Avec la SECTE Conciliaire & l’État DÉMONcratique « Nos églises traversent une misère effroyable »
Cave Ne Cadas
Publié le 1 octobre 2016
Quand, dans un pays, l’Adversaire réussi à imposer une vie sociale où règne l’erreur (exemple : par une fausse religion ou par un système politique dominé par l’erreur), la vie chrétienne devient héroïque. Tous (1) les pays qui sont tombés ainsi, n’ont jamais pu faire marche arrière …et le nombre de vrais chrétiens, dans ces pays, a alors toujours été infime.
En France, fille aînée de l’Église, après l’évangélisation de la Gaule, venue directement des apôtres et de leurs successeurs, saint Martin, apôtre des Gaules, par de nombreux miracles (3660 églises à son nom) fut « le fondateur du christianisme national » ; Saint Remy (que nous fêtons aujourd’hui) après 25 ans de prières, obtint de Dieu un roi chrétien qu’il sacra, après avoir scellé le Pacte de Reims, entre Dieu et Clovis. De là dans toute la France se construisirent au cours des siècles 600.000 édifices religieux (Abbé Fuzier, Marie, Reine de France). — Dans chacun de ces édifices religieux une statue de la Très Sainte Vierge Marie, ce qui fit s’exclamer à Urbain II : Regnum Galliæ, Regnum Mariæ ! Autour de ces statues des milliers d’ex-voto (2) en remerciements des grâces obtenues. 1255 lieux de pèlerinage à Marie dans toute la France !
Ainsi put fonctionner une société chrétienne (3) qui, améliorée par Charlemagne et saint Louis, permit pendant 1300 ans (496-1792) de vivre normalement de la vie chrétienne, tout étant dirigé de manière à assurer le salut du plus grand nombre. À chaque génération de Rois, oints pas le sacre, ils prouvèrent qu’ils étaient bien le « choisi de Dieu » en guérissant les écrouelles. Le sacre protégeait le Roi de France de l’apostasie et de mourir à la guerre, ce qui fut vérifié pendant ces 1300 ans.
Plusieurs fois l’Adversaire a tout fait pour détruire ce que l’on a appelé « la civilisation chrétienne ». C’est ainsi que par le Protestantisme, il arriva à régner dans de nombreux pays.
Pour la fille aînée de l’Église il lui fallut monter cette énorme conspiration que l’on appelle LA Révolution, qui n’est que mettre Jésus-Christ, hors-la-loi.
Le R. P. Ayroles, le grand historien de sainte Jehanne d’Arc, enseigne :
« Le roi de France, est dans le dessein de Dieu : locum tenens Regis cœlorum qui est REX FRANCIÆ. Si le LieuTenant a droit au respect dû à Celui dont il tient la place, il n’a de droit que pour faire observer la loi de Celui qu’il remplace, et toute sa force est là. S’il l’oublie jusqu’à ne pas reconnaître le suzerain, il devient félon. Toute la mission de la Pucelle dans sa signification la plus haute est là.
« Le sang ne donne droit à la LieuTenance que lorsqu’il est vivifié par une âme qui en reconnaît le plus essentiel devoir, la dépendance du Roi des Cieux, l’obligation de régner en Son Nom et pour Lui. Considérer le sang royal d’une manière purement matérielle, c’est ne pas connaître la signification du mot, lui enlever son sens élevé, pour le ravaler à une signification animale ; car, matériellement considéré, il n’est que cela. Voilà pourquoi, entre l’enseignement de Jehanne et la légitimité professée par l’école gallicane, il y a la distance de la terre au ciel, du Christianisme à l’idolâtrie. Le droit divin du sang matériellement considéré est une idolâtrie réprouvée par la foi et la raison ; il en est le renversement (4) ».
L’infidélité de nos rois aux demandes du Sacré-Cœur (17 juin 1689) a été châtiée par la Révolution. Mais ne nous trompons pas sur ce qu’est la Révolution :
« Si, arrachant le masque à la Révolution, vous lui demandez : Qui es-tu ? elle vous dira : Je ne suis pas ce que l’on croit. Beaucoup parlent de moi, et bien peu me connaissent. Je ne suis ni le carbonarisme qui conspire dans l’ombre, ni l’émeute qui gronde dans la rue, ni le changement de la monarchie en république, ni la substitution d’une dynastie à une autre, ni le trouble momentané de l’ordre public. Je ne suis ni les hurlements des Jacobins, ni les fureurs de la Montagne, ni le combat des barricades, ni le pillage, ni l’incendie, ni la loi agraire, ni la guillotine, ni les noyades. Je ne suis ni Marat, ni Robespierre, ni Babeuf, ni Mazzini, ni Kossuth. Ces hommes sont mes fils, ils ne sont pas moi. Ces choses sont mes œuvres, elles ne sont pas moi. Ces hommes et ces choses sont des faits passagers, et moi je suis un état permanent.
