Le 24 juin 2015, je vous proposais sur notre blogue (en version 1, un article intitulé « « Laudato si’ » Une “encyclique” sur le tri des ordures…sur la propreté des fleurs… »
Ce matin, je reçois un message de Jean-Pierre LAURENT — qui se prétend « théologien catholique »… (mais qui apparemment n’a aucune notion de l’éclipse de l’Église catholique puisque dans le pdf joint à son message nous donne des liens d’articles en mentionnant « L’Église catholique également »…pour quelques uns qui font référence à l’abominable Secte Conciliaire…)
Voici ce qu’il nous écrit :
De : Jean-Pierre LAURENT
Sujet : Théologie bibliqueCorps du message :
À l’attention notamment de Mme DOLHEIN.Bonjour Madame,
Je suis un théologien catholique et je viens de lire votre article fort intéressant qui concerne la suppression du cash en Inde.
J’ai écrit en 2015 un petit texte qui traite de la prophétie du « 666 » que l’on trouve dans l’Apocalypse, laquelle pourrait avoir un rapport étroit avec cette élimination délibérée de l’argent liquide qui se généralise sur toute la planète.
Je m’efforce régulièrement d’ajouter à mon texte des articles qui viennent étayer mon argumentation, et je viens d’insérer le lien qui mène à votre article. Il me paraît donc logique et légitime de vous faire profiter de cette lecture qui peut-être vous intéressera.
À ce jour, peu de gens ont pris conscience de cette entreprise d’éradication planétaire de l’argent liquide. Je me permets donc de vous dire que je trouve courageux et fort utiles vos efforts destinés à avertir vos semblables de cette refonte monétaire sans précédent, qui pourrait avoir été jugée digne d’être annoncée depuis 2000 ans dans les Écritures.
Je vous envoie mon texte en dossier joint. Si jamais vous souhaitez m’envoyer un commentaire, sachez qu’il sera le bienvenu.Très cordialement,
Jean-Pierre LAURENT
Je vous propose donc, chers lecteurs, de prendre connaissance de de son texte. Avec « son PDF » en pièce jointe :
666 : la marque de la BÊTE
[ Ce texte est un résumé d’une interprétation catholique des versets 16 à 18 du chapitre 13 du livre de l’Apocalypse ]
« La bête obligeait tous les hommes, gens du peuple et grands personnages, riches et pauvres, hommes libres et esclaves, à recevoir une marque sur la main droite ou sur le front. Et personne ne pouvait acheter ou vendre s’il n’avait pas cette marque, c’est-à-dire le nom de la bête ou le nombre de son nom. C’est ici qu’il faut de la sagesse. Celui qui est intelligent peut trouver le sens du nombre de la bête, car ce nombre correspond au nom d’un homme, c’est : six cent soixante-six. » — Apocalypse 13:16-18
Ce passage du livre de l’Apocalypse est celui qui a rendu célèbre le nombre « 666 », car c’est dans le contexte de la fin des temps que ce nombre est cité.
Mais un autre verset de la Bible fait également mention du nombre « 666 », et ce dans le même domaine que celui dépeint par St-Jean. En effet, c’est dans le premier livre des Rois que le nombre « 666 » apparaît pour la première fois dans les Écritures, dans un environnement économique. À cette époque Israël connaissait une situation financière florissante, le roi Salomon étant béni par Dieu.
« Le poids de l’or qui parvenait à Salomon en une seule année était de six cent soixante-six talents d’or. » — I Rois 10:14 (ce qui équivaut à vingt tonnes d’or)
L’eschatologie catholique relie ces deux passages et enseigne que le 666 de l’Apocalypse fait référence au 666 de Salomon. De même que le 666 de Salomon est lié à une situation financière, le 666 de l’Apocalypse est également lié à un contexte financier spécifique. Cette interprétation permet aussi de comprendre que St-Jean fait allusion à Salomon lorsqu’il déclare : « Ce nombre correspond au nom d’un homme ».
