François approuve la participation active à des rites liturgiques non catholiques, hérétiques, schismatiques et même invalides…
Cave Ne Cadas
Publié le 23 mars 2017
(Démasquer l’église Moderniste de Vatican II)
La dernière de « Francisco-Chaos » :
« S’il n’y a pas de messe disponible,
allez donc voir chez les anglicans ! »
On nous inonde chaque jour d’informations sur le « Pape » François et la machine vaticandeuse. Ce flux incessant devient de plus en plus difficile à gérer par tout le monde, d’où la facilité avec laquelle certaines nouvelles pourraient passer inaperçues.
Tel fut apparemment le cas avec la véritable bombe que François a laissé tomber le 26 février 2017 tandis qu’il visitait une ‘église paroissiale’ anglicane de Rome. Il semble, en effet, que personne ne s’en soit aperçu. Que s’est-il passé ? Durant une séance de questions durant laquelle François répondait au pied levé, il a rapporté une anecdote sur la pratique œcuménique ayant cours avec les anglicans en Argentine, son pays d’origine.
Voyez ce qu’a dit là François, et n’oubliez pas d’en rester cois ensuite :
« Et alors, voici ce que j’ai vécu. J’avais des relations très amicales avec les anglicans à Buenos Aires, parce que la paroisse de la Merced est adossée à leur cathédrale. J’étais très ami avec l’évêque Gregory Venables, vraiment très ami. Mais voici autre chose : dans le nord de l’Argentine, il y a les missions anglicanes avec les indigènes ; là-bas, l’évêque anglican et l’évêque catholique travaillent et enseignent ensemble. Et lorsque les gens ne peuvent pas aller le dimanche à la célébration catholique, ils vont à la célébration anglicane, et inversement, parce qu’ils ne veulent pas passer le dimanche sans célébration ; et ils travaillent ensemble. Et ici [au Vatican], la Congrégation pour la Doctrine de la Foi le sait. Et ils font ensemble œuvre de charité. Et les deux évêques sont amis, de même que les deux communautés.
« Je crois qu’il y a une richesse [un trésor] que nos jeunes Églises peuvent apporter à l’Europe et aux Églises dotées d’une grande tradition. Et cela nous donne la solidité d’une tradition, très, très réfléchie et bénéficiant des plus grands soins. Il est vrai que l’œcuménisme est plus facile dans les Églises jeunes. C’est vrai. Mais je crois — et j’en reviens à la deuxième question — que l’œcuménisme est peut-être plus solide dans la recherche théologique effectuée au sein d’une Église plus mûre, qui pratique depuis plus longtemps la recherche et l’étude concernant l’histoire, la théologie et la liturgie, à savoir l’Église d’Europe. Et je crois que cela nous ferait du bien, à l’une comme à l’autre Églises, d’envoyer des séminaristes d’Europe acquérir de l’expérience au sein des jeunes Églises, où il y a tant à apprendre. Nous savons [qu’]ils viennent des jeunes Églises pour étudier à Rome ; du moins les catholiques. Mais les envoyer là-bas pour apprendre auprès des jeunes Églises serait une grande richesse au sens où vous l’avez dit. L’œcuménisme est plus facile là-bas ; ce qui ne signifie pas [qu’il soit] plus superficiel, non, non, il n’est pas superficiel. Ils ne négocient pas leur foi et [leur] identité. Dans le nord de l’Argentine, un indigène peut vous dire : “Je suis anglican”. Or, l’évêque n’est pas là, le pasteur n’est pas là, le révérend n’est pas là… “Je veux prier Dieu le dimanche, alors je vais à la cathédrale catholique”, et inversement. Ce sont là les richesses des jeunes Églises. Je ne sais pas… voilà ce qui m’est venu à l’esprit. »
(« Questions et Réponses de l’anti-Pape François à l’église Anglican All Saints », Zenit, 27 février 2017 ; soulignement ajouté. Original italien sur le site du Vatican ici.)
