésies, messes non una cum, Mgr Guérard, Mgr Lefebvre, Mgr Williamson, mise en garde, Oblation Pure, On ne se Moque pas de Dieu, pape Pie XII, pape Urbain VIII, pécher, pêcheur public, Père de Condren, pervers, Petit Nombre, prêtres, Règne du Sacré-Cœur, Reine du clergé, réparer le mal fait, répétées plusieurs fois, rétablir certaines vérités, rore-sanctifica, sacerdoce, Saint Alphonse de Liguori, Saint Jean Chrysostome, Saint Pie X, Sainte Église, sainte vie exemplaire, Scandale, séducteur, séductions de pénitentes, Sodome et Gomorrhe, solution courageuse, traditionalisme, trahir, Très Sainte Vierge Marie, Vénérable Holzhauser, violenter une novice, Virgo Maria