C’est en relatant la visite de la reine de Saba, que les Écritures décrivent la stupéfiante prospérité économique que connu Israël durant le règne de Salomon. — I Rois chap.10
Gravure représentant Salomon et la Reine de Saba Makéda sur la Porte du Paradis du baptistère de Florence
« La reine de Saba (…) vit le palais qu’il avait construit, les mets de sa table, le logement de ses serviteurs, l’organisation de leur service, leur tenue, ceux qui servaient à manger et à boire, et les holocaustes qu’il offrait dans le Temple de l’Éternel. Elle en perdit le souffle. » — v.4,5
« (…) on ne m’avait pas raconté la moitié de ce qui est. Ta sagesse et ta prospérité surpassent tout ce que j’avais entendu dire. » — v.7
« Le poids de l’or qui parvenait à Salomon en une seule année était de six cent soixante-six talents d’or ; sans compter le produit des taxes payées par les importateurs et les marchands, ainsi que les tributs versés par tous les rois occidentaux et les impôts perçus par les gouverneurs du pays. » — v.14,15
« Le roi Salomon fit fabriquer deux cents grands boucliers d’or battu, pour lesquels on employa six kilos d’or par pièce, et trois cents petits boucliers d’or battu pour chacun desquels on employa un kilo et demi d’or. » — v.16,17
« Il fit aussi fabriquer un grand trône d’ivoire plaqué d’or (…) Rien de semblable n’existait dans aucun royaume. » — v.18,20
« Tout le service à boissons du roi Salomon était en or, et toute la vaisselle du palais de la Forêt-du-Liban en or fin. » — v.21
« Le roi disposait d’une flotte de navires au long cours qui naviguaient avec ceux de Hiram et qui, tous les trois ans, revenaient chargés d’or, d’argent, d’ivoire, de singes et de paons. » — v.22
« Le roi Salomon surpassa tous les rois de la terre par sa richesse et sa sagesse. » — v.23
« Et chaque année, ces visiteurs lui apportaient leurs présents : des objets d’argent et d’or, des vêtements, des armes, des épices et des parfums, des chevaux et des mulets. » — v.25
« Le roi rendit l’argent aussi commun à Jérusalem que les cailloux, et les cèdres aussi nombreux que les sycomores qui croissent dans la plaine côtière le long de la Méditerranée. » — v.27
« Les chevaux du roi étaient importés d’Égypte par convois ; une caravane de marchands du roi allait les acheter par convois contre leur Chaque char qu’ils importaient d’Égypte revenait à six cents pièces d’argent et chaque cheval à cent cinquante. » — v.28,29
Ce récit permet de mesurer la remarquable efficacité du système économique qu’avait bâti Salomon. Étant donné que le nombre 666 illustre ici cette impressionnante prospérité financière, ce nombre est par conséquent clairement lié au domaine économique et commercial.
Il n’est donc pas étonnant que lorsque St-Jean reçu de Dieu des visions de la fin des temps, le nombre 666 soit venu symboliser certaines réalités économiques propres à ces temps ultimes. St-Jean nous apprend que durant le règne de l’Antichrist, le nombre 666 est tout à la fois « le nom de la bête » / « le nombre de la bête » / « le nombre de son nom » — Il affirme ensuite que ce nombre possède un sens précis, en ce qu’il « correspond au nom d’un homme ».
Le nombre « 666 » est clairement l’élément le plus évident qui permet de relier la prophétie de St-Jean au personnage historique qu’est Salomon. Dès lors que l’on prend en compte cette simple réalité, est-il difficile de comprendre à quel « homme » St-Jean fait allusion ? Cependant, puisqu’il existe dans les Écritures un troisième passage où apparaît le nombre « 666 » (1), peut-on véritablement être certain que Salomon est bien « l’homme » mentionné par l’apôtre ?
Par ailleurs, quand bien même cet « homme » serait effectivement Salomon, en quoi cela nous aide-t-il à déchiffrer « le sens du nombre de la bête » ?
Nous constatons que dans ce chapitre dix du premier livre des Rois, Salomon est indissociable d’un contexte économique ! Le fait économique est le dénominateur commun essentiel qui relie Salomon à la prophétie de St-Jean. De même que le « 666 » de Salomon s’inscrit dans un contexte économique, c’est également de réalités économiques dont traite la prophétie donnée dans l’Apocalypse. Cette concordance est assurément ce qui permet d’être certain que Salomon est bien « l’homme » de cette prophétie.
Dès lors, il devient aisé de saisir le sens du nombre de la bête, QUI NE PEUT ÊTRE QUE FINANCIER ET ÉCONOMIQUE ! En effet, si dans sa prophétie St-Jean fait référence à Salomon et à son or, c’est uniquement afin d’attirer l’attention sur la situation financière particulière qui doit survenir à la fin des temps, au sein de la société humaine.
Ajoutons que le fait que Salomon soit lié au nombre 666, ne fait pas de lui une préfiguration de l’Antichrist. Si le nombre 666 permet d’identifier Salomon comme étant « l’homme » auquel St-Jean fait allusion dans sa prophétie, ce nombre n’emporte aucune connotation satanique à son endroit. N’oublions pas que la réussite économique de Salomon était le fruit d’une bénédiction divine.
Étant donné que le 666 de Salomon apparaît dans un contexte financier, les théologiens expliquent que c’est là une première indication qui permet d’affirmer que le 666 mentionné dans l’Apocalypse a pour but d’annoncer l’émergence, durant les temps antichristiques, d’une situation financière sans précédent.
Le fait que St-Jean ait pris Salomon et son or pour références, confirme que les évènements remarquables qu’il annonce, à savoir l’impossibilité d’acheter ou de vendre à moins d’être « marqué » par la bête, font allusion à une situation spécifiquement monétaire et financière.
