Abbé Cazalas | Vigano, vrai ou faux pasteur ?
Extrait du sermon de l’abbé Thomas Cazalas du Septième Dimanche après la Pentecôte 2023.
Extrait du sermon de l’abbé Thomas Cazalas du Septième Dimanche après la Pentecôte 2023.
L'abbé Salenave (France fidèle) a été ordonné à Écône par Mgr Williamson, ainsi que l'abbé Rousseau...et peut-être (?) l'abbé Rioult...
Où l’on apprend que Mgr Williamson a rendu visite à “Mgr” Vigano l’année dernière pour vérifier que le sacre de “Mgr” Vigano — sacré dans le nouveau rite — était valide :
Mgr Williamson a estimé que le sacre initial était valide..il n’y a donc pas eu de re-consécration épiscopale de Carlo Maria Vigano sous condition.
— L’abbé Rousseau fait sienne la position de Mgr Williamson sur la question de la validité des sacres réformés : il y a « ambiguïté » et non invalidité radicale donc on (?) juge au cas par cas..(et on ne ré-ordonne pas ni re-consacre sous condition systématiquement)
Donc l’abbé considère que “Mgr” Vigano est vrai prêtre et « vrai évêque » contrairement à “Mgr” Huonder (en vertu du jugement porté par Mgr Williamson..)
Voir cette vidéo de l’Abbé Rousseau : nouvelle conférence sur Vitus Huonder (avec infos sur “Mgr” Vigano)
Mais quand comprendra-t-on que quasiment tous les rameaux de la tradition sont sous le coup du juste châtiment de Dieu ???
Ils n’aiment pas la vérité catholique et son glaive tranchant, ils seront retranchés de l’arbre de vie comme des rameaux morts et contaminés… Malheur à nous car nous ne trouverons bientôt plus nulle part un réconfort dans la foi avec un prêtre digne de ce nom. (Souvenons nous des paroles prophétiques de l’Abbé Vérité).
Nous devons accompagner le Christ sur sa croix d’infamie et souffrir — mutatis mutandis — avec lui les affres de la mort et de l’ensevelissement….. La privation des sacrements et du Saint Sacrifice nous sembleront de (trop) bien douces peines à côté des souffrances du Fils de l’Homme !
Dire que le sacre de Vigano est valide, c’est non seulement invalider tous ses écrits comme autant de tartufferies pharisaïques, mais c’est proférer un blasphème au regard de la foi catholique et de ses normes définies par de vrais papes… D’ailleurs celui qui sait juger les fruits à leur juste valeur, il aura compris l’enjeu qui pèse lourdement sur ces personnalités cléricales que d’aucuns se complaisent à mettre en exergue et/ou à louer sans retenue…..
Nous découvrons chaque jour davantage que Dieu fasse les conséquences incalculables sur les âmes de la trahison des clercs de la Fraternité et les liens subtils et ténébreux que ceux qui en sont apparemment sortis gardent comme une chaîne corruptrice et invisible (aux yeux des profanes !) de leur ministère…
Je suis de plus en plus persuadé que tous ces prêtres, — je parle bien sûr des meilleurs (non una cum) comme de ceux qui ont quitté la fraternité —, ont conservé — à leur corps défendant — une attache démoniaque avec l’erreur ce qui contribue à leur conserver, si j’ose dire, une certaine dose d’aveuglement ! les domaines d’aveuglement étant très ciblés dans leur redoutable efficacité par le Prince de ce monde….qui s’y connait en matière de ciblage et de dosage !!!
N’oublions pas que les prêtres sont les premières cibles de l’enfer et que la rage satanique de ces purs esprits damnés pour l’éternité s’acharnera jusqu’à la fin du monde sur les consacrés !
Ne soyons donc pas surpris de la confusion générale qui règne sur un clergé sans tête apostolique et vicariale visible et sans les grâces suffisantes pour les en protéger !
L’économie du châtiment que refuse chaque jour avec véhémence notre petit orgueil aura un jour raison de l’ensemble du clergé ….
C’est le prix à payer pour que Satan triomphe avec tous les esprits mauvais et les millions d’idiots utiles qui viendront à sa suite proclamer sa divinité.
En son temps, notre regretté LHR et d’autres abbés qui sont restés chers à notre souvenir, mettaient en garde contre un « évêque à la rose » dans la Fraternité….
Que de ricanements, que de sarcasmes à l’époque contre Virgo Maria puis le CatholicaPedia !!!
On commence à percevoir les fruits amers de ces avertissements sans frais…
Mgr Williamson du haut de sa cathèdre « estime » que…et tout le monde courbe la tête et incline le dos…. Mgr a parlé et « lui au moins il ne s’est pas rallié » reprennent en chœur tous les « godillots » d’une fraternité dissidente…. Y compris bien sûr les prêtres de sa mouvance dont fait partie M. l’Abbé Rousseau !
Lorsque j’ouvre mon dictionnaire des synonymes et antonymes je lis à « ambigu » : confus, double, DOUTEUX, équivoque, incertain, louche, obscur… or l’Église nous a toujours enseigné qu’un sacrement « douteux » était en réalité invalide car un sacrement qui est la sainteté même de par son fondateur et de par ses fruits exquis ne saurait tolérer en son sein la moindre équivocité (se reporter aux articles excellents du CatholicaPedia sur cette question).
Si l’Abbé Rousseau considère que M. Vigano est vrai prêtre et vrai évêque, nous sommes là en pleine folie de l’intelligence ! Que n’obéit-il à ses supérieurs et notamment à son « pape » qu’il ne cesse de critiquer et d’anathématiser !?
Les mêmes erreurs et hérésies qui condamnent la FSSPX au regard de la foi catholique, condamnent également ce clerc conciliaire qui jusqu’à ce jour ne s’est pas dépouillé de ses atours invalides et considère sans doute dans un orgueilleux utilitarisme que sa petite personne est bien plus utile à la défense de l’Église (laquelle au fait ?) que la proclamation en acte des vérités de la foi catholique…
On se posera la question de savoir si les martyrs des premiers temps du christianisme s’étaient posé la même question de leur utilité au regard du témoignage sans compromission de leur foi !
Il est temps pour le (tout) petit nombre de ceux qui y voient encore clair de mettre un terme définitif à toute cette comédie cléricale… Ce petit nombre, malgré la misère de ses membres pécheurs, est le seul qui puisse préparer le fameux « petit reste » prophétisé pour la fin des temps….
Pierre Legrand.
(voir les pièces en PDF)
« Selon certaines sources, le 1er assistant de la FSSPX, Mgr Alfonso de Galarreta, effectue depuis un mois une tournée discrète en France (sans nécessité des confirmations), auprès des clercs, afin d’identifier les abbés qui seraient réticents, voire qui s’opposeraient, à l’implication du faux évêque Huonder dans les futures ordinations de la FSSPX et dans les futurs sacres qui ont été annoncés le 18 avril 2023 en visio-conférence aux responsables de la FSSPX par l’abbé Pagliarani, supérieur de l’œuvre fondée par Mgr Lefebvre.Le loup dans la bergerie, Vitus Huonder, introduit le 20 mai 2019 par l’abbé Pagliarani dans la FSSPX, pour prétendument « se consacrer à la prière et au silence », est désormais activé par Menzingen (Quartier général de la FSSPX) qui le fait officier comme un évêque validement consacré. Il a ainsi faussement consacré les « saintes » huiles lors de la messe Chrismale du Jeudi Saint 2023, au séminaire de Zaitzkofen en Allemagne.Aux dernières nouvelles ces « saintes » huiles invalides circulent depuis en Belgique dans les prieurés de la FSSPX pour y administrer des extrême-onctions et des confirmations invalides. Bientôt en France ? Or Mgr Lefebvre avait précisément constitué son œuvre, la FSSPX, et sacré en 1988, afin de préserver les sacrements et de maintenir un Sacerdoce catholique certainement valide selon ses propres écrits et ses propres paroles.La France, bastion connu de la Tradition catholique et de la résistance à la révolution cléricale de Vatican II, est identifiée par la Rome moderniste de Bergoglio, et donc par ses ralliéristes de Menzingen (Schmidberger, Bouchacourt, Fellay etc.), comme le principal obstacle à la subversion finale de la FSSPX par le moyen d’une instauration à sa tête d’un faux clergé ordonné par un évêque invalide.Cette suppression du Sacerdoce valide représente le but suprême des loges occultistes cléricales Rose-Croix qui mènent depuis deux siècles l’attaque contre le Sacerdoce catholique reçu de Notre Seigneur Jésus-Christ. De fait, l’Église romaine, et désormais la FSSPX, seraient transformés en église anglicane aux Ordres « absolument vains et entièrement nuls » selon la bulle infaillible (Apostolicae Curae) du Pape Léon XIII (1896) qui écrasa la tentative britannique ».
