ON NE SE MOQUE PAS DE DIEU ! Gal. vi, 7

Dieu le Père

La justice de Dieu est juste et terrible !

 

Nous recevons ce message terrible des éditions Saint-Remi. Il mérite quelques commentaires.

 

Expéditeur : editions@saint-remi.fr

Envoyé : 2017-06-27 23:09

A :

Sujet : Communiqué important

 

A tous nos correspondants,

 

Pour des raisons très graves et circonstanciées nous sommes obligés de demander à M. l’abbé Jean-Luc Lafitte de quitter les lieux de la Maison Saint-Ignace à Sainte-Croix-du-Mont. La Maison Saint-Ignace est donc désormais fermée jusqu’à nouvel ordre.

 

Nous présentons nos sincères excuses à toutes les personnes qui nous ont fait confiance et qui ont été abusées comme nous par ce prêtre, ainsi qu’à toutes les personnes qui nous avaient mis en garde.

 

Le démon se déguise en ange de lumière. Du bien se fait mais il espère faire plus de mal par les scandales.

 

Tout le bien qui malgré tout s’est fait, les nombreuses conversions, les baptêmes, les mariages, etc., n’appartiennent pas à l’abbé Lafitte mais à Dieu. C’est Dieu qui convertit par la vérité qui touche les cœurs, pas les hommes qui ne sont que des instruments. C’est cela qu’il faut absolument comprendre pour ne pas vous scandaliser et perdre la Foi.

 

Bruno Saglio
Directeur des éditions Saint-Remi

 

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PARTIE A

Juillet 2017

 

Louis-Hubert REMY

 

Quel drame ! Et quel scandale ! surtout pour les petits ! Il est impossible qu’il n’arrive pas de scandale (Luc xvii, 1), mais malheur à l’homme par qui le scandale arrive (Matth. xviii, 7) ! Et notre doux Sauveur continue par ce jugement terrible :

« Mais celui qui scandalisera un de ces petits qui croient en moi, il vaudrait mieux pour lui qu’on lui attachât au cou la meule qu’un âne tourne, et qu’on le précipitât au fond de la mer ».

 

Cet événement crie à Dieu ! un de ses prêtres, passant pour le plus savant, le plus remarquable, le plus saint, Le trahir ainsi ! Quel abominable péché !

Un prêtre qui ose dire sa messe après un tel acte, qui ose tenir en ses mains, qui viennent de pécher, le corps du Christ, est un pervers ; il recommencera. Et ceux qui le reçoivent sont complices des péchés de ce pécheur public.

 

Dans l’Église en ordre il était excommunié ipso facto et la levée d’excommunication était réservée au Pape régnant. L’Église connaissait la gravité de ce péché et le remède pour en sortir.

 

Mais ne nous y trompons pas : c’est la justice de Dieu qui passe ! Et ne croyons pas qu’elle s’arrêtera. Tous nous serons passés au crible, particulièrement les prêtres. De Dieu on ne se moque pas !

 

Bruno Saglio a choisi la bonne solution. Elle fait fi du « camp dira-t-on » ne s’attachant qu’au « camp dira Dieu », c’est-à-dire à la vérité. On a trop vu, surtout chez les clercs, la solution qui arrange tout : ne rien dire, cacher la vérité, et faire comme avant. Les deux ou trois personnes au courant s’entendant pour cacher le scandale, renvoyer la victime (parfois avec menaces !), se moquer de la justice élémentaire, et vogue la galère. Mais malheureusement la justice de Dieu n’y trouve pas son compte et notre Dieu, infiniment juste, se réserve un jour ou l’autre de châtier les vrais coupables. On le découvre chaque jour !

 

Il a bien fait de rendre publics les agissements de ce prêtre pour enfin protéger les fidèles !

Il a choisi la solution courageuse, car il va découvrir qu’on ne s’en prend pas à celui qui fait le scandale, mais à celui qui le dénonce. On va l’attaquer de partout, sur le passé, sur le présent et sur l’avenir, alors c’est lui qui en paiera les frais. Finie la théorie du « manteau de Noë » (1), inventée par les clercs libéraux. L’attaqueront surtout ceux qui n’ont jamais fait aucune œuvre, enfouissant les talents que Dieu leur avait donnés, et passant leur temps sur Internet à faire la leçon à tout le monde.

 

Très mêlé à cette affaire dès le début, j’ai mis dès le départ tous mes amis en garde par le document ci-dessous (Partie B), confidentiel alors. La plupart m’ont suivi, mais quelques-uns m’ont alors attaqué et un en particulier (O. S.), avec une violence qui a fait dire au prêtre de ma paroisse qu’il n’avait jamais vu tant de haine chez un homme. Ils ont suivi l’abbé Lafitte dans ses jugements téméraires, dans ses calomnies, dans ses attaques contre moi, faisant le vide autour de moi. Merci aux amis qui sont restés fidèles.