De plus, St-Jean ne dit-il pas clairement que le nombre 666 sert à acheter et à vendre ? Cela ne démontre-t-il pas que ce nombre est directement lié au monde marchand et aux transactions économiques ? Mais est-il possible de commercer avec un nombre ? Qu’utilise-t-on pour pouvoir acheter, que reçoit-on lorsque l’on procède à une vente ? La réponse est simple : DE L’ARGENT ! — Le nombre 666 désigne le pouvoir tyrannique de l’argent à la fin des temps ! Ce nombre souligne le total assujettissement à la « bête Antichrist » du système financier, économique et commercial de ces temps si particuliers. Le nombre 666 ne représente nullement un quelconque individu satanique, mais il symbolise le principal vecteur d’asservissement du monde des hommes durant les temps qui précèdent le retour du Christ.
Pensons à cette prophétie de St-Paul :
« Sache bien que dans la période finale de l’histoire, les temps seront difficiles. » — II Timothée 3:1
Pourquoi la « période finale de l’histoire » doit-elle être difficile ? La prophétie déclare que l’une des raisons de cette situation réside dans le fait que les hommes seraient « avides d’argent » ! St-Paul rejoint donc l’apôtre Jean pour affirmer qu’à la fin des temps, beaucoup de gens seraient habités par un amour immodéré pour l’argent.
Voici la traduction de la Bible Semeur :
« Sache bien que dans la période finale de l’histoire, les temps seront Les hommes seront égoïstes, avides d’argent, vantards et prétentieux. Ils parleront de Dieu d’une manière injurieuse et n’auront pas d’égards pour leurs parents. Ils seront ingrats, dépourvus de respect pour ce qui est sacré, sans cœur, sans pitié, calomniateurs, incapables de se maîtriser, cruels, ennemis du bien; emportés par leurs passions et enflés d’orgueil, ils seront prêts à toutes les trahisons. Ils aimeront le plaisir plutôt que Dieu. Certes, ils resteront attachés aux pratiques extérieures de la religion mais, en réalité, ils ne voudront rien savoir de ce qui en fait la force. Détourne-toi de ces gens-là ! » — II Timothée 3:1-5
En conséquence de cet état d’esprit dominant, St-Jean annonce que, durant le règne de la « bête Antichrist », une très large partie de l’humanité, inféodée à l’argent par des choix matérialistes, mercantiles et consuméristes, c’est à dire par une conception de l’existence qui privilégie « l’avoir » plutôt que « l’être », acceptera d’être marquée par la bête en signe d’allégeance à ce mode de vie. L’eschatologie catholique est d’avis que ce processus a déjà commencé depuis un bon nombre d’années, bien que le plein accomplissement de la prophétie soit encore devant nous. Un peu plus loin dans cette étude, nous prendrons en considération un point d’actualité qui est peut-être en mesure de nous aider à discerner de quelle manière la bête pourrait pleinement imposer sa marque à la plupart des humains.
St-Jean a prédit les temps paroxystiques durant lesquels l’humanité serait dépendante comme jamais du pouvoir de l’argent, cette dépendance la conduisant à se soumettre totalement aux manipulations de la « bête Antichrist ». L’argent est au centre de la prophétie et, en cette « période finale de l’histoire », celui-ci est l’arme par excellence qu’utilise l’Adversaire pour éloigner de Dieu le cœur d’un grand nombre d’humains. La marque, le nom et le nombre de la bête sont donc autant de symboles qui servent à désigner ce puissant ennemi de la Foi qu’est l’argent. D’autres passages des Écritures avertissent du danger qu’il représente pour l’équilibre spirituel de quiconque souhaite servir Dieu :
« Aucun serviteur ne peut être en même temps au service de deux maîtres. En effet, ou bien il détestera l’un et aimera l’autre ; ou bien il sera dévoué au premier et méprisera le Vous ne pouvez pas servir en même temps Dieu et l’Argent. » — Luc 16:13
« En le voyant ainsi abattu, Jésus dit : Qu’il est difficile à ceux qui ont des richesses d’entrer dans le royaume de Dieu ! Il est plus facile à un chameau de passer par le trou d’une aiguille qu’à un riche d’entrer dans le royaume de Dieu. » — Luc 18:24,25
« Il ne doit pas être buveur ni querelleur, mais au contraire aimable et pacifique. Que l’amour de l’argent n’ait sur lui aucune prise. » — I Timothée 3:3
« Car l’amour de l’argent est la racine de toutes sortes de maux. Pour s’y être abandonné, certains se sont égarés très loin de la foi, et se sont infligé beaucoup de tourments. » — I Timothée 6:10
« Que votre conduite ne soit pas guidée par l’amour de l’argent. Contentez-vous de ce que vous avez présentement. Car Dieu lui-même a dit : Je ne te laisserai pas : non, je ne t’abandonnerai jamais. » — Hébreux 13:5
Les Écritures nous font savoir qu’il n’est nullement fatal ou inéluctable d’être « marqué » par la bête. Si Dieu met en garde ses serviteurs contre ce marquage, et s’il leur demande instamment de ne pas l’accepter, c’est qu’il est possible de l’éviter.