Le Lundi 22 mai 2023, Radio Athéna avec Adrien Abauzit sur le thème : « Opération Huonder : qui s’attaque au sacerdoce ? »
Adrien Abauzit diffuse à l’antenne un extrait de la vidéo n°8 de la saison 2 de la série de vidéos AdEXT (printemps 2022) qui expose l’infiltration par Rome de l’évêque invalide Huonder au sein de la FSSPX :
Aujourd’hui, Les Éditions Saint Remi diffusent un message par eMail :
L’enseignement de l’Église est formel, les sacrements douteux doivent être considérés en pratique comme invalides.
Vous refusez le nouveau rituel de la messe de Paul VI pour des raisons très légitimes. Cependant le nouveau rituel de Paul VI du sacre des évêques (1968) est tout autant corrompu.
Or nous assistons à des opérations de la part des supérieurs de la FSSPX qui nous paraissent très graves. En effet l’implication de l’évêque douteux Vitus Huonder dans les futures ordinations et futurs sacres de la FSSPX, a été annoncé le 18 avril 2023 en visio-conférence aux responsables de la FSSPX par l’abbé Pagliarani, supérieur de l’œuvre fondée par Mgr Lefebvre. Vitus Huonder a été sacré dans les nouveaux rites de Paul VI. La validité de ces nouveaux rites est remise en question selon de nombreuses études que nous publions (voir ci-dessous), tant à cause de la forme du sacrement qui a été atteinte dans sa signification, que de la légitimité de ceux qui les ont promulguées.
Le loup dans la bergerie, Vitus Huonder, introduit le 20 mai 2019 par l’abbé Pagliarani dans la FSSPX, pour prétendument « se consacrer à la prière et au silence », est désormais activé par Menzingen (Maison générale de la FSSPX) qui le fait officier comme un évêque validement consacré. Il a ainsi faussement consacré les « saintes » huiles lors de la messe Chrismale du Jeudi Saint 2023, au séminaire de Zaitzkofen en Allemagne.
Aux dernières nouvelles ces « saintes » huiles à considérer comme invalides, circulent depuis en Belgique dans les prieurés de la FSSPX pour y administrer des extrême-onctions et des confirmations invalides. Bientôt en France ? Or Mgr Lefebvre avait précisément constitué son œuvre, la FSSPX, et sacré en 1988, afin de préserver les sacrements et de maintenir un Sacerdoce catholique certainement valide selon ses propres écrits et ses propres paroles.
La France, bastion connu de la Tradition catholique et de la résistance à la révolution cléricale de Vatican II, est identifiée par la Rome moderniste de Bergoglio, et donc par ses ralliéristes de Menzingen (Schmidberger, Bouchacourt, Fellay etc), comme le principal obstacle à la subversion finale de la FSSPX par le moyen d’une instauration à sa tête d’un faux clergé ordonné par un évêque invalide.
Cette suppression du Sacerdoce valide représente le but suprême des loges occultistes cléricales Rose-Croix qui mènent depuis deux siècles l’attaque contre le Sacerdoce catholique reçu de Notre Seigneur Jésus-Christ. De fait, l’Eglise romaine, et désormais la FSSPX, seraient transformées en église anglicane aux Ordres « absolument vains et entièrement nuls » selon la bulle infaillible (Apostolicae Curae) du Pape Léon XIII (1896) qui écrasa la tentative britannique.
Depuis bien des années, les Éditions Saint-Remi dénoncent
cette opération destruction de l’Église par loges occultistes Rose-Croix,
à travers les publications suivantes : https://boutiqueacrf.com/12-rore-sanctifica
Une vidéo (en allemand) de l’“évêque” suisse à la retraite du Novus Ordo (Conciliaire) Vitus Huonder (né en 1942) fait des vagues.
Huonder, l’ancien ordinaire de Coire, en Suisse, soutient la Fraternité Saint-Pie X depuis quelques années maintenant. La Société, abrégée ‘SSPX’ aux États-Unis et au Canada et ‘FSSPX’ dans le reste du monde, a été fondée en 1970 par Mgr Marcel Lefebvre pour former des prêtres à la messe latine traditionnelle et promouvoir la foi catholique romaine telle qu’elle était connue et enseignée jusqu’au Concile Vatican II (1962-1965).
Les « lefebvristes » ont commencé avec l’approbation ecclésiastique complète, mais ont ensuite encouru un statut canonique irrégulier en raison de désaccords avec le Vatican moderniste, jusqu’à l’excommunication automatique pour les personnes directement impliquées dans la consécration non autorisée de quatre évêques en 1988, que le « pape » Jean-Paul II immédiatement dénoncé comme un « acte schismatique ».
Pendant une dizaine d’années, les relations entre la direction de la FSSPX et le Vatican sont restées figées, mais à la fin des années 1990, des premières mesures ont été prises pour parvenir à une éventuelle réconciliation.
En 2015, le « cardinal » Gerhard Ludwig Müller de la Congrégation du Vatican pour la destruction de la foi a demandé à l’“évêque” Huonder pour apprendre à connaître les Lefebvristes à la fois théologiquement et personnellement, avec le résultat (inattendu) que l’ordinaire suisse est devenu non seulement très sympathique à la FSSPX mais a fini par être fondamentalement d’accord avec eux. À la fin de son mandat diocésain en 2019, Huonder a décidé de se retirer dans l’une des maisons de la Fraternité, apparemment avec l’approbation tacite du « pape » François (Jorge Bergoglio).
Depuis lors, Huonder (dont la consécration épiscopale de 2007 dans le rite Novus Ordo doit être considérée comme invalide) ne s’est pas abstenu d’exercer des fonctions liturgiques pour la FSSPX, comme la récente « consécration » des saintes huiles en Allemagne, qui a des répercussions horribles pour la administrations de confirmation et d’extrême-onction dans lesquelles ces huiles invalides sont utilisées.
Le 24 avril 2023, Huonder a publié la première des trois parties d’une série de vidéos intitulée « The Great Wound » (La Grande Blessure). Intitulé « Mon voyage vers la FSSPX », ce premier épisode montre Huonder expliquant comment il s’est retrouvé avec la Société Pie X, une étape plutôt inhabituelle pour un “évêque” Novus Ordo :
Parlant en allemand avec un léger accent suisse, Huonder donne une présentation très calme et douce qui aura sans aucun doute un impact sur beaucoup.
