François-Bergoglio accusé d’avoir couvert un abus sexuel en Argentine en 2002
Cave Ne Cadas
Publié le 4 juillet 2018
Une femme d'Argentine s'exprime contre Bergoglio ...
SURVOL DE L’ACTUALITÉ
Atila Sinke Guimarães
BERGOGLIO EMPÊTRÉ À NOUVEAU DANS LA DISSIMULATION D’ACTES PÉDOPHILES
L’article de Tossati qui a été retiré de son site Internet peu après sa publication
Le 26 mai 2018, le journaliste Marco Tosatti, de La Stampa (Turin, Italie), fit paraître sur son site Internet Stilum Curiae un article signalant que lorsque le pseudo-Pape François était ‘archevêque’ conciliaire (c-à-d ni pape, ni archevêque, ni prêtre) de Buenos Aires (Argentine), il avait dissimulé les actes pédophiles d’un pseudo-prêtre de cette ville. L’article rapportait des informations anciennes et peu connues communiquées à l’époque par le blogue espagnol Público. Peu après, cependant, l’article de Tossati fut retiré du site Stilum Curiae, sans doute sous la pression du Vatican.
Son article fut néanmoins retranscrit intégralement par un autre site Internet italien, Acta Apostolicae Sedis. Voir ici ; l’article de Tossati constitue la seconde partie du « post ». Le blogue brésilien Fratres in Unum a publié cet article, et c’est là que je l’ai trouvé en portugais avec ses divers liens espagnols et italiens. Je remercie le blogue en question pour cet important service rendu à la collectivité. Je traduis ci-après l’information en anglais et la transmets à mes lecteurs.
Historique et dissimulation de l’affaire
En mai 2013, la Cour d’appel de Quilmes (province de Buenos Aires) a confirmé l’arrêt du tribunal de première instance condamnant le diocèse au versement de 115.600 pesetas (3.490 euros) à une victime d’acte pédophile en indemnisation du préjudice moral infligé à celle-ci et du traitement psychologique qu’elle avait dû subir ensuite.
Peu après, en ce même mois de mai 2013, le blogue espagnol Público évoquait le cas d’un Argentin de quinze ans, Gabriel Ferrini, dont le Père Ruben Pardo avait abusé en 2002. Aussitôt après avoir été ainsi violé, l’adolescent en a parlé à sa mère, Beatriz, qui se rendit auprès du pseudo-évêque de Quilmes, Luis Teodórico Stöckler.
Le diocèse de Quilmes est subordonné à la province de Buenos Aires, dont le pseudo-archevêque n’était autre alors que Jorge Bergoglio. Le faux ‘évêque’ Stöckler convoqua le faux ‘prêtre’ pour lui faire part de cette accusation. L’intéressé avoua tout à son pseudo-évêque 96 heures après les faits.
à gauche, le Père Ruben Pardo ; à droite, Gabriel Ferrini
Comme le faux ‘évêque’ tardait à punir le faux ‘prêtre’, Beatriz Varela essaya de porter l’affaire devant le pseudo-archevêque Jorge Bergoglio. Or non seulement celui-ci refusa de la recevoir, tout en ordonnant à ses gardes du corps de lui interdire l’accès à sa résidence, mais dans le même temps, il pourvoyait au confortable hébergement du prêtre pédophile dans un bâtiment relevant de son autorité.
Le viol eut lieu le 15 août 2002. Beatriz Varela travaillait dans l’école diocésaine de Quilmes. Elle avait demandé au vicaire de sa paroisse, le Père Ruben Pardo, d’enseigner à ses deux fils les vérités de l’Église catholique. Le pseudo-prêtre se rendit chez elle, et après y avoir donné quelques leçons, dit à Beatriz qu’il voudrait poursuivre son enseignement dans l’église, pourvu que Gabriel y passât la nuit. Il ajouta que l’adolescent pourrait ainsi lui servir sa messe du matin.
Le pseudo-archevêque Bergoglio n’a pas reçu la mère de la victime
et a même envoyé ses gardes du corps contre elle
Avec le consentement de sa mère, l’adolescent se rendit donc à la cure pour y recevoir sa leçon. Le soir même, Pardo invita Gabriel à coucher dans son lit. Le jeune homme interpréta d’abord cela comme une paternelle invitation, jusqu’à ce que le faux ‘prêtre’ se mît à le violer. Gabriel a déclaré ceci :
« Je savais qu’il était en train de me violer, mais je ne voyais pas comment l’éviter, parce que j’étais choqué et que j’avais très peur. »
Quand le faux ‘prêtre’ eût fini et se fût endormi, Gabriel se glissa hors du lit et courut jusqu’à chez lui, où il raconta à sa mère ce qui venait de se passer, et Beatriz se rendit directement auprès du pseudo-évêque Luis Stöckler. Elle a déclaré :
« Il avait commencé par se montrer consterné, mais le temps passait sans qu’il prenne aucune mesure ». Au lieu de cela, a-t-elle poursuivi, l’évêque « essayait de minimiser les choses, disant que je devais me montrer miséricordieuse envers les personnes qui ont choisi le célibat par vocation, parce qu’elles ont des moments de faiblesse. »
Beatriz dit au pseudo-évêque qu’elle voulait « la vérité, la justice et la garantie qu’une telle chose n’arrive à personne d’autre ». Le faux ‘évêque’ la menaça alors de la licencier. « Je travaillais pour l’école du diocèse », a-t-elle dit pour expliquer la difficulté de sa situation.
