Un grand résistant au conciliabule qui a mené le bon combat : LE R.P. SÁENZ Y ARRIAGA
Cave Ne Cadas
Publié le 21 mai 2017
Bonum certamen certavi cursum consummavi fidem servavi
J’ai combattu le bon combat, j’ai achevé ma course, j’ai gardé la foi
2 Timothée 4:7
LE R.P. SÁENZ Y ARRIAGA
Il est urgent de faire connaître en France la doctrine d’un théologien remarquablement clairvoyant et lucide, le Révérend Père Sáenz y Arriaga. Quand le R.P. Guérard des Lauriers était encore avec Mgr Lefebvre sans se poser de questions sur le “Saint-Père”, au début des années 70, le R.P. Sáenz résistait en face dès les années 60 à ce qu’il appelait « la nouvelle église montinienne », et non pas conciliaire ! Pour le R.P. Sáenz, la question de la légitimité de Montini s’est posée très tôt, car il avait compris, bien avant le conciliabule de «Vatican d’Eux», la tentative de subversion puis de prise de pouvoir par le marrane Pietro Pierleoni qui se fit appeler « pape Anaclet » au temps de saint Bernard.

Disponible aux Éditions ACRF,
50 AVE DES CAILLOLS – 13012 MARSEILLE ; 58 € franco.
Nous reproduisons donc ci-dessous un article de Monsieur l’Abbé Zins paru dans Sub Tuum Præsidium n°74 d’avril 2003 :
« Joaquín Sáenz y Arriaga est né à Morelia, au Mexique, le 12 octobre 1899, 10e d’une famille de 13 enfants. Sa double parenté, paternelle et maternelle, a compté des dizaines de religieux et prêtres, dont plusieurs Évêques. Il fit ses études primaires à l’Institut du Sacré-Cœur de Jésus, des Frères des Écoles Chrétiennes. Adolescent, attiré par le silence, la contemplation et le désir de s’offrir totalement à Dieu, il songe à entrer chez les Chartreux. Sur les conseils de Mgr Leopold Ruis y Flores, il rejoint les Jésuites, n’ayant pas encore atteint ses 17 ans. Envoyé en Espagne pour ses études, il y apprendra le décès de son frère Prêtre, Luis, emporté par le typhus en 1917. C’est aussi de là qu’il suivra de loin la Croisade des Cristeros, et le Martyre de son confrère, le R.P. Pro (cf. STP n° 50). Après la fin de ses études secondaires, puis de son scolasticat, qui chez les Jésuites dure dix ans et comprend le cursus de philosophie et théologie, une période de professorat puis un second cursus, il est ordonné Prêtre le 30 avril 1930, en l’église San Felipe de Guadalajara. En raison de la profondeur de son intelligence, ses supérieurs lui demandent de poursuivre ses études supérieures pendant deux ans, après son ordination. II atteint ainsi le 4e degré des grades en théologie, avec le titre de Maître lauréat très rarement attribué, alors que la plupart des théologiens de haut niveau s’arrêtent au 3e, à celui de Docteur. Ce qui le conduira à s’occuper tout au long de sa vie de centaines d’étudiants et étudiantes, soit comme professeur, soit comme recteur d’œuvre, soit comme aumônier ou directeur et conseiller spirituel. Il est d’abord nommé auxiliaire d’un Père jésuite plus âgé, à l’Université Autonome Catholique de Guadalajara, où son souvenir est resté présent dans les mémoires jusqu’à aujourd’hui, puisque ceux que l’on nomme à présent les “sédévacantistes” y sont nombreux. Très marial, il suggère l’unification des diverses fédérations mariales du Mexique par la fondation d’une Confédération Nationale des Congrégations Mariales du Mexique, afin d’en améliorer la coordination et d’en augmenter l’influence bienfaisante.
« Ce projet aboutira en 1939, et il sera choisi pour en être le premier Directeur. Il occupera ce poste, en lequel ses grandes capacités pourront produire le meilleur de leur efficacité, de 1939 à 1947. Il fonde et rédige une revue mensuelle de liaison et d’instruction de ces œuvres mariales, écrit livres et brochures, organise de nombreux Congrès Mariaux locaux. Des pèlerinages, des conférences, réunions, etc., s’occupant surtout des étudiants et étudiantes. Ce sera la période la plus heureuse, humainement parlant, et extérieurement la plus fructueuse de sa vie. »

Photo après l’ordination sacerdotale du Père Joaquín Sáenz y Arriaga. De gauche à droite : Mgr. Joaquín Saénz Arciga, Doyen de la Cathédrale de Morelia, oncle du père Joaquín Sáenz Mons. Francisco Orozco y Jiménez, archevêque de Guadalajara. Père Joaquín Saénz Arriaga. Mons. Leopoldo Lara Torres, évêque de Tacámbaro.
Étiqueté2000 ans de complot contre l’Église, abbé Zins, amulette, antichrists, Cardinal Tisserant, cimetière de Brescia, conciliabule, dévastation conciliaire, Don Luigi VILLA, Éphod, étonnante clairvoyance, franc-maçonnerie, Giuditta Alghisi, infiltré rosicrucien, initiation maçonnique, Joaquín Saénz Arriaga, légitimité, légitimité de Montini, Maurice Pinay, mère de Montini, Mère Maria Rosa Guadalupe de la Santa Cruz, Mgr Lefebvre, Mgr Roche, Montini, Mystère d’iniquité, née Alghiesi, nouvelle église montinienne, pape Pie XII, pectoral juif, Père Sáenz, R. P. Guérard des Lauriers, Roncalli, Saenz y Arriaga, Sédévacantistes, signes maçonniques, subversion, Vatican d'Eux, Vatican II