À 12:08 min, Huonder dit (original allemand avec traduction française):
« Der Grund zum Handeln war für den Erzbischof in erster Linie das Heil der Seelen, ebenso die Erhaltung der Reinheit des Glaubens. Denn d er Glaube ist der Weg zum Heil; er darf daher nicht verfälscht werden. Von diesem Grundsatz aus muss die Bruderschaft und ihr Gründer betrachtet und beurteilt werden. In diesem Sinn hat sich Papst Franziskus mir gegenüber geäußert und gesagt : Sie sind keine Schismatiker.
« Pour l’Archevêque, la raison d’agir était avant tout le salut des âmes, ainsi que la sauvegarde de la pureté de la Foi. Car la Foi est le chemin du salut, c’est pourquoi elle ne doit pas être changée. C’est à partir de cette prémisse que la Société et son fondateur doivent être vus et évalués. En ce sens, le pape François m’a parlé et m’a dit : ce ne sont pas des schismatiques.
Jusqu’à présent, les paroles réelles de M. Huonder.
Nous vous avons parlé de la messe chrismale du Jeudi Saint à Zaitzkofen le 10 avril dernier...
Nous y revenons car le site américain Novus Ordo Watch a donné de bonnes explications.
Nous avons traduit rapidement leur article.
Lien de l’article original en anglais : https://novusordowatch.org/2023/04/fsspx-holy-oils-vitus-huonder-invalid-last-rites/
— 5 avril 202 (TRADUCTION le CatholicaPedia)
Les lefebvristes jouent avec le feu…
Les huiles saintes de la FSSPX consacrées par un “évêque” Novus Ordo – (Conciliaire)
Les derniers sacrements invalides bientôt disponibles !
[MISE À JOUR 18 avril : une photo montrant clairement l’“évêque” Huonder en train de diriger la cérémonie de la messe chrismale a été publiée].
[Mise à jour 8 avril : Le district allemand de la FSSPX publie 19 photos de la Messe chrismale à Zaitzkofen, le visage de l’“évêque” Huonder n’est pas visible sur les photos de la Messe chrismale de Zaitzkofen. Le visage de l’“évêque” Huonder n’est visible sur aucune d’entre elles. Le texte d’accompagnement ne mentionne pas non plus son nom (ni celui de personne d’autre). La FSSPX espère que vous ne demanderez pas ou ne vous soucierez pas de savoir qui était cet “évêque”].
[Mise à jour 6 avril : GloriaTV rapporte que la cérémonie s’est déroulée comme prévu, avec l’“évêque” Huonder « consacrant » les huiles saintes en Allemagne. Aux États-Unis, heureusement, les huiles saintes ont été consacrées par l’évêque Alfonso de Galarreta, elles sont donc au moins valides].
Nous l’avons dit et répété : La théologie a des conséquences.
Le site web officiel du séminaire international de la FSSPX à Zaitzkofen, en Allemagne, a annoncé sur son calendrier liturgique que la Messe chrismale de cette année est prévue à 9h00 le 6 avril 2023. La messe chrismale est la messe au cours de laquelle l’évêque bénit ou consacre trois types d’huiles saintes — l’huile des malades, l’huile des catéchumènes et le saint chrême — qui sont utilisées dans divers sacrements et sacramentaux. Traditionnellement, elle a toujours lieu le Jeudi saint.
Jusque-là, tout va bien. Le problème concerne le célébrant prévu. Le calendrier de la FSSPX indique que la messe chrismale sera célébrée par « Son Excellence » Vitus Huonder, un “évêque” Novus Ordo retraité de Coire, en Suisse, qui fait partie de la FSSPX depuis 2019 :
Pourquoi est-ce un problème ? Parce que Vitus Huonder a été « consacré évêque » le 8 septembre 2007, selon le rite d’ordination invalide du Novus Ordo promulgué par le « pape » Paul VI en 1968. En outre, même l’ordination sacerdotale de Huonder est suspecte [nota CatholicaPedia : INVALIDE], car elle a également eu lieu dans le rite Novus Ordo, puisqu’il a été ordonné le 25 septembre 1971.
Bien que le rite d’ordination sacerdotale de 1968 puisse être valide, le rite de consécration épiscopale (ordination de l’évêque) ne l’est certainement pas, comme nous l’avons démontré sur ce site web par le passé :
Unholy Orders : 50 ans d’ordinations invalides dans l’église Novus Ordo (Conciliaire)
Ils ne sont vraiment pas évêques : Réponse au Rév. John Hunwicke sur les consécrations épiscopales Novus Ordo
Le nouveau rite d’ordination : L’épuration du sacerdoce dans l’église [Secte] conciliaire
En d’autres termes, les huiles saintes de la FSSPX pourraient très bien être bénies par un laïc demain — par un laïc vêtu de robes fantaisistes peut-être, ou, au mieux, par un prêtre, mais certainement pas par un évêque valide.
Il s’agit d’une tragédie inutile aux proportions colossales, et au moment de la rédaction de ce billet, elle pourrait encore être évitée.
La FSSPX compte dans ses rangs trois évêques qui ont été validement consacrés par Mgr Lefebvre en 1988 : l’évêque Bernard Tissier de Mallerais, l’évêque Alfonso de Galarreta et l’évêque Bernard Fellay. (N’importe lequel de ces trois évêques pourrait consacrer les huiles saintes, mais hélas, à Zaitzkofen, ce sera M. Huonder.
Pourquoi est-il si important que ces huiles sacrées soient consacrées par un véritable évêque ?
En bref, les huiles font partie de la matière nécessaire aux sacrements de la confirmation et de l’extrême-onction, ce qui signifie que sans elles, ces sacrements ne peuvent pas être conférés de manière valide. Ce n’est que si les huiles ont été consacrées par un véritable évêque qu’elles constituent une matière valable pour ces sacrements. (Bien que les huiles saintes soient également utilisées dans d’autres rites sacramentels, tels que le baptême et l’ordination, elles ne sont pas nécessaires à leur validité).
C’est ce qu’enseigne, par exemple, le Concile de Trente :
Cette onction sacrée pour les malades a été instituée par le Christ notre Seigneur comme étant véritablement et proprement un sacrement du Nouveau Testament, auquel il est fait allusion dans Marc [Mc 6:13], certes, mais qui a été recommandé aux fidèles et promulgué par Jacques, l’apôtre et frère du Seigneur. « Il dit : « Quelqu’un est-il malade parmi vous ? » Qu’il fasse venir les prêtres de l’Église et qu’ils prient sur lui en l’oignant d’huile au nom du Seigneur. La prière de la foi sauvera le malade et le Seigneur le relèvera ; et s’il a des péchés, ils lui seront pardonnés » [Jc 5, 14.15]. Dans ces paroles, comme l’Église l’a appris de la tradition apostolique transmise de main en main, il enseigne la matière, la forme, l’administration appropriée et l’effet de ce sacrement salutaire. En effet, l’Église a compris que la matière est l’huile bénite par l’évêque, puisque l’onction représente très justement la grâce de l’Esprit Saint, dont l’âme du malade est visiblement ointe ; et que ces paroles en sont la forme : « Par cette onction, etc. ».
(Concile de Trente, Session 14 ; Denz. 908 ; souligné par nous).
Il est donc clair que tout dépend de la validité de l’“évêque” Vitus Huonder. Même les personnes qui ne sont pas convaincues que les nouveaux rites d’ordination sont clairement invalides devront admettre que les preuves sont si fortes qu’il existe un doute suffisant quant à leur validité, ce qui signifie qu’ils doivent en pratique être traités comme s’ils étaient certainement invalides.
Dans le passé, la FSSPX elle-même a mis en doute la validité des ordinations Novus Ordo. Ce n’est qu’à la fin de l’année 2005, après que Joseph Ratzinger a commencé à prétendre être le pape (Benoît XVI), que la FSSPX a publié des articles défendant la validité des rites d’ordination de Paul VI. (Le fait que le nouveau « pape » lui-même ait été « consacré évêque » selon le nouveau rite n’était certainement qu’une simple coïncidence).
