De la théologie que l’on mène à Écône…
Après soixante ans de combat on découvre encore chaque jour des monstruosités impensables.
Un ami nous envoie ce texte accompagné de ses commentaires.
Il émane de M. l’abbé Gleize que l’on présente comme un « théologien », et même un des meilleurs, professeur de théologie à Écône.

Abbé Jean-Michel GLEIZE, prêtre de la Fraternité Sacerdotale Saint-Pie X (F$$PX)
source photo : TradiNews
Comment est-il possible que ces prêtres, le sel de la terre, qui chaque jour tenant la sainte hostie dans leurs mains, tiennent Celui qui seul dans l’histoire a dit : « Je suis la Vérité » et qui donc devant faire chaque soir un examen de conscience fouillé sur leurs actes et écrits puissent inventer des sophismes pareils, des mensonges pareils ?
Comment peuvent-ils se croire en état de grâce ?
J’ai récemment rencontré un prêtre de la Fraternité Sacerdotale Saint Pie X pour discuter avec lui de la question de la validité ou de l’invalidité du Novus Ordo des Ordinations épiscopales. Après une brève introduction, il me demanda ce que je pensais de la thèse, ou plutôt de l’hypothèse de l’abbé Gleize. Je lui ai demandé : « Quel genre d’hypothèse ? » Il me répondit, « celui de la nécessité de la part de Dieu qu’une telle invalidité soit visible pour tous les fidèles » ! Ainsi, selon l’abbé Gleize, une telle invalidité de la nouvelle consécration épiscopale, en raison de la nécessité du salut du sacerdoce selon les conseils divins, ne saurait être possible ni autorisée par Dieu que si elle était directement visible pour les fidèles, en sorte qu’ils puissent ainsi en être directement avertis.
Non, je n’en avais jamais entendu parler auparavant, et bien entendu je me demandais aussitôt comment l’abbé Gleize pouvait imaginer que les fidèles pourraient prendre d’eux-mêmes conscience d’un scandale aussi gigantesque. Les possibilités ne sont pas très nombreuses. En effet, les mortels ordinaires ne possèdent ni le don ou charisme de la hiéroinspection, comme autrefois en jouissaient les Apôtres du Christ, et, en raison de sa particularité spirituelle, le caractère sacramentel demeure invisible sans un charisme divin accordé par Dieu : il demeure donc normalement impossible de savoir par vision directe si quelqu’un possède vraiment le caractère du baptême, comme ceux de la confirmation ou du sacerdoce. Ces sacrements, ont-ils vraiment produit un caractère ontologique, oui ou non ! Et moins encore aujourd’hui, il n’existe nul don charismatique collectif par lequel nous aurions communément la possibilité, par vision immédiate, de déterminer, si le caractère indélébile résultant de la validité du rite sacramentel, est bien présent ou non dans la personne de l’impétrant.
Bien entendu, l’abbé Gleize imagine ici que, puisque personne ne possède un tel don, ce dernier ne serait en fait nullement nécessaire, car, selon lui, toutes les consécrations, confirmations et baptêmes de la secte du ‘Concile’ seraient a priori réputées valides, à l’exception des abus évidents. Sinon, prétend-t-il, Dieu aurait été obligé de communiquer de tels dons pour la préservation de l’Église aux fidèles, en sorte d’avertir tout le monde. Je me demandais aussitôt si l’explosion des abus, désormais publiquement bien documentés depuis plus de 50 ans, parmi les « clercs » conciliaires, comme tout le chaos aujourd’hui visible de tous au sein de cette prétendue « église » Conciliaire ne constituaient pas déjà par eux-mêmes un avertissement qui lui suffise ? Que faudrait-il donc de plus pour que l’abbé Gleize finisse enfin par ouvrir les yeux ?
Mais le chemin suggéré par l’abbé Gleize n’est bien sûr pas le chemin normal, car Dieu peut réserver des moyens plus faciles pour avertir les croyants catholiques des rites invalides. Nihil est in intellectu quod non fuerit in sensibus. Nous parlons donc ici de ce qui est visible dans les rites et les sacrements de l’Église et de ce que nous pouvons en déduire. Quel est donc le lien entre le sacrement visible et l’empreinte du caractère invisible ? Nicolas Gihr écrit dans son ouvrage « Les Sacrements de l’Église Catholique exposés dogmatiquement, tome 1, §17.4 » :