« Celui qui adore la bête et son image et qui accepte de recevoir sa marque sur le front et sur la main, devra aussi boire du vin de la fureur de Dieu. Ce vin lui sera versé pur dans la coupe de la colère divine (…) Quiconque adore la bête et son image, quiconque accepte la marque de son nom ne connaîtra aucun repos, ni de jour, ni de nuit. » — Apocalypse 14:9-11
« Le premier s’en alla et versa sa coupe sur la terre. Un ulcère malin et douloureux frappa les hommes qui portaient la marque de la bête et qui adoraient son image. » — Apocalypse 16:2
« La bête fut capturée et, avec elle, le faux prophète qui avait accompli des signes miraculeux pour le compte de la bête. Par ces miracles, il avait trompé les hommes qui portaient la marque de la bête et qui avaient adoré son image. Ils furent tous deux jetés vifs dans l’étang ardent de feu et de soufre. » — Apocalypse 19:20
« Je vis encore tous ceux qui n’avaient pas adoré la bête ni son image et qui n’avaient pas reçu sa marque sur leur front et leur main. Ils revinrent à la vie et régnèrent avec le Christ pendant mille ans. » — Apocalypse 20:4
Note :
[1] — Trois passages de la Bible font mention du nombre « 666 ». L’un d’entre eux se trouve dans le livre d’Esdras où le nombre apparaît dans la liste des judéens rentrés à Jérusalem après leur exil à Babylone; il est dit que 666 descendants d’Adonicam rentrèrent de captivité [Esdras 2:13]. Les deux autres passages des Écritures qui citent le nombre « 666 » sont ceux auxquels se réfère l’interprétation exposée dans ce texte (I Rois 10:14 /Apocalypse 13:18). Il n’existe aucun rapport entre ces deux passages et le « 666 » du livre d’Esdras. Hormis la similitude du nombre, rien ne relie la prophétie de St-Jean au récit de ce prophète.
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Venons-en à présent à cette possible réorganisation planétaire des moyens de paiements dont parle beaucoup la presse depuis quelques temps. En effet, de tels « réaménagements », s’ils se concrétisaient, pourraient difficilement ne pas faire penser à la prédiction de St-Jean : « Et personne ne pouvait acheter ou vendre à moins d’être marqué du nom de la bête. »
L’actuelle crise économique mondiale rend de plus en plus perceptible, en cette année 2015, la mainmise des banques sur la société humaine. Cette réalité pourrait-elle nous rapprocher de l’accomplissement de la prophétie de St-Jean ? Quelques observateurs économiques se font l’écho de déclarations de plus en plus fréquentes, venant notamment du monde de la finance, qui vantent les mérites d’une société débarrassée de l’argent liquide, de la monnaie fiduciaire.
Nous pouvons effectivement constater que de plus en plus nombreux sont celles et ceux qui appellent à mettre en place un monde sans cash. Nous dirigeons-nous vers un tel monde ? Se pourrait-il qu’une telle disposition, si elle devient effective, permette l’accomplissement de la prophétie ? À ce jour, personne ne peut répondre avec certitude à ces questions. Mais il est facile de comprendre qu’un monde où la moindre transaction marchande ne pourrait être effectuée que par l’intermédiaire d’un moyen de paiement dématérialisé, par voie numérique, permettrait très facilement aux autorités d’autoriser ou non cette transaction. DE FAIT, il serait aisé pour nos gouvernants de décider qui peut acheter ou vendre, et qui ne le peut pas ! Jamais auparavant dans l’histoire de l’humanité, un tel pouvoir n’avait été accessible.
Ne serait-ce pas là ce qui est annoncé par St-Jean lorsque celui-ci parle de la venue d’un temps où il sera impossible d’acheter ou de vendre pour qui n’aura pas la marque de la « Bête » ?
Seuls les récents progrès des technologies numériques rendent possible un monde où l’argent en numéraire n’existerait plus. Voici un bon nombre d’articles récents qui traitent de la venue éventuelle d’un monde où l’argent en espèces aurait disparu. Certains analystes financiers s’alarment devant les dangers objectifs d’une telle perspective. Toutefois, seules les personnes qui se préoccupent d’eschatologie biblique sont en mesure d’envisager un possible rapport avec les prophéties de la Parole de Dieu…
Suit tout un nombre de liens que vous retrouverez dans le pdf ci-dessous :
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