En fait, Mgr Tissier de Mallerais lui-même n’accepte toujours pas la validité du rite Novus Ordo d’ordination sacerdotale et, par extension, celle de la consécration épiscopale, qui a été altérée beaucoup plus que le rite d’ordination sacerdotale :
L’évêque de la FSSPX, Mgr Tissier de Mallerais, conteste la validité des ordinations Novus Ordo (2016).
Bien que certains puissent soupçonner que toute cette controverse sur l’“évêque” Huonder est simplement une bande de sédévacantistes qui essaient de provoquer des remous pendant la Semaine Sainte, purement par hostilité envers les Lefebvristes, rien ne pourrait être plus éloigné de la vérité. Il s’agit de la validité de la confirmation et de l’extrême-onction, deux sacrements très importants qui ont le pouvoir de fortifier et de sauver de nombreuses âmes.
Étant donné qu’en danger de mort, l’extrême-onction peut être reçue même d’un prêtre de la FSSPX, cela concerne potentiellement tout le monde, y compris les sédévacantistes. En outre, nous voulons certainement que ceux qui adhèrent au traditionalisme de la FSSPX de bonne foi (c’est-à-dire par erreur sincère) reçoivent une confirmation valide et les derniers sacrements de toute façon.
Nous espérons et prions pour que ce billet contribue à ce que la FSSPX change de cap à la dernière minute et que l’un de ses propres évêques remplace l’ecclésiastique suisse du Novus Ordo.
Ce sera un désastre aux proportions incalculables si les huiles saintes de Zaitzkofen sont « consacrées » par l’“évêque” Huonder cette année. Huonder cette année. Que Dieu l’empêche !
Nota CatholicaPedia : les accentuation (soulignés et gras) sont de nous.
ÉtiquetéBenoît XVI, confirmation, derniers sacrements, Extrême-Onction, FSSPX, graves conséquences, Huiles Saintes, Jeudi Saint, messe chrismale, Mgr Tissier de Mallerais, Novus Ordo Watch, ordination sacerdotale, Ordinations, rite d’ordination, sacramentaux, véritable évêque, Vitus Huonder, Zaitzkofen
Ou… une messe pontificale pour la consécration des saintes Huiles…
Le fait est passé, presqu’inaperçu. Mais pas tout à fait cependant…
Ce Jeudi saint, 6 avril 2023, au Séminaire allemand de la F$$PX, à Zaitzkofen, la messe de consécration des saintes Huiles n’a pas été célébrée par un évêque de la Fraternité Saint-Pie X.
Par qui donc alors ?
Par un “prélat” dont il avait été annoncé, en son temps, c’est-à-dire en mai 2019, qu’il venait prendre sa retraite dans une école suisse de la F$$PX, à Wangs.
Il s’agit de Mgr Vitus Huonder, ancien évêque de Coire en Suisse alémanique.
Le site du Séminaire annonce que, ce 6 avril 2023, c’est cet évêque, ordonné prêtre en 1971 dans le rite changé et INVALIDE de Paul VI et consacré pseudo évêque en 2007 toujours dans ce nouveau rite INVALIDE, qui a célébré cette cérémonie capitale dans l’Église : la consécration des saintes Huiles est un événement majeur en effet, car les sacrements sont confectionnés en majeure partie par cet aspect matériel que sont les Huiles Saintes (baptême, confirmation, ordre, extrême-onction).
Dans un article du 5 avril 2023 (de la F$$PX) décrivant la cérémonie devant avoir lieu ce 6 avril 2023, le nom de l’évêque qui officiera n’était pas cité :
« (…) Au fil des ans, les évêques auxiliaires consacrés par lui ont rempli ce devoir sacré en tant que successeurs des Apôtres, de préparer les huiles saintes et nécessaires pour les sacrements et les sacramentaux dans le rite traditionnel pour les fidèles. Les lieux appropriés pour cela sont les séminaires de la Fraternité.
En cette année 2023, une messe de consécration à l’huile peut à nouveau être solennellement célébrée au séminaire international Sacré-Cœur de Jésus à Zaitzkofen, en Bavière. Le prélat célébrant sera entouré de douze prêtres, sept diacres et sept sous-diacres. (..) »
Par contre, il est publique que Mgr Huonder a célébré la messe de Pâques au séminaire :
Dans le reportage photo de la cérémonie chrismale 2023, aucun gros plan pour mettre Mgr Huonder en évidence. Pourquoi le cachent-ils ainsi ?
La question qui se pose bien légitimement est la suivante : cet évêque est-il prêtre ? La question n’a pas été résolue par la Fraternité $$PX, aucune déclaration publique n’a été faite à ce sujet depuis 2019.
La question est importante et ne doit pas être laissée sous silence : en fait de sacrements, l’Église enseigne qu’il faut être « tutioriste », c’est-à-dire qu’on doit être certain que le sacrement est donné, ou non. L’incertitude ne peut rester : suis-je prêtre ou non ? Suis-je confirmé ou non ?
N’oublions pas, pour mémoire, que Mgr Lefebvre estimait que tous les sacrements nouveaux (depuis Paul VI) étaient douteux. L’accusation est grave et tous les prêtres ont reçu à Écône cette formation, étayée par des preuves de théologie dogmatique. À présent il semble bien que cet enseignement soit mis de côté, voire abandonné.
La Position de Mgr Lefebvre était claire au sujet des ordinations conciliaires :
« (..) Je suis d’accord avec votre désir que ces prêtres soient réordonnés sous condition et j’ai fait de telles réordinations plusieurs fois. Tous les sacrements des évêques et prêtres modernistes sont maintenant douteux. Les changements s’accroissent et leurs intentions ne sont désormais plus catholiques. Nous sommes dans un grand temps d’apostasie. (…) »
En l’occurrence, le ministre (Mgr Huonder) est plus que douteux puisqu’il est carrément INVALIDE et les saintes Huiles consacrées ce Jeudi Saint 2023 par lui le sont aussi.
Par ailleurs ce “prélat” devait prendre sa retraite et ne pas faire de ministère : la chose avait été clairement établie dans un communiqué du 20 mai 2019. Mais nous savions déjà à cette date que le communiqué était faux puisque cet évêque confessait, catéchisait, prêchait dans l’école de Wangs.
À présent la tromperie est notoire. Après avoir célébré la messe pontificale de la Pentecôte dans ce même séminaire, en 2021, il consacre les saintes Huiles. À quand le pas prochain : ordinations, voire sacres dans et pour la Fraternité Saint-Pie X ? Ce n’est qu’une question de temps.
Le processus est bien établi : c’est le fameux principe commun entre Mgr Fellay et Mgr Pozzo, de septembre 2014 : les accords entre Rome et la Fraternité $$PX se font « par paliers ». Le changement de Supérieur Général dans la F$$PX n’a pas modifié la ligne de conduite. Faut-il d’autres preuves ?
Nous dénonçons ce processus. Qui des prêtres encore lucides dans la Fraternité $$PX réagira à cette cérémonie, publique, de ce Jeudi Saint 2023 ?
Nous avons adorons en ce jour du Vendredi Saint la Croix de Notre-Seigneur Jésus-Christ. C’est l’Heure de la Passion, c’est l’Heure des ténèbres, de la confusion et du libéralisme qui s’étend partout dans le monde. Les clercs ne sont pas épargnés. « Je frapperai le Pasteur et les brebis seront dispersées » (Zacharie 13, 7).