Ceux qui ne pourraient croire que François ait dit cela sont invités à regarder l’enregistrement vidéo de la scène, dans laquelle ils le lui verront et entendront dire très exactement « en italien, bien entendu). Le passage en question commence à 1h 27’ 57” :
► Lien à la minute précise : https://www.youtube.com/watch?v=RrWk1GsARhM&feature=youtu.be&t=5277
On notera aussi qu’il parle d’« église » et d’« églises » sans aucune qualification, se refusant manifestement à distinguer entre l’Église véritable et les sectes protestantes. Il n’a pas la foi catholique, c’est pourquoi il ne saurait être la « pierre » sur laquelle Jésus-Christ a bâti Sa seule véritable Église, « la colonne et la base de la vérité » (1 Tim 3:15 ; cf. Mt 16:18-19), la pierre dont l’unique but est de confirmer les fidèles dans la foi (cf. Luc 22:32) et qui ne fera jamais naufrage dans cette Église :
« Ce charisme de vérité et de foi à jamais indéfectible a été accordé par Dieu à Pierre et à ses successeurs en cette chaire, afin qu’ils remplissent leur haute charge pour le salut de tous, afin que le troupeau universel du Christ, écarté des nourritures empoisonnées de l’erreur, soit nourri de l’aliment de la doctrine céleste, afin que, toute occasion de schisme étant supprimée, l’Église soit conservée tout entière dans l’unité et qu’établie sur son fondement elle tienne ferme contre les portes de l’enfer. »
(Concile du Vatican, Constitution dogmatique Pastor Aeternus, Ch. 4 ; c’est nous qui soulignons)
Au fait, en 1868, le Pape Pie IX a eu quelque chose à dire au sujet de la véritable Église du Christ, par opposition aux fausses églises des protestants :

« Or, quiconque prête attention et réfléchit à la condition des diverses sociétés religieuses divisées entre elles et séparées de l’Église catholique — laquelle, depuis le temps de Notre Seigneur Jésus-Christ et de Ses Apôtres, et par ses légitimes pasteurs, n’a jamais cessé et continue d’exercer le divin pouvoir conféré à elle par ce même Seigneur — pense assurément qu’aucune de ces sociétés en elle-même, pas plus que leur ensemble, ne saurait constituer et être de quelque manière que ce soit l’Église Une et Catholique qu’a bâtie Notre Seigneur Jésus-Christ, car elles sont visiblement coupées de l’unité catholique. En effet, de même que ces sociétés sont privées de l’autorité vivante établie par Dieu, qui enseigne particulièrement aux hommes ce qu’il en est de la Foi et de la morale, et qui les dirige et les guide en toutes choses relevant du salut éternel, elles n’ont cessé de varier dans leurs doctrines, et ces variations et changements sont constants entre elles. Chacun doit comprendre parfaitement et voir en toute clarté, comme une évidence, qu’un tel état de choses est directement opposé à la nature de l’Église instituée par Notre Seigneur Jésus-Christ ; car au sein de cette Église, la vérité doit toujours rester ferme et à jamais réfractaire au moindre changement, en tant que dépôt confié à cette Église afin d’y être conservé dans son intégrité, dépôt pour la garde duquel l’Église a reçu la promesse de la présence et de l’aide éternelles du Saint-Esprit. Personne, au surplus, ne peut ignorer que ces doctrines et opinions discordantes ont donné naissance à des schismes, lesquels ont suscité à leur tour d’innombrables sectes et communions qui se répandent continuellement, pour le malheur croissant de la société chrétienne et civile. »
(Pape Pie IX, Lettre apostolique Iam Vos Omnes)
Quelques années auparavant, le Saint Office — sous l’autorité du même Pape — avait écrit aux anglicans puséyistes (1) pour leur rappeler que « tous les groupes entièrement séparés de la communion extérieure et visible avec le Pontife romain et de l’obéissance à celui-ci ne peuvent être l’Église du Christ, ni ne sauraient en aucune manière appartenir à l’Église du Christ » (Instruction Ad Quosdam Puseistas Anglicos, 8 novembre 1865 ; c’est nous qui soulignons). Autant pour la doctrine vaticandeuse des « éléments ecclésiaux » et de la « communion imparfaite » qui est censée exister entre l’Église de Dieu et les sectes des hommes ! Mais c’est là une autre question.
Assister aux services liturgiques de non-catholiques est un péché mortel et rend suspect d’hérésie quiconque s’en rend coupable. Cela ressort à l’évidence du Code de Droit canonique de l’Église (1917) et de la théologie morale de celle-ci :
« Il n’est pas permis aux fidèles d’assister activement ou de prendre part, sous quelque forme que ce soit, aux rites sacrés non-catholiques. »
(Canon 1258 § 1)
« Est suspect d’hérésie celui qui spontanément et sciemment aide de quelque manière que ce soit la propagation de l’hérésie, ou communique “in divinis” avec des hérétiques, contre ce qui est prescrit au Can. 1258. »
(Canon 2316)
« Il n’est pas permis aux catholiques d’assister activement ou de prendre part de quelque manière que ce soit aux rites des non-catholiques (Canon 1258). Cela est intrinsèquement et gravement mauvais ; car (a) si le rite est non catholique dans sa forme (par exemple, les ablutions mahométanes, le repas pascal juif, le fait de « suivre les traces de sciure » (2), la main droite de l’amitié (3), etc.), il exprime une croyance en la fausse foi ainsi symbolisée ; (b) si le rite est catholique dans sa forme, mais placé sous les auspices d’un organisme non catholique (par exemple, un baptême conféré par un ministre protestant ou une messe célébrée par un prêtre schismatique), il exprime soit la foi en une fausse religion, soit une rébellion contre la véritable Église. »
(Rév. John A. McHugh, O.P. & Rév. Charles J. Callan, O.P., Moral Theology, A Complete Course Based on St. Thomas Aquinas and the Best Modern Authorities, vol. I [New York, NY : Joseph F. Wagner, 1958], n. 964°)
L’interdiction catholique de prendre part aux rites de non-catholiques est donc bien claire, tant sous l’angle juridico-canonique que sous l’angle moral.