Beatriz s’adressa ensuite au tribunal ecclésiastique, dont le président « a refusé de recevoir ma dénonciation ». Quinze jours après, elle fut interrogée par quatre pseudo-prêtres « qui m’ont soumise à un interrogatoire humiliant, me posant des questions lubriques et tendancieuses comme si c’était moi qui avais été à l’origine du viol, alors qu’ils savaient pertinemment que le violeur avait reconnu les faits 96 heures après ceux-ci devant l’évêque qui le réprimandait ».
La mère de la victime sollicita également l’ « archevêché », au domicile du pseudo-archevêque Jorge Bergoglio. Ce dernier refusa de la recevoir et ordonna à ses agents de sécurité de l’expulser de chez lui. Peu après, elle apprit que le Père Ruben Pardo était hébergé à la cure du quartier de Flores, qui dépend directement de l’archidiocèse de Buenos Aires. Elle a déclaré :
« Bergoglio était au courant de ça, parce que personne ne peut être logé dans cette cure sans l’autorisation de l’archevêque ».
En haut, Beatriz Varela ; en dessous, son fils Gabriel Ferrini
Elle a hardiment accusé le papeFrançois :
« Là est le double langage de Bergoglio : il condamne les cas de pédophilie dans l’Église, mais il les couvre en faisant montre d’hypocrisie, de mensonge et de complicité. »
Elle formule ensuite une accusation plus générale :
« Dans l’Église, tout le monde sait, et tout le monde se tait ; tout le monde est donc complice. »
Elle a aussi fait état d’autres affaires de même nature dont elle avait connaissance.
« Des prêtres ont été mutés à l’archidiocèse de Córdoba après ma dénonciation. Vendredi dernier, une mère éplorée m’a appelée pour me dire que sa fille de quatre ans avait été violée par ces deux prêtres, qui continuent à enseigner. […] D’autres enfants sont toujours en danger. »
La mère de la petite fille violée n’a pas voulu s’adresser à la presse, mais elle a engagé une action judiciaire contre les pseudo-prêtres en question.
Beatriz conserve un amer souvenir du verdict final de la cour d’appel faisant suite à l’arrêt du tribunal de Quilmes : « Lorsque le prêtre qui a violé mon fils est mort [du sida, en 2005…], le procès est resté enterré pendant deux ans. Quand le procès était sur le point d’avorter [par le jeu des délais de procédure], mon fils a fait une tentative de suicide. Il a été interné un mois et demi en clinique psychiatrique. Aucune somme d’argent ne pourrait compenser ce que nous avons souffert. »
Son fils, Gabriel Ferrini, a émis le point de vue suivant sur la sentence :
« Le verdict a établi un précédent judiciaire grâce auquel d’autres victimes n’éprouveront pas autant de difficultés à obtenir satisfaction.
« Il est nécessaire d’agir, parce que beaucoup de gens ont trop peur ou trop honte pour dénoncer quelqu’un portant l’habit religieux et entrer en conflit avec lui. »
Telle est l’affaire qui est venue au grand jour fin mai, lorsque Marco Tossati a mis en lumière la sentence de la cour d’appel de Quilmes déclarant le diocèse de cette ville coupable d’abus sexuel pédophile.
L’affaire a ainsi refait surface au moment où l’anti-Pape Bergoglio suscitait une indignation publique pour avoir nommé au diocèse d’Osorno (Chili) le pseudo-évêque Barros, accusé de couvrir les scandales pédophiles imputables à son ‘clergé’. Selon sa bonne vieille habitude, Bergoglio a menacé de lancer ses « agents de sécurité » aux trousses du journaliste italien qui s’efforçait de rendre ces affaires publiques.
Il y a des années, à Buenos Aires, il usait déjà de ce procédé d’intimidation physique à l’encontre de Beatriz Varela ; aujourd’hui, à Rome, il semble adopter un comportement identique à l’égard de Marco Tossati. Aidez-moi à dénoncer ce complot s’il existe. Je n’aime pas qu’on emploie de la sorte des « agents de sécurité », car cela me rappelle les méthodes d’un Al Capone. En outre, je crois que le moment est venu pour nous autres catholiques de prendre conscience de ce que sont vraiment les procédés « honnêtes, purs, humbles et miséricordieux » de ce qui devrait mais n’EST PAS notre « Saint Père ».
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D’après le : Tradition in Action : https://traditioninaction.org/bev/219bev05_30_2018.htm
Traduction : le CatholicaPedia.net
(Que notre traducteur soit encore une fois et toujours remercié pour son travail professionnel)
Le texte a été adapté à notre position non una cum pour éviter la langue de buis de Atila Sinke Guimarães qui pense que Bergoglio est « notre Saint Père »…
On se reportera pour ce qui concerne ce grave problème de pédophilie dans la secte conciliaire, à l’ouvrage de Louis-Hubert Remy publié récemment : https://blog.catholicapedia.net/2018/06/11/un-dernier-livre-de-louis-hubert-remy-sur-un-sujet-tres-grave/
De la Passion de Notre-Seigneur Jésus-Christ à la Passion de l’Église

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