D’après un texte de Abbé Dominique Rousseau (ex-F$$PX)
ÉtiquetéAbbé Dominique Rousseau, consécration des saintes Huiles, évêques auxiliaires, Fraternité Saint Pie X, Huonder, invalide, Jeudi Saint, messe de Pâques, messe pontificale, Mgr Fellay, Mgr Lefebvre, notoire, Pozzo, prêtres modernistes, rite traditionnel, sacramentaux, sacrements, sacrements des évêques, séminaire de Zaitzkofen, tromperie, tutioriste, Vitus Huonder
Bonjour les Amis…
Pardonnez mon silence depuis cet été. Mais tout a été dit depuis de nombreuses années, ici même ; sur notre blogue Version 1 ; sur Virgo Maria… et aussi bien du côté de la Secte Conciliaire que du côté de la Fraternité schismatique et hérétique (F$$PX) nous les avons laissé à leurs dérives.
J’avais donc décidé de ne plus vous parler de la F$$PX mais un fait nouveau et peut être important c’est produit récemment.
En effet, voici un message Reçu d’un de mes correspondant :
Mgr de Galaretta est au plus mal, il est remplacé par Mgr Tissier qui a 77 ans et qui vient dimanche à la place de Galaretta à Saint-Macaire pour des confirmations. La veille, à Écône, il doit faire une ordination. Il est en mauvaise santé aussi…
Pendant ce temps, Mgr Fellay est en exil aux USA.
Peut-être attend-il que ces confrères trépassent pour travailler avec Huonder ?
Qu’attendent-ils pour sacrer de nouveaux évêques plus jeunes ?La fin de la FSSPX serait-elle au programme ?
Mgr Fellay, le comploteur, réussira-il enfin son projet d’intégration dans la Secte apostate ? nous le saurons peut-être plus ou moins rapidement maintenant. (Le temps de Dieu, n’est pas le nôtre…)
Dans une lettre ouverte, les ralliés (FSSP, ICRSP, IBP, etc.) réaffirment leur attachement à Bergoglio et à sa fausse « église » [Secte Conciliaire], leur adhésion au conciliabule Vatican.d’Eux, citent positivement les enseignements de documents modernistes abominables tels Lumen Gentium ou Amoris Laetitia…
Pour rappel, le document « Vatican II » intitulé Lumen Gentium enseigne la collégialité des « évêques », perturbant la structure monarchique de l’Église. Lumen Gentium qui tient aussi que les musulmans « adorent avec nous » le Dieu unique… Alors que la vraie adoration de Dieu ne peut se trouver que dans l’Église, qui peut seule adorer en connaissance Dieu. Lumen Gentium enseigne également que l’on peut ne pas arriver à la connaissance métaphysique de Dieu sans que l’on soit fautif (§ 16). Alors que l’athéisme est jugé, dans la Sainte Écriture elle-même, « inexcusable » (Romains 1:19-20). On y trouve aussi l’hérésie Conciliaire classique de l’union de l’Église avec les hérétiques (§ 15), qui est « une véritable union dans l’Esprit Saint ».
Concernant Amoris Laetitia, il s’agit d’un véritable torchon démoniaque faisant la promotion du « divorce », du péché mortel, de la communion aux pseudo-divorcés-remariés. Amoris Laetitia enseigne également l’hérésie sur la justification et la grâce. Amoris Laetitia contient au moins sept (7) hérésies dénoncées à l’époque de sa publication par de nombreuses communautés traditionnelles.
Tribune en langage de « buis »…
Les supérieurs de 12 des principaux instituts traditionalistes français font part de leur « grande souffrance » à la suite du motu proprio « Traditionis custodes » venant drastiquement limiter la liberté d’usage de la liturgie préconciliaire. Ils demandent aux évêques français de nommer un « médiateur » pour mener « un dialogue humain, (…) loin des idéologies ».
« La miséricorde de Dieu sur toute chair » (Si 18, 13)
Les Instituts signataires veulent avant tout redire leur amour de l’Église et leur fidélité au Saint-Père. Cet amour filial se teinte aujourd’hui d’une grande souffrance. Nous nous sentons soupçonnés, mis en marge, bannis. Cependant, nous ne nous reconnaissons pas dans la description donnée par la Lettre d’accompagnement du motu proprio Traditionis custodes du 16 juillet 2021.
« Si nous disons que nous n’avons pas de péché… » (I Jn 1, 8)
Nous ne nous considérons aucunement comme la « vraie Église ». Au contraire, nous voyons en l’Église catholique notre Mère en qui nous trouvons le salut et la foi. Nous sommes loyalement soumis à la juridiction du Souverain Pontife et à celle des évêques diocésains, comme l’ont montré les bonnes relations dans les diocèses (et les fonctions de Conseiller presbytéral, Archiviste, Chancelier ou Official qui ont été confiées à nos membres) et le résultat des visites canoniques ou apostoliques des dernières années. Nous réaffirmons notre adhésion au magistère (y compris à celui de Vatican II et à ce qui suit) selon la doctrine catholique de l’assentiment qui lui est dû (cf. notamment Lumen Gentium, n° 25, et Catéchisme de l’Église Catholique, n° 891 et 892) comme le prouvent les nombreuses études et thèses de doctorat faites par plusieurs d’entre nous depuis 33 ans.
Des fautes ont-elles été commises ? Nous sommes prêts, comme l’est tout chrétien,
à demander pardon si quelques excès de langage ou de la défiance vis-à-vis de l’autorité ont pu s’introduire chez tel ou tel de nos membres. Nous sommes prêts à nous convertir si l’esprit de parti ou l’orgueil a pollué nos cœurs.
« Accomplis tes vœux au Très-Haut » (Ps 49, 14)
Nous supplions que s’ouvre un dialogue humain, personnel, plein de confiance, loin des idéologies ou de la froideur des décrets administratifs. Nous voudrions pouvoir rencontrer une personne qui sera pour nous le visage de la Maternité de l’Église. Nous voudrions pouvoir lui raconter la souffrance, les drames, la tristesse de tant de fidèles laïcs du monde entier, mais aussi de prêtres, religieux, religieuses qui ont donné leur vie sur la parole des papes Jean-Paul II et Benoît XVI.
On leur avait promis que « toutes les mesures seraient prises pour garantir l’identité de leurs Instituts dans la pleine communion de l’Église catholique (1) ». Les premiers instituts ont accepté avec gratitude la reconnaissance canonique offerte par le Saint-Siège dans le plein attachement aux pédagogies traditionnelles de la foi, notamment dans le domaine liturgique
(sur la base du protocole d’accord du 5 mai 1988 entre le cardinal Ratzinger et Mgr Lefebvre). Cet engagement solennel a été exprimé dans le motu proprio Ecclesia dei du 2 juillet 1988 ; puis de façon diversifiée pour chaque institut, dans leurs décrets d’érection et dans leurs constitutions approuvées définitivement. Les religieux, religieuses et prêtres engagés dans nos Instituts ont prononcé des vœux ou émis des engagements selon cette spécification.
C’est de cette manière que, confiants dans la parole du Souverain Pontife, ils ont donné leur vie au Christ pour servir l’Église. Ces prêtres, religieux et religieuses ont servi l’Église avec dévouement et abnégation. Peut-on aujourd’hui les priver de ce sur quoi ils se sont engagés ? Peut-on les priver de ce que l’Église leur avait promis par la bouche des papes ?
« Sois patient envers moi ! » (Mt 18, 29)
Le pape François « invite les pasteurs à écouter avec affection et sérénité, avec le désir sincère d’entrer dans le cœur du drame des personnes et de comprendre leur point de vue, pour les aider à mieux vivre et à reconnaître leur place dans l’Église »(Amoris laetitia, n° 312). Nous sommes désireux de confier les drames que nous vivons à un cœur de père. Nous avons besoin d’écoute et de bienveillance et non de condamnation sans dialogue préalable. Le jugement sévère crée un sentiment d’injustice et produit les rancœurs. La patience adoucit les cœurs. Nous avons besoin de temps.