« Je suis la haine de tout ordre religieux et social que l’homme n’a pas établi et dans lequel il n’est pas roi et Dieu tout ensemble ; je suis la proclamation des droits de l’homme contre les droits de Dieu ; je suis la philosophie de la révolte, la politique de la révolte, la religion de la révolte ; je suis la négation armée (Nihilum armatum) ; je suis la fondation de l’état religieux et social sur la volonté de l’homme au lieu de la volonté de Dieu ! en un mot, je suis l’anarchie ; car je suis Dieu détrôné et l’homme à sa place.
« Voilà pourquoi je m’appelle Révolution ; c’est-à-dire renversement, parce que je mets en haut ce qui, selon les lois éternelles, doit être en bas, et en bas ce qui doit être en haut ».
Mgr Gaume
Et ce fut le renversement de toute la société : mettre en haut ce qui est en bas et en bas ce qui est en haut. Depuis, c’est le règne de l’erreur socialisée : Satan, l’adversaire, fait tout pour régner à la place de Notre-Seigneur. Tel est son but final. Il veut régner sur le monde entier par une République Universelle et une Religion Universelle. Il lui faut tout détruire pour reconstruire, ordo ab chao.
La démocratie est en réalité une démoncratie, règne du Diable incarné. Combien y a-t-il de Français en état de grâce ? Combien même y pensent ? On est loin de saint Louis qui préférait avoir la peste plutôt que de faire un péché mortel.
On les fait rêver en les faisant voter quelques rares fois dans leur vie. Ils croient ainsi avoir quelque pouvoir sur le gouvernant et même espérer en changer. N’ont-ils pas compris qu’ils ne votent que pour des candidats qu’on a choisis ? Et qui les a choisis ?…
En résumé, depuis la Révolution : entraver par tous les moyens, surtout par la corruption intellectuelle et morale, ce salut, pour assurer la damnation du plus grand nombre.
Voilà le véritable enjeu, voilà le véritable combat.
Et pour y arriver, la SECTE Conciliaire où règne le Diable incarné & l’État DÉMONcratique, règne du Diable incarné, laissent NOS églises — les églises de nos ancêtres — se dégrader et, abandonnées par les « pouvoirs publics » (‘pouvoirs’ DÉMONcratiques) qui les ont volées à l’Église le 10 octobre 1789 (5), elles se délabrent inexorablement… et certaines églises sont même délibérément détruites.
Nos églises traversent une misère effroyable.
Abandonnées par les pouvoirs publics, elles se délabrent inexorablement ; certaines églises sont même délibérément détruites.
Avec SOS Églises de France, je refuse la disparition programmée de notre patrimoine chrétien.
Vous pouvez sauver nos églises en aidant SOS Églises de France : une adhésion ou un don suffisent.
Mobilisons-nous dès à présent car demain il sera trop tard !
Karim Ouchikh,
Président de SOS Églises de France
contact@soseglisesdefrance.frAdhésion & Don : http://www.soseglisesdefrance.fr/adhe…
Notes :
[1] Il y a toujours une exception pour confirmer la règle : l’Espagne qui, tombée sous le joug musulman, s’en libéra, grâce à la promesse faite par la Très Sainte Vierge Marie à l’apôtre saint Jacques le Majeur. Malgré ses efforts il était le seul apôtre à ne convertir personne ; la Très Sainte Vierge Marie lui apparaissant lui promit que ses efforts seraient récompensés, lui assurant que jamais la Foi ne disparaitrait en Espagne.
[2] Nos pères n’offraient un ex-voto qu’après avoir, ou été protégés, ou été guéris, ou été exaucés. Remarquons que l’on ne trouve des ex-voto que dans les églises catholiques. Vous n’en trouvez jamais ni dans un temple, ni dans une synagogue, ni dans une mosquée.