Qu’est-ce que cela nous apprend ? La visibilité de la présence ou de l’absence du caractère sacramentel chez le récipiendaire, comme l’exige l’abbé Gleize, découle directement pour le spectateur aussi bien du rite lui-même que de son observation cérémonielle. C’est là enfin l’enseignement irréformable du Pape Léon XIII tel qu’il l’expose lui-même dans sa célèbre Constitution Apostolique « Apostolicae Curae », marquée de l’infaillibilité de son Magistère pontifical. Et c’est bien directement en vertu de cet enseignement irréformable du Magistère pontifical que nous nous permettons de conclure à l’invalidité certaine et totale (« absolument nul et entièrement vain ») d’un tel rite lorsque sa forme elle-même devient hérétique et contient, par exemple, l’hérésie de la christologie selon l’Esprit !
Comme on peut le voir sur la photo ci-dessous, la visibilité du succès ou de l’échec de l’empreinte, que ce soit le caractère sacerdotal ou épiscopal, exigée par l’abbé Gleize est toujours donnée publiquement, et demeure parfaitement objective, pourtant elle ne reste que potentielle pour la perception de l’assistance. En effet, cette visibilité n’est accessible et ne demeure disponible qu’à la perception de ceux seuls qui prennent vraiment au sérieux le sacrement, et ne le ravalent pas au rang d’une simple formalité sociale. Eh bien, l’abbé Gleize dirait, en l’occurrence, puisque presque personne ne s’intéresse à la question, qu’il n’y a apparemment pas besoin de cela, car sinon tous les jeunes représentés sur la photo ci-dessous devraient sous l’impulsion divine s’écrier à haute voix :
« Invalide ! »
Un argument très frappant ! Appliquons-le au Dr. Vitus Huonder, pseudo « évêque » conciliaire, dépourvu en réalité totalement du Sacerdoce sacrificiel catholique, que certains à la FSSPX veulent s’obstiner à considérer comme un véritable Évêque catholique. Voyons comment il donne la communion :
À ce stade, il n’est pas important pour nous de nous demander si le corps du Christ est vraiment donné aux fidèles catholiques, compte tenu des circonstances entourant la distribution de la communion, mais nous posons une autre question :
Ces jeunes, qui contribuent de manière blasphématoire et sacrilège à détruire la sacralité de leur « communion » par leur vulgarité et leur laisser aller, seraient-ils pour l’abbé Gleize des autorités auxquelles s’adresser pour savoir si un rite est valide ou non ? En réalité, ils ne sont que les malheureuses victimes de l’incurie et de la forfaiture permanente de leurs pasteurs.

Le pseudo-“Mgr” Huonder lors des JMJ alémaniques le 8 juillet 2017 à la basilique Notre-Dame de Zurich
Futur “consécrateur” invalide des futurs pseudo-évêques invalides de la FSSPX
Les signes de la visibilité de l’Église ne sont pas différents ! De la même manière qu’un rite valide approuvé et pratiqué par l’Église depuis des temps immémoriaux est le signe visible du succès de l’empreinte du caractère sacramentel, de même un rite étranger à la Sainte Église dont la forme est hérétique, constitue bel et bien un signe visible de son invalidité. De plus, il constitue un signe très sûr et très fiable de l’essor monstrueux de la Contre-Église (Le Mystère d’Iniquité annoncé par Saint Paul), contrefaçon satanique de la Sainte Église de Notre Seigneur Jésus-Christ, surtout à l’époque de la pédophilie de masse de son « clergé » conciliaire.
Étiquetéabbé Gleize, Apostolicae Curae, caractère épiscopal, caractère indélébile, caractère sacerdotal, conciliaire, Contre-Église, De la théologie que l’on mène à Écône, Ecône, enseignement irréformable, Fraternité Sacerdotale Saint-Pie X, FSSPX, hiéroinspection, invalidité du Novus Ordo, invalidité nouveaux sacrements, invalidité visible, Jean-Michel Gleize, Magistère Pontifical, manière blasphématoire, manière sacrilège, mensonges, monstruosités, Mystère d’iniquité, nouvelle consécration épiscopale, ordinations épiscopales, ouvrir les yeux, Pape Léon XIII, pseudo-évêque, sacerdoce, Sacrements de l’Église Catholique, Scandale, signe visible, soixante ans de combat, sophismes, théologie, validité du rite sacramentel, Vitus Huonder