On entend parler aujourd’hui de visites apostoliques disciplinaires pour nos instituts. Nous demandons des rencontres fraternelles où nous puissions expliquer qui nous sommes et les raisons de notre attachement à certaines formes liturgiques. Nous désirons avant tout un dialogue vraiment humain et miséricordieux : « Sois patient envers moi ! »
« Circumdata varietate » (Ps 44, 10)
Le 13 août dernier, le Saint-Père affirmait qu’en matière liturgique, « l’unité n’est pas l’uniformité mais l’harmonie multiforme que crée l’Esprit-Saint (2) ». Nous sommes désireux d’apporter notre modeste contribution à cette unité harmonieuse et diverse, conscients que comme l’enseigne Sacrosanctum concilium« la liturgie est le sommet auquel tend l’action de l’Église et en même temps la source d’où découle toute sa vertu »(Sacrosanctum concilium, n° 10).
Avec confiance, nous nous tournons tout d’abord vers les évêques de France afin qu’un vrai dialogue soit ouvert et que soit désigné un médiateur qui soit pour nous le visage humain de ce dialogue. « Il faut éviter des jugements qui ne tiendraient pas compte de la complexité des diverses situations… Il s’agit d’intégrer tout le monde, on doit aider chacun à trouver sa propre manière de faire partie de la communauté ecclésiale, pour qu’il se sente objet d’une miséricorde imméritée, inconditionnelle et gratuite »(Amoris laetitia, n° 296-297).
Fait à Courtalain (France), le 31 août 2021
M. l’abbé Andrzej Komorowski, supérieur général de la fraternité sacerdotale Saint-Pierre
Mgr Gilles Wach, prieur général de l’institut du Christ-Roi-Souverain-Prêtre
M. l’abbé Luis Gabriel Barrero Zabaleta, supérieur général de l’institut du Bon-Pasteur
Père Louis-Marie de Blignières, supérieur général de la fraternité Saint-Vincent-Ferrier
M. l’abbé Gerald Goesche, prévot général de l’institut Saint-Philippe-Néri
Père Antonius Maria Mamsery, supérieur général des missionnaires de la Sainte-Croix
Dom Louis-Marie de Geyer d’Orth, abbé de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux
Père Emmanuel-Marie Le Fébure du Bus, abbé des chanoines de Lagrasse
Dom Marc Guillot, abbé de l’abbaye Sainte-Marie-de-la-Garde
Mère Placide Devillers, abbesse de l’abbaye Notre-Dame-de-l’Annonciation du Barroux
Mère Faustine Bouchard, prieure des chanoinesses d’Azille
Mère Madeleine-Marie, supérieure des adoratrices du Cœur-Royal-de-Jésus-Souverain-Prêtre
— Fin de l'article, en langage truqué (langage de "buis") de "La Croix" ex-Catholique —
[1] Note d’information du 16 juin 1988, in Documentation Catholique, n° 1966, p. 739.
[2] Videomensaje del Santo Padre Francisco a los participantes en el congreso virtual continental de la vida religiosa, convocado por la CLAR, 13-15 août 2021.
ÉtiquetéAmoris Laetitia, attachement à Bergoglio, collégialité, communautés traditionnelles, conciliabule, divorcés remariés, église Conciliaire, FSSP, IBP, ICRSP, instituts traditionalistes, La Croix, Lumen Gentium, Motu Proprio, péché mortel, pseudo-pape François, ralliés, secte Conciliaire, structure monarchique de l’Église, torchon démoniaque, Vatican II
Chers amis !
Quand la Justice de Dieu commence à s’exercer ou plutôt s’exerce à ciel ouvert par la main même de nos ennemis, nous devons la contempler et nous contenter de nous réjouir dans un authentique élan de charité !
L’ « alerte rouge » , expression choisie par notre bien-aimé administrateur, outre son caractère de grande force expressive, forgée à dessein pour impressionner et « alerter » les esprits, revêt quelque peu, par sa subtile ambiguïté, un petit côté comique qui ne m’a pas échappé ! En effet, pour nous autres semper idem, et comme le dit si bien notre administrateur, « Pour nous, rien de nouveau, car croyant et faisant ce qui a toujours été cru et fait, nous avons compris depuis longtemps que le passé ne posait aucun problème et qu’il fallait rejeter toutes les nouveautés (Galates, I, 8). » puisqu’en effet nous avons rejeté depuis belle lurette cette contrefaçon satanique de « Summorum Pontificum » qui dresse autel contre « autel », met sur un pied d’égalité un rite saint avec un rite invalide (car non catholique) et avalise la monstrueuse idée de la confusion de deux « églises »prétendument semblables et que tout oppose depuis plus d’un demi-siècle. Nous les avons jugés par leurs œuvres qui ne donnent pas de bons fruits mais servent une coupe d’amertume à toutes les âmes éprises de Vérité et fidélité aux commandements du Seigneur… On se reportera aux articles qui à l’époque nous ont tout expliqué en détail !
Alors pourquoi une « alerte rouge » me direz-vous ? C’est pour tous ceux, tradis ou « conservateurs conciliaires » (et ils sont nombreux !) qui reconnaissent en dépit de toute logique, de tout bon sens et de toute raison, la secte Conciliaire comme la dépositaire légitime de l’autorité de la Sainte Église Catholique Apostolique et Romaine.
Me croirez-vous si je vous déclare sans ambages que c’est ici la plus belle démonstration de la Justice et de la Miséricorde de Dieu ?
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Car ces deux dernières s’adressent à n’en pas douter aux vrais catholiques (dont nous n’avons pas, au for interne, la faculté ni le droit d’évaluer la rectitude et l’authenticité de la foi) c’est-à-dire aux traditionalistes trompés par un clergé aux ordres et dont l’una cumisme, par des processus historiques complexes, les rend hérétiques et schismatiques d’une part, et d’autre part à toutes ces âmes égarées qui ont encore un pied dans la secte Conciliaire, là encore par ignorance ou par peur du vide abyssal que représente pour eux une soi-disante « absence » d’Église… Ne nous leurrons pas : ceux d’entre eux qui par lâcheté ou faiblesse acceptent cet état de fait en connaissance de cause sombrent ou sombreront inévitablement dans l’apostasie ! Nous devons donc plus que jamais prier pour eux afin que leurs yeux se dessillent et qu’ils reconnaissent qu’ils ont été trompés et qu’ils se sont trompés ! Peu le feront car les canaux de la grâce ont été interrompus jusque dans leurs rangs ! Quant au clergé, ce sera encore pire……
L’on nous dit que cette suppression va avoir des conséquences terribles ! Oui, mais terrible pour l’erreur, terrible pour une conception trop ritualiste du culte, terrible pour tous ceux qui résument leur religion à des obligations sacramentelles et rituelles, terrible pour tous ceux qui osent confondre cette secte abominable avec la sainte Église, terrible à tous les aveugles volontaires qui ne veulent ni voir ni entendre et jettent un voile pudique sur 2000 ans de christianisme, terrible à tous ceux (prêtres ou laïcs) dont l’esprit s’accommode sans état d’âme d’un cléricalisme servile et adulateur…
Il faut donc nous réjouir, chers amis, de toutes ces conséquences voulues à la fois par Dieu et par nos ennemis !