En 1948, cette interdiction fut soulignée une nouvelle fois par un avertissement canonique que le Saint Office émettait dans le contexte précis d’un intérêt croissant pour les rassemblements religieux œcuméniques (déjà !), qui étaient et sont toujours interdits aux catholiques :
« Des rassemblements mixtes entre catholiques et non-catholiques se seraient tenus en divers endroits, où des choses relevant de la Foi ont été discutées à l’encontre de ce que prescrivent les Canons sacrés et sans la permission préalable du Saint Siège. Il est donc rappelé à tous que selon les normes du Canon 1325 § 3, les laïcs aussi bien que les clercs — tant séculiers que réguliers — ont interdiction d’assister à ces rassemblements sans la permission susmentionnée. Que les Ordinaires enjoignent donc à tout un chacun de se conformer strictement à ces prescriptions.
« Celles-ci sont à observer avec une force de loi encore plus grande s’agissant des rassemblements dits « œcuméniques », auxquels les laïcs et les clercs ne peuvent nullement assister sans le consentement préalable du Saint Siège.
« En outre, comme il n’est pas rare que des actes d’adoration mixte aient été posés également à l’intérieur et à l’extérieur des rassemblements en question, chacun est averti une fois de plus que toute communication dans des affaires sacrées est totalement interdite selon les prescriptions des Canons 1258 et 731, § 2. »
(Saint Office, Décret Cum Compertum)
En ce qui concerne l’approbation virtuelle par François du rite anglican, il y a cependant là plus qu’une « simple » participation à un faux rite, car non seulement le rite des anglicans est hérétique, schismatique et non autorisé, donc objectivement odieux à Ses yeux (cf. Jn 4 :24 ; Jude 11 ; Nombres 16), mais toute « messe » anglicane est aussi invalide, parce que toutes les ordinations accomplies par l’église d’Angleterre sont « absolument vaines et entièrement nulles », ainsi que le Pape Léon XIII l’a déclaré en 1896 :

« C’est pourquoi, Nous conformant à tous les décrets de Nos prédécesseurs relatifs à la même cause, les confirmant pleinement et les renouvelant par Notre autorité, de Notre propre mouvement et de science certaine, Nous prononçons et déclarons que les ordinations conférées selon le rite anglican ont été et sont absolument vaines et entièrement nulles. »
(Pape Léon XIII, Bulle Apostolicae Curae, n. 36)
Ainsi, les « prêtres » anglicans ne sont que des laïcs en soutane. (Observons en passant que les mêmes principes théologiques prouvant l’invalidité des ordres anglicans prouvent aussi celle des ordinations de l’église Conciliaire [après 1968]).
La décision du Pape Léon, peut-on ajouter, est considérée comme infaillible :
« Elle appartient à une catégorie de déclarations ex cathedra dont l’infaillibilité repose moins sur les termes de la définition du Vatican que sur la pratique constante du Saint Siège, les enseignements convergents des théologiens ainsi que les déductions les plus claires tirées des principes de foi. »
(Encyclopédie catholique, « Ordres anglicans »)
À tous égards, par conséquent, François a approuvé la participation active à des rites liturgiques non catholiques, hérétiques, schismatiques et même invalides, car il a dit à ses disciples que l’assistance à une « messe » anglicane n’était pas répréhensible, mais au contraire recommandable et qu’elle était licite au moins chaque fois qu’il y a impossibilité d’assister à (ce qu’il considère comme étant) une messe catholique.

François approuve la participation active à des rites liturgiques non catholiques, hérétiques, schismatiques et même invalides.
On constate une nouvelle fois, là encore, que l’information authentique est beaucoup plus absurde que n’importe quel canular pourrait l’être. Des énormités pareilles, ça ne s’invente pas !