 

Je mets aujourd’hui ce document sur Internet, sans rien y changer car il permettra à plusieurs de comprendre ce qui était en jeu, qui avait raison, quels étaient ses arguments, et quelles leçons en tirer ! Mes ennemis diront : il règle ses comptes ! Petits esprits ! Il ne s’agit pas de régler ses comptes, il s’agit de rétablir certaines vérités.

 

Dès son arrivée à Nantes, cet abbé répéta dans de multiples sermons qu’un mariage consommé ne peut être annulé. Pourquoi parler de ce sujet ? Personne ne lui demandait rien ; je l’ai invité à en parler, refus catégorique ; et il y a si peu de mariages annulés qu’il n’y avait qu’une seule explication : il était envoyé par Mgr Williamson pour abattre LHR.

 

Je fus très ami de Mgr Williamson, mais le combat se précisant nous avons divergé sur la situation de l’Église, sur le problème du nouveau rituel du sacre des évêques et bien sûr sur les “papes” conciliaires. Je vous renvoie aux combats de Virgo-Maria et de Rore-Sanctifica (2), toujours irréfutés car irréfutables.

 

Le seul souci de M. l’abbé Lafitte fut alors de me faire excommunier par M. l’abbé Guépin, ce qui fut fait ; mais, j’ai osé me défendre : http://www.a-c-r-f.com/documents/LHR_lib-antil_LHR-Guepin_excommunication.pdf.

 

Je fus alors dénoncé comme pécheur public. Alors que mon affaire avait été jugée par la Tradition (Mgr Guérard, Mgr Lefebvre, l’abbé des Graviers, l’abbé Coache qui nous mariera après enquête) (3), on répéta partout que j’étais un pécheur public. Je ne vous dis pas ce qu’il nous en a coûté à mon épouse et à moi-même.

OUI, il est FAUX de dire qu’un mariage consommé ne peut être annulé. Jamais dans un procès de nullité il n’est fait état de la consommation du mariage. On ne juge que la validité des consentements de chaque époux le jour du mariage. L’abbé Lafitte montrait ainsi qu’il ne connaissait rien au sujet, et bien qu’il se soit repris, le mal fait n’a pas été réparé.

 

Je lui reproche aussi son apostolat après sa conversion à la situation de l’église. Après avoir prêché pendant 35 ans, hors la FSSPX pas de salut, après avoir célébré « una cum » Paul VI, J-P I, J-P II, Benoit XVI, il aurait dû redire sans honoraires (comme l’a fait l’abbé Vérité) toutes les messes entachées d’hérésies (4) ; il aurait dû s’occuper des milliers de retraitants trompés ; il aurait dû remercier ceux qui avaient vu clair, les remercier d’avoir tenu bon alors qu’ils étaient injuriés de partout. Eh bien non ! il abandonna tous ses anciens fidèles à leurs erreurs, et même il attaqua et injuria LHR. Même plus, il détourna de vieux amis, qui n’avaient rien à me reprocher, de fréquenter LHR.

 

Enfin pour mieux m’abattre, il fit les éloges de l’œuvre des éditions Saint-Remi, sans une fois reconnaître le travail de celui qui a passé des milliers d’heures, bénévoles, à découvrir les ouvrages des auteurs antilibéraux, à les acheter, lire, sélectionner, souvent mis en Word (cf. bibliothèque des ACRF), et faire éditer ; le tout (sauf l’édition) à ses frais.

 

Et on le présente comme exemple de prêtre vrai, de bon conseil, de jugement droit, d’exemplaire vous dis-je. Comment me défendre ?

Oui ce prêtre a fait beaucoup de mal, pire que violenter une novice et puisqu’il ne réparera en rien, je me permets de rétablir ces vérités.


 

 

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Ceux qui s’engagent dans des voies tortueuses,

le Seigneur les joindra aux hommes d’iniquité. Ps. 124

 

Bruno Saglio présente ses excuses. C’est insuffisant ! Il doit demander pardon et réparer le mal fait, cf. catéchisme. Qu’avait-il à me reprocher avant que l’abbé Lafitte m’attaque ? Y a-t-il une seule personne qui l’ait aidé, lui et ses éditions, autant que LHR ? Son ingratitude (le grand péché de l’Adversaire), est inadmissible. Certes je ne suis pas facile à supporter, et par la lettre (Partie B ci-dessous) je le mettais devant un choix pénible, mais j’avais avec moi les arguments de l’Église en ordre, les seuls arguments pour un chrétien dans cette période troublée où il est difficile de choisir.

Le mal est fait. Puisse-t-il servir de leçon à tous, surtout à ceux qui sont le sel de la terre et qui doivent nous guider. Comprendront-ils que le bon Dieu en a assez de tout bidouillage, qu’il veut de grands chrétiens pour le Règne du Sacré-Cœur ? Encore une fois, qu’ils relisent et méditent le message de La Salette (5) ; qu’ils relisent et méditent Le dénouement de la persécution, d’Augustin Lémann (6). Ils doivent donner l’exemple sans aucune compromission d’aucune sorte avec l’ennemi.

 

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