Dieu veut le salut de tous les traditionalistes car Il les aime d’un amour sans partage mais c’est précisément à cause de cet amour qu’il est plus exigeant avec eux qu’avec n’importe quelle autre créature, même de bonne volonté ! C’est pourquoi il faut y voir la manifestation de Sa Miséricorde qui ne va pas sans Sa Justice. Chaque tradi choisira ce qui lui convient : la Justice ou la Miséricorde. Dans un autre registre plus personnel, il en va pour chacun d’entre nous de se préparer à ce même choix ; nos péchés personnels absous mais non entièrement satisfaits nous en font l’obligation absolue ! Vous me direz : qui ne préférerait la Miséricorde à la Justice ?
Ce serait mal connaître le mystère d’iniquité et la force du mal qui est en chacun de nous ! Peu de tradis comprendront l’avertissement divin car, menés par des (bons) pasteurs à la nuque raide, ils continueront de penser que le « sédévacantisme », comme ils disent, est le péché absolu, un péché qui ne sera remis ni en ce monde ni dans l’autre, à l’instar du péché contre l’Esprit Saint !!!!
Soyons sans illusion : si jusqu’à présent certains d’entre nous (peu nombreux j’espère !) ont réussi à ménager la chèvre et le chou, à faire de la très haute voltige avec le « NULLAM PARTEM », il se pourrait bien que prochainement ces manigances bergogliennes sonnent le glas définitif de leurs accommodements ou manœuvres subtiles. Ils seront alors obligés de considérer leur nullam partem comme parfaitement essentiel à leur salut ! Et ce sera bien. Car la charité ne consiste pas à couvrir ou relativiser l’erreur de son prochain mais à le remettre dans le droit chemin et à lui pardonner alors ses erreurs passées. Ce qui est bon pour eux doit l’être aussi pour leur prochain !
Les temps seront durs pour tout le monde et chacun aura plusieurs épreuves à passer sous le regard de Dieu. Prions les uns pour les autres sans nous lasser car si nous ne prions pas qui le fera à notre place ? Craignons qu’un jour le Seigneur nous surprenne endormis au fond de la barque !
Combien, parmi tous ces tradis qui nous lisent et qui nous vomissent en même temps, comprendront que notre message d’ALERTE ROUGE, s’adresse d’abord à eux et que notre seule motivation est l’amour que nous devons leur porter sous le regard de Dieu ! ? Je ne sais. Mais ce que je sais c’est que nos ennemis sont le bras armé de la Justice de Dieu pour mettre à l’épreuve le petit nombre dans l’attente du « petit reste » qui reste le secret de Dieu pour les derniers temps.
Il était bon de les alerter. C’était un devoir de charité. Mais à présent concentrons-nous sur nous-mêmes et sur notre volonté à écarter de nos âmes toute compromission avec l’erreur, la fausse charité dût-elle en souffrir aux yeux de certains d’entre nous ! Il est en effet plus réconfortant et plus « porteur » de faire des bisous et des compliments à son prochain plutôt que de tenter de le remettre dans la voie de la vérité et de la Vie !
Commençons d’ailleurs par nous-même ce qui nous donnera une idée de l’ampleur de la tache !!! Ce sera notre seule « alerte rouge » personnelle !!!….
Soyons pour notre prochain non seulement des modèles de vertu, de foi et d’espérance mais aussi de COHÉRENCE par notre volonté sans faille à exercer fermement mais avec charité notre « NULLAM PARTEM » !
Après cette alerte salutaire, chantons tous en chœur :
Pierre Legrand.
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Information qui nous parvient à l’instant des médias Catholic Arena et AsiaNews, FrançoisØ a bel et bien décidé d’abroger le Motu Proprio « Summorum Pontificum » ! Une rumeur qui courrait à de nombreuses reprises depuis quinze jours…
Les conséquences risquent d’être énormes. Concrètement, les communautés anciennement dites Ecclesia Dei ne pourront plus pratiquer le rite « extraordinaire » traditionnel aussi librement qu’avant. Elles seront obligées de totalement dépendre du bon vouloir du peudo-évêque Moderniste local, et la décision finale sera prise par les autorités de la secte Conciliaires à Rome.
Par la publication du Motu proprio Traditiones Custodes (1) Bergoglio-François révoque ce vendredi 16 juillet 2021 (N.-D. du Mont Carmel) le Motu Proprio de 2007 de Ratzinger-Benoît XVI Summorum Pontificum qui autorisait le rite de Saint Pie V, alors qualifié de Rite-Extraordinaire.
Le but évident de Bergoglio, est de couper tous les canaux de la grâce qui pouvaient encore passer par une messe du rite éternel, totalement valide. C’était devenu de plus en plus rare avec les ordinations par de faux évêques, invalidement sacrés dans le nouveau rituel du sacre des évêques, ontologiquement invalide ; cf. Rore Sanctifica jamais réfuté car irréfutable.
Les Pseudo-prêtres catholiques faussement ordonnés par de faux évêques Conciliaires qui constituent les fraternités traditionnelles rattachées depuis lors au Saint-Siège telles que le Christ-Roi, Saint-Pierre, ou le Bon-Pasteur vont affluer (?) pour rejoindre la F$$PX dirigée par les traîtres de Menzingen. Ces prêtres et leurs fidèles (y compris F$$PX) que nous avons appelés les catholiques marranes (doubles) veulent imposer de vivre en catholiques en respectant la pseudo-autorité Conciliaire, vraie autorité satanique.
La F$$PX verra-t-elle très prochainement ces nouveaux pseudo-prêtres catholiques (à l’ordination invalide) officier ouvertement et sans ré-ordination en son sein ! ! !
Pour nous, rien de nouveau, car croyant et faisant ce qui a toujours été cru et fait, nous avons compris depuis longtemps que le passé ne posait aucun problème et qu’il fallait rejeter toutes les nouveautés (Galates, I, 8).
Messe selon le rite pré-Conciliaire Vatican² (d’Eux), la messe dite latine selon le rite Saint Pie V
[1] http://www.asianews.it/news-en/Pope-puts-brakes-on-celebrating-Mass-according-to-pre-conciliar-rite-53661.html
Pope puts brakes on celebrating Mass according to pre-conciliar rite
It is “ever more plain in the words and attitudes of many is the close connection between the choice of celebrations according to the liturgical books prior to Vatican Council II and the rejection of the Church and her institutions in the name of what is called the ‘true Church’.” The pontiff bemoans “abuses in the celebration of the liturgy on all sides”. VATICAN 07/16/2021, 16.42
Vatican City (AsiaNews) – Pope Francis published a motu proprio today putting brakes on the celebration of Mass in accordance with the pre-Second Vatican Council rite, the so-called Latin Mass, sometimes with a reference to the “true Church”.
Titled Traditiones Custodes, the papal decree says that the rules governing the celebration of the Roman liturgy are those set by Paul VI and John Paul II “in conformity with the decrees of Vatican Council II”.
In a letter explaining the document addressed to all the bishops, Francis cites “abuses in the celebration of the liturgy on all sides”, noting that when John Paul II and Benedict XVI allowed the use of the ancient missal it “was above all motivated by the desire to foster the healing of the schism with the movement of Mons. Lefebvre.”
Thirteen years after Pope Benedict’s decision, a survey carried out by the Congregation for the Doctrine of the Faith on Francis’s behalf shows “a situation that preoccupies and saddens me, and persuades me of the need to intervene. Regrettably, the pastoral objective of my Predecessors, who had intended ‘to do everything possible to ensure that all those who truly possessed the desire for unity would find it possible to remain in this unity or to rediscover it anew’, has often been seriously disregarded.”
The concession granted “to recover the unity of an ecclesial body with diverse liturgical sensibilities, was exploited to widen the gaps, reinforce the divergences, and encourage disagreements that injure the Church, block her path, and expose her to the peril of division.”
