En cet été 2016 tout le monde va parler de sainte Jeanne d’Arc.
Mais qui connaît la VRAIE Jeanne d’Arc ? On cite le RP Ayroles mais le connaît-on ?
Voici deux textes redécouverts par L-H Remy et qui méritent une sérieuse méditation.
On est loin de tous les discours entendus et surtout loin des réalités.
La Monarchie Française, n° 4, 1911, p. 245-257
JEANNE D’ARC ET L’ACTION FRANÇAISE
UNE LETTRE DU R.P. AYROLES
La Monarchie Française, n° 2, 1911, p. 98-104
UNE LETTRE DU CHANOINE BRETTES
La Monarchie Française, n° 2, 1911, p. 105-119.
L’ACTION FRANÇAISE ET PIE X
Ce texte est la seule objection qui, dans la correspondance volumineuse que nous a attirée notre premier numéro, ait été alléguée, par « quatre catholiques amis de l’Action Française », contre les faits, assez solides, sur lesquels portent nos critiques.
Nous saisissons fort volontiers l’occasion de nous expliquer avec M. l’abbé Barbier. Nul plus que nous, assurément, ne professe, à l’égard de l’infatigable écrivain qui, à peu près à lui tout seul, suffit depuis deux ans à la tache de sa revue la Critique du Libéralisme, les sentiments d’estime, voire d’admiration, qui conviennent. Mais, selon le dicton fameux, magis amica veritas, — et ce n’est certes pas M. Barbier qui nous en fera le reproche —, entre M. l’abbé Barbier et la vérité, notre choix, le cas échéant, était fait…
LES RÉCENTS PROGRÈS DE L’HISTOIRE
Albert LECOY DE LA MARCHE
Lyon, Vitte, 1893, p. 166-178
L’érudit dont je voulais parler est un religieux, le P. Ayroles, de la Compagnie de Jésus, qui nous avait déjà donné une étude intitulée Jeanne d’Arc sur les autels et la régénération de la France. Son œuvre est plus considérable encore, et surtout, plus accessible au grand public. En véritable zélateur de la gloire de notre future sainte nationale, il a entrepris de vulgariser, sous une forme plus claire, plus concise, et en bon français, avec commentaires et éclaircissements, tous les mémoires consultatifs rédigés par les théologiens du temps, écrits la plupart en mauvais Latin (La VRAIE Jeanne d’Arc. La Pucelle devant l’Église de son temps. Documents nouveaux. Paris, Gaume, 1890, grand in-8°).
Parmi les travaux qu’a inspirés jusqu’à présent notre illustre héroïne, on n’en voit pas un seul qui tende plus directement à ce but si désirable : détromper l’opinion publique, ou du moins l’opinion des gens prévenus par la lecture de nos plus mauvais historiens, sur le rôle joué par l’Église dans le procès de Jeanne d’Arc…