CAMOUFLET POUR BERGOGLIO :

Un groupe de « correction filiale » accuse François d’hérésie
Tumulte dans la sphère conciliaire : un groupe de clercs et de laïcs affilés à la secte de Vatican II (d’Eux) a solennellement accusé le « Pape » François d’hérésie. Dans un document de vingt-cinq pages intitulé « Correctio Filialis De Haeresibus Propagatis » (Correction Filiale concernant la Propagation d’Hérésies), soixante-deux universitaires conciliaires accusent François de sept hérésies trouvées dans son « exhortation apostolique » Amoris Laetitia du 19 mars 2016.
Le document a été remis au prétendu pape le 11 août 2017, à la maison Sainte-Marthe de la cité du Vatican. Étant donné que, comme il était à prévoir, l’intéressé a ignoré cet ultime effort — de même que tous les précédents — pour lui parler en face, le corriger ou lui adresser une pétition, les signataires ont rendu leur document public en informant la presse de son existence.
La Correctio Filialis a même son propre site Internet, où vous pourrez trouver le texte intégral du document en question, une liste des signataires et d’autres documents en six langues :
- Site Internet officiel du Correctio Filialis : http://www.correctiofilialis.org/fr/
- TEXTE INTÉGRAL : Filial Correction en français (PDF)
On trouvera ci-après – traduit en français et dans un langage truqué – le communiqué de presse officiel publié par le Dr Joseph Shaw, l’un des signataires et le porte-parole officiel de ce mouvement :
Communiqué de presse sur la
« correction filiale adressée au Pape François »
Prenant une initiative appelée à faire date, des universitaires catholiques appartenant au clergé et au laïcat du monde entier ont publié ce qu’ils appellent une « correction filiale » à l’adresse du Pape François. Rien de ce genre ne s’était vu depuis le moyen âge. En 1333, le Pape Jean XXII avait été admonesté pour des erreurs qu’il devait ensuite renier sur son lit de mort. Dans le cas présent, les fils et filles spirituels du Pape François l’accusent de propager des erreurs contraires à la foi catholique. Leur lettre, remise au Souverain Pontife dans sa résidence de Sainte-Marthe le 11 août 2017, et désormais rendue publique, indique que le Souverain Pontife a soutenu des points de vue hérétiques au sujet du mariage, de la vie morale et de l’Eucharistie. Elle comporte trois parties :
- Dans la première partie, les soixante-deux signataires expliquent pourquoi, étant des catholiques croyants et pratiquants, ils ont le droit et le devoir d’émettre une telle correction à l’endroit du Pape. Cela ne contredit en rien le dogme de l’infaillibilité, car le Pape Français n’a pas promulgué d’opinions hérétiques censées constituer des enseignements dogmatiques de l’Église. Tout en professant leur obéissance à ses commandements et enseignements légitimes, ils maintiennent que François a soutenu et propagé des opinions hérétiques par divers moyens directs ou indirects.
- La deuxième partie est essentielle, car elle contient la « Correction » proprement dite, rédigée en latin, langue officielle de l’Église. Elle énumère les passages de Amoris Laetitia, le document du Pape François sur le mariage et la vie de famille, dans lesquels l’auteur insinue ou encourage des points de vue hérétiques. Comme certains commentateurs ont prétendu que ces textes pouvaient être interprétés de manière orthodoxe, la Correction énumère les autres paroles, actes et omissions du Pape François qui montrent bien, sans aucun doute raisonnable, qu’il souhaite voir les catholiques interpréter ces passages dans un sens qui est en fait hérétique. En particulier, le Pape a soutenu le point de vue dont il ressort que l’obéissance à la loi morale de Dieu peut être impossible ou indésirable et que les catholiques doivent parfois accepter de reconnaître l’adultère comme étant compatible avec le fait d’être un adepte du Christ.