“A final reason for my decision is this: ever more plain in the words and attitudes of many is the close connection between the choice of celebrations according to the liturgical books prior to Vatican Council II and the rejection of the Church and her institutions in the name of what is called the ‘true Church’.
“One is dealing here with comportment that contradicts communion and nurtures the divisive tendency – ‘I belong to Paul; I belong instead to Apollo; I belong to Cephas; I belong to Christ’ – against which the Apostle Paul so vigorously reacted. In defense of the unity of the Body of Christ, I am constrained to revoke the faculty granted by my Predecessors.”
From this comes Francis’s decision to entrust to the bishops the responsibility of regulating celebrations using the pre-Council rite. “Therefore, it is his [the bishop’s] exclusive competence to authorize the use of the 1962 Roman Missal in his diocese, according to the guidelines of the Apostolic See.”
The bishop must ascertain that the groups that already celebrate using the old missal “do not deny the validity and the legitimacy of the liturgical reform, dictated by Vatican Council II and the Magisterium of the Supreme Pontiffs”.
The “Indications about how to proceed in your dioceses are chiefly dictated by two principles: on the one hand, to provide for the good of those who are rooted in the previous form of celebration and need to return in due time to the Roman Rite promulgated by Saints Paul VI and John Paul II, and, on the other hand, to discontinue the erection of new personal parishes tied more to the desire and wishes of individual priests than to the real need of the ‘holy People of God’.”
Thus, Mass celebrated according to the ancient rite can no longer take place in parish churches. It will be up to individual bishops to indicate the church and the days of celebration, where readings must be “in the vernacular language”, that is, in the local language, using the translations approved by the bishops’ conferences.
The celebrant will be a priest delegated by the bishop, who knows Latin well, “animated by a lively pastoral charity and by a sense of ecclesial communion” since he must have at heart not only the dignified celebration of the liturgy, but also the pastoral and spiritual care of the faithful. Bishops shall “take care not to authorize the establishment of new groups.”
Priests ordained after the publication of today’s Motu proprio, who intend to celebrate Mass with the pre-conciliar missal “should submit a formal request to the diocesan Bishop who shall consult the Apostolic See.” Those that already do so will have to ask the diocesan bishop for authorisation to continue using it.
The institutes of consecrated life and societies of apostolic life, “erected in due time by the Pontifical Commission Ecclesia Dei come under the competence of the Congregation for Religious.” The dicasteries of divine worship and consecrated life will uphold the observance of these rules. (FP)
Le pape met un frein à la célébration de la messe selon le rite préconciliaire
Il est « de plus en plus évident, dans les paroles et les attitudes de beaucoup, qu’il existe un lien étroit entre le choix des célébrations selon les livres liturgiques antérieurs au Concile Vatican II et le rejet de l’Église et de ses institutions au nom de ce qu’on appelle la ‘vraie Église' ». Le pontife déplore « les abus dans la célébration de la liturgie de toutes parts ». VATICAN 16/07/2021, 16.42
Cité du Vatican (AsiaNews) – Le pape François a publié aujourd’hui un motu proprio mettant un frein à la célébration de la messe selon le rite d’avant le concile Vatican II, la soi-disant messe latine, avec parfois une référence à la « vraie Église ».
Intitulé Traditiones Custodes, le décret papal indique que les règles régissant la célébration de la liturgie romaine sont celles fixées par Paul VI et Jean-Paul II « en conformité avec les décrets du Concile Vatican II ».
Dans une lettre d’explication du document adressée à tous les évêques, François cite « des abus dans la célébration de la liturgie de toutes parts », notant que lorsque Jean-Paul II et Benoît XVI ont autorisé l’utilisation de l’ancien missel, cela « était avant tout motivé par le désir de favoriser la guérison du schisme avec le mouvement de Mgr. Lefebvre ».
Treize ans après la décision du pape Benoît, une enquête menée par la Congrégation pour la doctrine de la foi au nom de François montre « une situation qui me préoccupe et m’attriste, et me persuade de la nécessité d’intervenir ». Il est regrettable que l’objectif pastoral de mes prédécesseurs, qui avaient voulu « faire tout ce qui était possible pour que tous ceux qui possédaient vraiment le désir de l’unité trouvent la possibilité de rester dans cette unité ou de la redécouvrir à nouveau », ait souvent été gravement négligé ».
La concession accordée « pour retrouver l’unité d’un corps ecclésial aux sensibilités liturgiques diverses, a été exploitée pour élargir les écarts, renforcer les divergences et encourager les désaccords qui blessent l’Église, bloquent son chemin et l’exposent au péril de la division. »
Une dernière raison de ma décision est la suivante : il est de plus en plus évident, dans les paroles et les attitudes de beaucoup, qu’il existe un lien étroit entre le choix des célébrations selon les livres liturgiques antérieurs au Concile Vatican II et le rejet de l’Église et de ses institutions au nom de ce qu’on appelle la « vraie Église ».
« On a affaire ici à un comportement qui contredit la communion et nourrit la tendance à la division – ‘j’appartiens à Paul ; j’appartiens plutôt à Apollon ; j’appartiens à Céphas ; j’appartiens au Christ’ – contre laquelle l’apôtre Paul a si vigoureusement réagi. Pour défendre l’unité du Corps du Christ, je suis contraint de révoquer la faculté accordée par mes Prédécesseurs. »
De là découle la décision de François de confier aux évêques la responsabilité de réglementer les célébrations utilisant le rite pré-concilier. « Il est donc de sa compétence exclusive [l’évêque] d’autoriser l’usage du Missel romain de 1962 dans son diocèse, selon les orientations du Siège apostolique. »
L’évêque doit s’assurer que les groupes qui célèbrent déjà en utilisant l’ancien missel « ne nient pas la validité et la légitimité de la réforme liturgique, dictée par le Concile Vatican II et le Magistère des Souverains Pontifes ».
Les « indications sur la manière de procéder dans vos diocèses sont principalement dictées par deux principes : d’une part, pourvoir au bien de ceux qui sont enracinés dans l’ancienne forme de célébration et qui ont besoin de revenir en temps voulu au rite romain promulgué par les saints Paul VI et Jean-Paul II, et, d’autre part, cesser l’érection de nouvelles paroisses personnelles liées davantage au désir et aux souhaits des prêtres individuels qu’aux besoins réels du « saint peuple de Dieu » ».
Ainsi, la messe célébrée selon l’ancien rite ne pourra plus avoir lieu dans les églises paroissiales. Il reviendra à chaque évêque d’indiquer l’église et les jours de célébration, où les lectures devront être « en langue vernaculaire », c’est-à-dire dans la langue locale, en utilisant les traductions approuvées par les conférences épiscopales.
Le célébrant sera un prêtre délégué par l’évêque, connaissant bien le latin, « animé d’une vive charité pastorale et du sens de la communion ecclésiale », car il doit avoir à cœur non seulement la célébration digne de la liturgie, mais aussi le soin pastoral et spirituel des fidèles. Les évêques « veilleront à ne pas autoriser la création de nouveaux groupes ».
Les prêtres ordonnés après la publication du Motu proprio d’aujourd’hui, qui ont l’intention de célébrer la messe avec le mis-sal pré-conciliaire, « devront présenter une demande formelle à l’évêque diocésain qui consultera le Siège apostolique. » Ceux qui le font déjà devront demander à l’évêque diocésain l’autorisation de continuer à l’utiliser.
Les instituts de vie consacrée et les sociétés de vie apostolique, « érigés en temps utile par la Commission pontificale Eccle-sia Dei, relèvent de la compétence de la Congrégation pour les religieux ». Les dicastères du culte divin et de la vie consacrée veilleront à l’observation de ces règles. (FP)
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