Au vu du dernier scandale en date de Bergoglio, nous exhortons tous ceux qui croient encore que François est un vrai Pape à méditer ces paroles du Pape Pie IX : « Il est impossible que l’Église puisse se concilier avec l’erreur, et le pape ne peut pas se séparer de l’Église » (allocution aux pèlerins, 27 novembre 1971. Or, non seulement François n’est pas un vrai Pape, mais toute la religion qui occupe actuellement le Vatican — si différente de la véritable religion catholique du Pape Pie XII et de tous ses prédécesseurs — est une farce cruelle jouée à l’intention de masses sans méfiances. Cette « religion conciliaire », comme nous l’appelons, a commencé avec un événement-clé : l’élection du premier faux pape, Jean XXIII, le 28 octobre 1958, qui résulta d’un conclave ayant mystérieusement indiqué — par la fumée blanche et l’annonce publiée sur Radio Vatican — l’élection d’un vrai Pape deux jours auparavant (soit le 26 octobre), lequel Pape n’est cependant jamais sorti du conclave. Nous ne saurions donner ici toutes les réponses, mais nous en avons pourtant quelques-unes :
- Que diable se passe-t-il donc ?! COMMENCER ICI
- Le syllogisme du sédévacantisme
- Pourquoi on ne peut simplement « résister » à un vrai Pape
- Introduction au sédévacantisme, première partie
- Introduction au sédévacantisme, seconde partie
- Impossibilité de juger ou de déposer un vrai Pape
- Les portes de l’enfer ont-elles prévalu ?
- Sédévacantisme et jugement privé : serions-nous tout bonnement des « protestants » ?
- Le Pape et l’Antéchrist : La Grande Apostasie prédite
- La papauté et la Passion Mystique de l’Église
- Bon, d’accord… ET MAINTENANT ?
Au cas où vous attendriez toujours un signe immanquable de Dieu, n’attendez plus : il ne sera (sans doute) guère plus clair que celui-là. Et évitez de demander de plus grands signes (cf. Mt 12:39) comme d’user la patience de Dieu. Au lieu de cela, tirez votre leçon de l’Évangile : « S’ils n’écoutent pas Moïse et les Prophètes, quelqu’un des morts ressusciterait, qu’ils ne le croiraient point. » (Luc, 16:31)
* * *
Maintenant qu’est-ce qu’on fait ?

Rester un vrai catholique…
Tandis que l’Église est Éclipsée !
* * *

D’après le : Novus Ordo Watch : http://novusordowatch.org/2017/03/francis-no-catholic-mass-go-to-anglicans/
Traduction : le CatholicaPedia.net
(Que notre traducteur soit encore une fois et toujours remercié pour son travail professionnel)

[1] NdT : Le puséyisme et une tendance d’une fraction de l’église Anglicane qui cherchait à se rapprocher de la religion catholique en rétablissant certains cultes et rites propres à la liturgie romaine.
[2] NdT : Pratique quasi folklorique de chrétiens « revivalistes » américains connue sous le nom de « hitting the sawdust trail ». Les fidèles sont censés suivre une piste de sciure selon la métaphore du bûcheron perdu dans la forêt et retrouvant son chemin jusqu’à la scierie en suivant de telles traces ; cela symbolise à leurs yeux la recherche du chemin menant à Dieu.
[3] NdT (traduit de Wikipedia) : La main droite de l’amitié (The Right Hand of Fellowship) est un rituel destiné à accueillir un nouveau membre dans une congrégation ou un nouveau confrère au sein d’une fraternité sacerdotale. Il repose sur l’épître de saint Paul aux Galates, chapitre 2, verset 9.
ÉtiquetéAd Quosdam Puseistas Anglicos, Anglicans, anglicans en Argentine, anti-Pape François, Bulle Apostolicae Curae, Décret Cum Compertum, église Anglican All Saints, église Anglicane, église Conciliaire, fausses églises, Francisco-Chaos, hérétiques, Iam Vos Omnes, invalides, invalidité des ordres anglicans, Jorge Mario Bergoglio, laïcs en soutane, machine vaticandeuse, non catholiques, Novus Ordo Watch, pape François, Pape Léon XIII, Pape Pie IX, pape Pie XII, pas la foi catholique, Pastor aeternus, péché mortel, pratique œcuménique, protestants, rend suspect d’hérésie, rester un vrai catholique, Rév. Charles J. Callan O.P., Rév. John A. McHugh O.P., rites liturgiques, scandale de Bergoglio, schismatiques, secte Anglicane, secte Conciliaire, vrai pape