[3] Cardinal Pie : « Certes, cette société eut ses vices, et les hommes encore à demi barbares qui la composaient ne purent être tous transformés jusqu’à dépouiller leur première nature. Mais ce qu’on peut affirmer, c’est que tout ce qu’il y eut de nobles sentiments et de grandes actions à cette époque, et il y en eut beaucoup, fut le fruit des doctrines et des institutions, c’est que si le cœur humain resta faible par ses penchants, la société fut forte par sa constitution et ses croyances ; en un mot, c’est que le vice ne découla pas de la loi et que la vertu ne fut pas l’inconséquence et l’exception« . (I, 66-67)
Et encore : « Beaucoup de crimes, assurément, ont été commis alors comme aujourd’hui. L’humanité, depuis les jours de Caïn et Abel, a été et sera toujours divisée en deux camps. Parfois même les passions ont été plus violentes, plus énergiques en face des vertus plus fortes et de la sainteté plus éclatante. Mais personne de sensé ne le niera : tout ce qui subsiste aujourd’hui encore de vraie civilisation, de vraie liberté, de vraie égalité et fraternité a été le produit du christianisme européen ; l’affaiblissement du droit chrétien de l’Europe a été le signal de la décadence et de l’instabilité des pouvoirs humains ; enfin ce que l’œuvre d’ailleurs si négative et si désastreuse des révolutions modernes pourra laisser de bon et de salutaire après elle, aura été la réaction contre des excès et des abus que réprouvait le régime chrétien ».
Le passé, malgré ses vices et ses misères, reste donc la belle époque pour l’Europe. Jésus-Christ était alors reconnu et proclamé Roi des peuples et des nations. Et le présent ?
« Le présent, c’est Jésus-Christ chassé de la société, c’est la sécularisation absolue des lois, de l’éducation, du régime administratif, des relations internationales et de toute l’économie sociale. (V, 172)
Étudiant la politique contemporaine, Mgr Pie constate qu’elle n’est qu’une vaste conspiration contre le droit chrétien. « Vers quel but, écrivait-il le 27 décembre 1862 au comte de Persigny, ministre de l’Intérieur, vers quel but le monde nouveau fait-il hautement profession de tendre, sinon vers une complète sécularisation, ce qui veut dire, dans le langage actuel, vers la rupture absolue entre la société « laïque » et le principe chrétien ? L’indépendance des institutions humaines par rapport à la doctrine révélée est préconisée comme la grande conquête et le fait culminant de l’ère moderne. Et comme notre siècle est hardi à tirer les conséquences, voici que l’alliance du pouvoir civil et de l’orthodoxie est spéculativement et pratiquement attaquée dans son dernier représentant et dans sa suprême personnification qui est le roi Pontife. La démolition radicale et raisonnée de ce qui reste de la chrétienté européenne : voilà le fait et la théorie qui se dressent en face de nous ».
[4] Ayroles, La Vraie Jehanne d’Arc, tome IV, pages 216-234 : les plus belles pages du R. P. Ayroles, S.J.. Déposition de Jean Paquerel, confesseur de Jehanne, professeur de philosophie et de théologie à Tours, commentaires d’Ayroles.
[5] 10 octobre 1789 – Les biens du clergé nationalisés

Le pressoir, estampe satirique de Michel Hennin illustrant la nationalisation des biens du clergé (1789 ou 1790)
Le 10 octobre 1789, à Versailles, « l’Assemblée Constituante » décide de nationaliser les biens de l’Église de France, sur une proposition de Talleyrand.
La « Loi de séparation des Églises et de l’État » du 9 décembre 1905 à l’initiative du député républicain-socialiste Aristide Briand, confirme que « Les biens religieux saisis par l’État en 1789 restent SA propriété » (!!!)

Caricature parue dans Le Rire, 20 mai 1905.
L’homme au milieu est Jean-Baptiste Bienvenu-Martin, ministre de l’Instruction Publique du cabinet Rouvier.
VOLER : − « S’emparer frauduleusement et quel que soit le procédé utilisé, de ce qui appartient à autrui, avec l’intention de le faire sien »…
ÉtiquetéAdversaire, apostasie, Aristide Briand, biens du clergé nationalisés, biens religieux, Cardinal Pie, Charlemagne, civilisation chrétienne, Clovis, damnation, Diable incarné, église Conciliaire, erreur, état démoncratique, fausse religion, franc-maçonnerie, héroïque, infidélité, Karim Ouchikh, laïcité, Mgr Gaume, misère effroyable, nos églises, pacte de Reims, punition des peuples, R.P. Ayroles, règne de l’erreur socialisée, religion universelle, République Universelle, Révolution, roi chrétien, Roi de France, Sacré Cœur, Saint Charlemagne, saint Louis, Saint Martin, saint Remy, Sainte Jehanne d’Arc, saisis par l’État, Satan, Scandale, secte Conciliaire, séparation des Églises et de l'État, société chrétienne, SOS Églises de France, Talleyrand, vie chrétienne, voler, vrais chrétiens