- La troisième et dernière partie, intitulée « Élucidation », examine deux causes de cette crise unique. L’une est le « modernisme ». Théologiquement parlant, le modernisme consiste à croire que Dieu n’a pas communiqué à l’Église de vérités précises qu’elle doive continuer d’enseigner exactement dans le même sens jusqu’à la fin des temps. Le modernisme met donc l’accent sur l’expérience et soutient que les doctrines relatives à Dieu, à la foi et à la morale sont toujours provisoires et sujettes à révision. Rappelons que de manière significative, le Pape saint Pie X a condamné le modernisme au début du vingtième siècle. Une deuxième cause de la crise en question est l’influence des idées de Martin Luther sur le Pape François. La lettre montre que Luther avait sur le mariage, le divorce, le pardon et la loi divine des idées correspondant à celle que le pape a promues. Elle relève aussi les louanges explicites et sans précédent du Pape François pour l’hérésiarque allemand.
Les signataires ne formulent aucun jugement sur la culpabilité du Pape François dans la propagation des sept hérésies qu’ils énumèrent, car ils n’ont pas pour tâche de juger s’il y a eu de sa part un péché d’hérésie (le péché d’hérésie — c’est-à-dire d’hérésie formelle — est commis lorsque l’intéressé s’écarte de la foi en doutant d’une vérité révélée ou en la niant de propos délibéré). Il convient cependant de noter que d’autres personnes ayant pris la défense de la foi catholique ont été sujettes à des représailles. Ainsi, les signataires parlent au nom du grand nombre de clercs et de fidèles laïcs qui ne sont pas libres de s’exprimer. On notera que Mgr Fellay figure parmi les signataires ; sa signature est arrivée après que la lettre en question fut parvenue au Pape, mais il exprime à présent l’accord de la Fraternité Saint-Pie X avec le contenu du document. Le Pape François avait tendu récemment la main à la FSSPX en vue d’intégrer légalement celle-ci à l’Église catholique [la Secte Conciliaire ndlr du CatholicaPedia].
Les signataires insistent respectueusement pour que le Pape François condamne les hérésies qu’il a soutenues directement ou indirectement, et pour qu’il enseigne la vérité de la foi catholique dans toute son intégrité.
* * *
Un document analogue, signé de quarante-cinq universitaires et pasteurs de l’église [secte] Conciliaire avait déjà été publié en juillet 2016.
La plupart des soixante-deux signataires de la Correctio sont peu connus. En fait, le seul ecclésiastique dont le nom bénéfice d’une vraie notoriété est Mgr Bernard Fellay, Supérieur général de la Fraternité Saint-Pie X.
Peut-être le plus important est de savoir qui n’a pas signé la correction filiale : pas un seul ‘cardinal’ de l’église Conciliaire (pas même Raymond Burke ou Walter Brandmuller) et pas un seul ‘évêque’ de l’église Conciliaire (pas même Athanasius Schneider, qui avait publiquement accusé François de répandre la « joie de l’adultère »).
Attendons, bien assis dans nos fauteuils, de voir comment François va réagir à la publication de cette correction filiale.
Et préparons les popcorns !

* * * * *
D’après le : Novus Ordo Watch : https://novusordowatch.org/2017/09/bergoglio-takes-a-blow-filial-correction-accuses-francis-of-heresy/
Traduction : le CatholicaPedia.net
(Que notre traducteur soit encore une fois et toujours remercié pour son travail professionnel)
* * * * *
D’où il appert que la F$$PX fait donc bien partie de la Secte Conciliaire… selon Bernie Fellay !
La Porte Latine a fièrement communiqué hier (dimanche !) une « Mise à jour exceptionnelle du dimanche 24 septembre 2017 »…
Étiquetéabbé Robert Brucciani, accuse François d’hérésie, Amoris Laetitia, Bergoglio, camouflet pour Bergoglio, communiqué de presse, Correctio Filialis De Haeresibus Propagatis, correction filiale, Dr Joseph Shaw, église Conciliaire, Fraternité Saint Pie X, FSSPX, hérésie, Jean XXII, Jorge Mario Bergoglio, langage truqué, Mgr Fellay participe à la Cognée contre Bergoglio, Novus Ordo Watch, obéissance à la loi morale de Dieu, opinions hérétiques, pape François, Père Pagès, pétition, R & R, Reconnaître & Résister, Roberto de Mattei, secte de Vatican II, signataires, tumulte dans la sphère conciliaire